Hominem te esse memento : Souviens toi que tu es un homme, c’est-à-dire, un simple mortel. Memento mori : Souviens toi que tu es en train de mourir.

Cette lettre dominicale explore la mort, la finitude et l’illusion d’immortalité. Entre critique sociale acerbe et méditation intime, elle interroge le sens de la vie, du bonheur et de la quête vaine d’éternité. L’auteur, misanthrope assumé, y mêle réflexions sur la société consumériste, la mort refoulée et l’humanité réduite à « sucer des cailloux » plutôt qu’à chercher sa pierre philosophale.

Réflexion ironique sur la lecture : entre chiffres d’un journaliste anglais affirmant avoir perdu son temps à lire 828 livres en dix ans et défense passionnée du livre papier comme source d’évasion, de culture et de confrontation des idées. La lecture, corvée pour certains, demeure un plaisir solitaire inextinguible pour d’autres.

Cette lettre dominicale dresse le bilan d’une année d’écriture entre abondance de sujets, utopie fragile et silence créatif. Elle mêle introspection, lectures de Tchekhov, Ustinov et Vian, souvenirs de la tante Jeanne et digressions ironiques sur notre époque. Entre légèreté, nostalgie et causticité, elle trace une quête d’authenticité au milieu du tumulte.

Un an d’écriture dominicale se déploie comme une mosaïque de confidences, réflexions et fragments d’utopie. Entre légèreté à la Sempé, tranchant du couteau japonais et radicalité de la guillotine, ces lettres deviennent mémoire, errance et quête, oscillant entre tendresse, lucidité et pressentiment d’effondrement, tout en semant des enveloppes coquelicots comme un geste d’espoir.

Réflexion intime et lucide mêlant art, bibliophilie et politique. L’auteur confesse errances, envies et habitudes — enveloppes coquelicots, antiquités, 617 livres — tout en observant la dérive du pays et en fixant des dates funestes. Entre utopie, misanthropie et fidélité à l’écrit, il interroge le sens d’une existence conçue comme œuvre ou comme chemin tracé.