https://fr.wikipedia.org/wiki/Conseil_repr%C3%A9sentatif_des_institutions_juives_de_France
"" [...] Alexis Marsan, patron de section à la direction de l'ordre public et de la circulation (DOPC), a été frappé par des extrémistes pendant la manifestation « pour Israël » et « contre l'antisémitisme » alors qu'il tentait d'empêcher l'agression d'un groupe de pacifistes [...] "
https://www.liberation.fr/societe/2002/04/09/au-bout-du-cortege-les-arrestations_399698/
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Le préfet de police a également indiqué, hier, devant le conseil de Paris, que «dix membres de groupes extrémistes et violents» avaient «été interpellés, porteurs d'armes blanches prohibées» lors d'autres incidents en marge de la manifestation et qu'ils avaient été placés en garde à vue. Neuf, dont plusieurs mineurs, ont été remis en liberté hier, et quatre ont été cités à comparaître devant la justice à une date ultérieure. Une seule personne restait, hier en fin d'après-midi, en garde à vue. Selon une source judiciaire, il s'agirait d'un homme âgé de 33 ans, porteur lors de son interpellation, de deux couteaux, d'une cagoule et d'un brassard type «agent de sécurité».
«Jeunes égarés». Dimanche, ils étaient près de 200, en majorité des jeunes, à précéder l'immense cortège de la manifestation. Arborant souvent le tee-shirt jaune frappé de l'étoile et du poing de la Ligue de défense juive (LIDJ) ou le lion sur le sweat blanc du Betar. Très mobiles et très violents, armés de batte de base-ball, ils ont pris notamment pour cible des Maghrébins qui passaient par là comme ce jeune garçon plaqué contre la vitrine du restaurant Lustucru, rue du Faubourg-Saint-Antoine. Les journalistes étaient aussi visés. Surtout s'ils étaient porteurs de caméra ou d'appareil photo. Un cameraman de la télévision espagnole Antena 3 a été passé à tabac et un cameraman guadeloupéen «a subi des insultes racistes», selon Reporters sans frontières, qui a décidé de saisir le procureur de la République de Paris. Un journaliste de Libération a également été bousculé. La Ligue de défense juive et le Betar ont dénié, hier, toute responsabilité dans ces violences. Pour la LDJ, ces «incidents regrettables» sont «liés à des éléments incontrôlés et suscités en partie par la présence de provocateurs propalestiniens sur les lieux de la manifestation». Un responsable du Betar, joint par l'AFP, a attribué ces incidents à «des jeunes égarés». [...]