Babette Grivinci (avatar)

Babette Grivinci

Abonné·e de Mediapart

197 Billets

2 Éditions

Billet de blog 16 février 2014

Babette Grivinci (avatar)

Babette Grivinci

Abonné·e de Mediapart

Après l'orgasme médiatique, le silence réconfortant

Babette Grivinci (avatar)

Babette Grivinci

Abonné·e de Mediapart

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Il ne s'agit même pas de la révélation d'un scandale ni d'un lancement d'alerte (dont certains sont friands), il s'agit seulement de "quelque chose" qui existe depuis longtemps, très longtemps. Il y en a qui "savent" mais qui ne veulent pas en parler. Il y en a qui savent, qui veulent en parler mais qu'on "fait taire". Il y a en premier lieu les victimes qui ne peuvent rien dire car elles sont trop petites, trop jeunes et quand elles sont plus grandes, elles sont déjà mortes ou elles n'ont plus la force de demander "réparation". Il y a ceux qu'on manipule pour entrer dans le jeu des auteurs de ces crimes qui sont très souvent des gens "bien", reconnus, qui bénéficient d'espaces publics pour parler de politique, d'économie, de justice, d'échanges culturels, de liberté...

 Quand l"actualité" récemment a vibré de toutes ses forces sur un sujet (in)directement lié à ce "quelque chose", toutes les vitupérations et toutes les remises en ordre qu'on a pu entendre sur le "genre", sur la "sexualité", sur l'"éducation à l'école" sur les "enfants" n'ont pas, à un seul moment, ne serait-ce seulement éprouvé la nécessité de l'évoquer. Pourtant, on peut tous savoir qu'il s'agit d'une réalité. Voici deux références, banales, tenant lieu de simples exemples parmi beaucoup d'autres : le livre de G. Lecha, "D'un délit d'Humanité excessive ? ou De l'Ethique et de la Justice" (Ed. Opéra, 2013) ) et le document video visible sur le site RS017. Quand on veut savoir, on cherche et on trouve. Il faut seulement de la motivation. Le premier ou la première qui osera dire que vouloir que les enfants ne soient plus jamais victimes d'"abus sexuels" n'en est pas une se lève et me le dise en face.

Le Gouvernement, les Medias, les blogueurs, les réseaux dits sociaux sont passés à côté de la seule chose qui aurait mérité qu'on s'y arrête, qu'on s'y attache, qu'on intervienne, qu'on crie d'un long cri ininterrompu : les criminels pédophiles doivent être arrêtés et passer devant la Justice.

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.