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Billet de blog 16 juin 2013

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Les enfants morts sous les coups n'auront jamais connu l'amour

Un article, signé Gaëlle Dupont, sur l'enfance maltraitée, paru hier dans le journal Le Monde, sous la rubrique "Société"  est à lire absolument. Deux enfants par jour (et c'est l'estimation la plus basse car les enfants "non repérés" n'y sont pas inclus) meurent sous les coups de leurs parents. Les spécialistes parlent de "chiffre noir". Anne Tursz, épidémiologiste et directrice de recherche à l'INSERM (Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale) estime que la maltraitance des enfants "est un phénomène de santé publique massif".

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Un article, signé Gaëlle Dupont, sur l'enfance maltraitée, paru hier dans le journal Le Monde, sous la rubrique "Société"  est à lire absolument. 

Deux enfants par jour (et c'est l'estimation la plus basse car les enfants "non repérés" n'y sont pas inclus) meurent sous les coups de leurs parents. Les spécialistes parlent de "chiffre noir". Anne Tursz, épidémiologiste et directrice de recherche à l'INSERM (Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale) estime que la maltraitance des enfants "est un phénomène de santé publique massif". Depuis 2009, année où la petite Marina a été retrouvée morte sous les coups de ses parents, depuis la découverte de bébés dans les congélateurs, qu'ont fait les politiques ? Rien. Le sujet n'est même pas inscrit dans leur agenda... Après le Colloque qui devait avoir lieu vendredi dernier, 14 juin, peut-être y sera-t'il ? On peut toujours rêver...

D'un côté, des enfants meurent sous la violence de leurs propres parents mais un silence infernal est fait autour d'eux, même dans le milieu médical car la violence est, paraît-il, "dérangeante", selon Anne Laurent-Vannier, docteure de la rééducation et spécialiste du "syndrome du bébé secoué". Secoué comme on secoue une simple salade dans un panier pour l'essorer. Personne ne dit rien parce qu'on a peur d'y croire, parce qu'on se dit "ce sont leurs affaires, je ne veux pas m'en mêler". Peur de voir la réalité en face et lâcheté. Ce sont les deux mammelles de l'indécence française.

De l'autre, des couples d'adultes hétérosexuels ou homosexuels souffrent de ne pas pouvoir donner de l'amour à des enfants.

Quand on a des solutions sous les yeux, l'Etat préfère regarder ailleurs. Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué, telle est sa devise.

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