Bien que le nombre de troubles mentaux répertoriés par la Bible des psychiatres soit passé de 60 (DSM-1) à plus de 350 (DSM-5), les spécialistes qui l'ont rédigée en ont oublié un et pas des moindres.
Je sais de quoi je parle car, je suis bien obligée de l'avouer, j'ai fait quelques séjours en hôpital et clinique psychiatrique, pour des raisons liées à ce qu'on appelle : troubles de la "personnalité bi-polaire".
Bien, aujourd'hui, je suis totalement guérie, ça n'a pas été simple, j'ai beaucoup travaillé dans ce sens (le thérapeute qui m'a aidée et suivie pourrait vous le dire).
Alors voilà, il m'est permis d'affirmer qu'un trouble mental a été totalement occulté dans ce nouveau guide des maladies mentales, rédigé par l'APA (Association américaine de Psychiatrie), ouvrage qui est d'ailleurs fort critiqué - avec raison - par une Partie des psychiatres dont Patrick Landman. Ils dénoncent en effet le risque de "psychiatriser" et de "médicaliser" certains comportement normaux, comme la tristesse après un deuil. L'ouvrage en question préconise trois semaines de tristesse (sans blague!) après un deuil et estime qu'au-delà de cette durée, le sujet peut donc être en train de développer un trouble mental... (Vive les médicaments!)
Ce trouble apparaît clairement à travers les interventions d'un bon nombre de personnes, souvent très médiatisées, et qui consiste à répéter inlassablement des inepties, i.e. des soi-disant vérités qui n'en sont plus pour la simple, bonne et unique raison qu'elles ont été depuis longtemps infirmées par des faits, des études scientifiques et - n'en déplaise à ceux et celles qui en sont dépourvus - par de grand-e-s représentant-e-s de la Pensée, de la Réflexion, bref en un mot qui, malheureusement, ne veut plus dire grand chose aujourd'hui à cause des constatations qu'on est bien obligé de faire sur les prétendus "sages", de la France en tout cas, de la Sagesse.
Ce n'est pas tout. Ces personnes sont dangereuses, elles portent atteinte non seulement à la sécurité publique mais à leur propre sécurité. Elles s'enfoncent tellement dans l'erreur qu'elles finiront par en voir l'horreur (errare humanum est perseverare diabolicum).
J'affirme et je signe.
BB