Le titre est long mais le texte sera court.
Depuis quelque temps, je constate avec effroi une sorte de main-mise sur Médiapart de l'"Intelligentcia" française mais surtout parisienne...
En recoupant mes constatations avec d'autres informations reçues par ailleurs, voici mes conclusions :
- Les écrivains romanciers français médiatisés à outrance (Nothomb, Lévy, Musso, etc... ceux qu'on met sur les étagères de tous les centres de diffusion) ne sont que des manants de la sensibilité littéraire car ils n'ont absolument rien à dire de neuf, de créatif, de transcendant. Qu'ils lisent, par exemple, Haruki Murakami, auteur japonais de plusieurs romans et nouvelles, et ils comprendront...
- Les autres écrivains, penseurs, philosophes, économistes les plus mis en avant à la télé, dans les journaux "populaires", ... sont les plus médiocres, les plus mal barrés qui soient. Se permettre de dire, par exemple, encore aujourd'hui, qu'il faut "en finir avec le populisme qui prétend parler au nom du peuple au lieu de lui parler" (Eric Fassin) et dire en même temps que ce peuple a besoin d'une élite éclairée, d'un "comité de scientifiques" pour lui montrer le chemin qu'il doit prendre, cela s'apparente aux discours que pourrait tenir une créature "augmentée" mais formatée, venue du système que le "peuple" justement s'acharne à combattre.
- Oserais-je parler des artistes oh pardon des "Stars" qui n'ont pas un mot à dire pour exprimer une élémentaire solidarité avec ce "peuple" qu'on baise à longueur de journée via Médias et compagnie. Je leur crache dessus, tant leur repli sur soi, leur égoïsme, leur égocentrisme, leur "après moi le déluge" me débectent. On les écoute et ils ne disent rien. Cela s'appelle de la collaboration avec l'ennemi ou de l'indifférence criminelle.
- Les amalgames que ces gens-là font sur des sujets de sociétés bien ciblés, devenus des enjeux planétaires, me rendent triste et souvent désespéré car je suis française au même titre qu'eux et je sais qu'ils ne représentent absolument pas plus qu'un pourcentage allant entre 2 et 7 % de la population française.
Il a compris, lui, le "peuple", même s'il ne l'exprime pas vraiment chaque fois qu'on lui coupe des ailes, malgré l'acharnement aveugle des zélites intellectuelles, artistiques et culturelles de la gente parisienne à le maintenir (ce système), qu'il fallait et dans l'urgence, faire autrement.
Et personne ne bouge.
Alors, je me demande : "Quand on parle de la France, ici ou ailleurs, de qui parle-t'on ?"