J'ai appris le décès d'Arnaud Beltram ce matin très tôt à la Radio et je n'ai pas pu m'empêcher de pleurer.
Cela pourra paraître pour les uns ridicule, pour d'autres totalement décalé, pour d'autres encore d'une stupidité émotionnelle (très féminine) mais c'est ainsi.
Plus tard dans la matinée, j'ai vu sa photo, sur la Une du journal Aujourd'hui (je crois, suis pas sûre) en entrant dans une boutique de Presse où j'allais acheter un autre Journal (un mensuel indépendant).
Je suis restée quelques secondes immobile, les yeux fixés sur son visage, son sourire, ses yeux.
Il rayonnait.
En retournant chez moi (à pied), j'ai pensé...
Ensuite, tout en faisant la cuisine, j'ai écouté la Radio (je n'ai pas de TV - et je n'en veux pas -), les réactions des gens sur cet "événement". Tout le monde les a entendues, ce n'est pas la peine que je les répète.
Celle d'E. Macron, fidèle à ses prédécesseurs, ne m'a pas émue.
Ce que j'entends moi dans cet acte, c'est que les fidèles de daech de l'EI ou de je-ne-sais-quoi, ceux qui croient qu'en tuant des "occidentaux" (ou autre appellation) ils atteindront le Paradis, sont totalement à côté de la plaque.
Arnaud s'est sacrifié pour sauver la vie d'êtres innocents, sans rien dire, sans rien proclamer.
Les "daéchiens", tout en criant un slogan ridicule au nom d'Allah, se sacrifient pour Rien, pour le néant, voire pire.
Avis à tous les amateurs (classés "S" ou autres) , je leur souhaite seulement de réfléchir à deux fois avant d'agir.
(le problème est que j'ai le vague sentiment que mon "avis" ne sera jamais partagé et que ces amateurs virtuels pourront continuer à agir à leur guise)
Je penserai toujours à Arnaud et à tous ceux qui l'aiment.