“Poubelles de frustrés haineux”

« L’avocat boit du vin, dévore la viande, grille des cigarettes (sur scène aussi), goûte le cigare, chasse au faucon, aime la corrida et séduire les filles, manie l’irrévérence. Il a le mot gourmand. Il adopte une formule d’un de ses mentors : “Je déteste le confort, je tolère le luxe.” Les cibles qu’il coupe en morceaux sont, selon lui, autant d’embûches à la liberté : les communautarismes, le mouvement Balance ton porc, le moralisme dominant, l’hygiénisme, la pensée victimaire, les réseaux sociaux ».
Quand l'avocat joue au truand

Agrandissement : Illustration 2

Une ressemblance avec Albert Spica, le voleur du film de Peter Greenaway, une brute aussi vulgaire et abjecte que cupide et répugnante. La même outrance, le même besoin de faire des phrases, au service de la mise en scène de sa propre personne.
Une confusion des genres, une plaidoirie n'est pas de l'art, le succès du prétoire ne fait pas un artiste.

Agrandissement : Illustration 4

Courte-focale.fr - critique - Le cuisinier, le voleur, sa femme et son amant