Chevalier blanc de l'UE, la BCE tire à boulets rouges sur le «chômage au noir»
Afin de sauver la croissance en relançant l'inflation par l'augmentation des salaires des emplois qu'il faudrait créer, la Banque Centrale Européenne propose de faire miroiter du travail pour attirer ces chômeurs dissimulés, ou à défaut les obliger à toucher leurs allocations ou RSA.
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«Les équipes de l’institution de Francfort y répondent en notant qu’en réalité, le chômage de la zone euro est beaucoup plus important que ne le laissent entendre les chiffres d’Eurostat, calculés sur la base de la définition de l’Organisation internationale du travail (OIT). Trois catégories d’individus, en effet, sont exclues de ces données : ceux qui sont « découragés » et ne recherchent pas d’emplois, mais pourraient travailler ; ceux qui recherchent un emploi mais ne sont pas « disponibles » pour travailler et, enfin, ceux qui travaillent à temps partiel et voudraient travailler davantage. Les deux premières catégories sont appelées la « force de travail supplémentaire potentielle » ; la troisième, le « sous-emploi ». Cette dernière catégorie concernerait, selon la BCE, pas moins de 7 millions de personnes en zone euro, soit 3 % de la population en âge de travailler.» in Zone euro: le chômage «caché», un défi pour la BCE
bce
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