Après l'OPA réussie d'un ancien cadre, c'était une réunion cruciale pour le personnel. En effet, tout recours aux Prud'hommes est inefficace depuis la loi «Travail !» habilement mise en place avant son départ par le nouvel actionnaire principal.
Les centrales syndicales (PS, PRG et EELV) veulent obtenir l'assurance d'un reclassement auprès du repreneur. Sans quoi la perte de l'appartement en HLM s'ajouterait à la honte du chômage et du pointage à Pôle-Emploi. Quelques uns seraient même obligé de retourner vivre dans leur famille en province comme le ministre de l’aménagement du territoire, de la ruralité et des collectivités territoriales.
Ils reprochent aussi à leur désormais ancien dirigeant d'ignorer leurs problèmes et de partir avec un parachute doré malgré l'échec de la politique menée sous sa présidence.
Les problèmes de l'entreprise laissent les clients dans l'expectative. Certains seraient prêts à se révolter et dénoncent ce qu'ils considèrent comme un accaparement au profit d'un groupe restreint ayant participé à la prise de pouvoir, d'autres envisagent de s'associer au vainqueur dans le but de limiter leurs pertes en attendant des jours meilleurs.

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Remarquez sur la photo, l'ami Jean-Vincent habilement placé à mi-chemin du pouvoir et des photographes...