D’ici 2100, de nombreux poissons quitteront les eaux où ils vivent pour aller frayer sous d’autres horizons. Les pauvres poissons africains fuient leur habitat ancestral sujet au réchauffement climatique. Les riches poissons européens choisissent leur pays de résidence comme un rentier échappe aux impôts. « No country's perfect! »
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Mais je suis une morue de la Baltique ! Personne n'est parfait !
Au Dunkerque Stock Exchange, la bataille pour les droits de pêche est sans pitié
Dans l’hémisphère nord, autour de la mer Baltique et plus encore de la mer de Béring, jusqu’à douze espèces pourraient faire leur apparition. Les plus favorisées devraient être les zones de pêche partagées de l’Antarctique. Les Tropiques, à l’inverse, devraient voir les poissons quitter leurs eaux chaudes, sans en accueillir de nouveaux.
Lorsqu’un stock se trouve à cheval entre deux ZEE (Zone économique Exclusive), il existe un risque important qu’il soit doublement exploité. Et les guerres économiques sont monnaie courante, comme pour les harengs qui ont dus fuir jusqu'aux Féroé pour que cesse la compétition entre UE et Norvège ou les saumons du Pacifique quittant le Canada pour les USA. La convention des Nations unies sur le droit de la mer de 1982 dispose que nul ne doit épuiser les stocks de poissons, mais tous ces changements n'ont pas été anticipés.
Ah, c'est pas avec les migrants humains qu'on aurait un problème, fussent-ils chargés sur un aquarium !