Alors qu'ils ont montré une abnégation et un sens du devoir qui les honorent, les octantenaires et plus souffrent d'être confondus avec leurs cadets, les baby-boomers qui arrivent à leur tour à l'âge de la retraite, ces peigne-culs de soixante-huitards qu'ont pas fait leur service et glandé à traire les chèvres en fumant du haschich.
Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.
L'octantenaire :
a dû faire deux ans de service militaire, pas d'argent et pas d'plaisirs de la jeunesse. Et il a fallu aller faire la police chez les mel§%.., euh en Algérie.
en a chié pendant les trente glorieuses où on travaillait, mossieu. Avoir son week-end fut un délice connu seulement au cours des années soixante et y'avait que trois semaines de congés payés, pas de congés maternité et pas tout plein d'autres avantages.
a pas divorcé parce qu'il a des valeurs morales au moins lui, et comme ça mémère a pas coûté à la collectivité avec ses allocs et les chiards ont pu bouffer.
a plus de valeurs que de droits et est pas un hédoniste post-68 individualiste consommateur de produits jetables. Il a fait la richesse de la patrie sans presque faire de dette, mais si peu que c'est pas pécher.
a pas passé son temps à réclamer et obtenir des avantages de toutes sortes, à travailler moins en gagnant plus, tout en disposant d'avantages sociaux toujours plus variés et importants qui ont créé le gouffre abyssal de la dette d'aujourd'hui et la situation financière actuelle que maintenant c'est lui qui doit éponger.
« C'est un peu fort de café qu'on nous demande de payer les pots cassés ! Nous qu'on a tout fait bien sans pleurnicher comme ces va-nu-pieds qu'ont pas appris la vie en allant à la caserne. »
« Ah, de not' temps, on s'plaignait pas ! Heureus'ment, nos p'tits enfants nous vengeront ! »