Un espoir pour le futur
Une enquête de notre reporter Ulysse Mérou
Les récits de science-fiction commencent souvent par des expériences qui au premier abord paraissent pour le moins “originales” et dont toutes les conséquences nous apparaîtront lors de notre mort dans d'atroces souffrances. Mais cette fois-ci, aucune chance que ça tourne mal, car on ne peut pas être dans une pire situation.

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L’expérience des chercheurs de l'équipe du Professeur Antelle, financée par la Fondation nationale des sciences politiques (FNSP) de l'IEP (“Sciences Po”) dont la vocation est de diffuser les savoirs et de développer la recherche sur les questions politiques contemporaines, a de quoi surprendre. Ils ont modifié génétiquement les cerveaux d'une promotion afin de les doter de caractéristiques humaines.
Ils ont découvert que les cerveaux de ces futurs politiciens, comme ceux des humains, avaient mis plus de temps à se développer et qu'ils obtenaient de meilleurs résultats aux tests sur la mémoire à court terme et le temps de réaction, en comparaison avec leurs congénères vivant dans la nature. Seuls cinq d'entre eux ont survécu à la phase de tests, un signe de l'instabilité du procédé.
« Ces résultats démontrent que des cobayes transgéniques non-humains ont le potentiel pour fournir de bons politiques intégrant des caractéristiques fondamentales qui rendent l'homme humain », écrivent les auteurs de l'étude. Des travaux qui sont publiés dans la revue de la FNSP, la National Politics Fiction Review, et ont provoqués la colère de nombreux scientifiques. « C'est comme s'il s'agissait de singes augmentés, réagit Arthur Levain, responsable du département de neurosciences à l’Institut Berger. Ils ont introduit la copie du gène humain MCPH1 dans leur ADN. Ce gène est très bien connu et jouerais un rôle dans la formation de l’intelligence humaine. »
Peut-être sera-ce l'occasion d'introduire aussi un peu d'intelligence dans les parties de Donkey Kong, on ne sais jamais...

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