Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.
En résumé :
mieux vaut Ricard que Mao ;
les années 60, une époque formidable, pas de quoi râler ;
deux trimestres en une journée qui plus est pour une histoire de cul ;
une insurrection de pacotille contre un ordre paternaliste bisounours ;
se battre pour une émancipation déjà gagnée (toutes les valeurs verticales : armée, église, police, papa et maman… L'euphorie de l'après-guerre avait déjà tout emporté) ;
des intellos bourgeois qui font carnaval.
L'anar au sens large, lui, a lu Baudrillard et La Condition humaine, est grisé par l'idée de contester mais pas politisé hein ! Il trace sa route avec un plein de solex pour draguer à Toulon (un plein pour Paris/Toulon ?). Heureusement qu'il n'a pas rejoint Occident parce que certaine phrase prête à interprétation, graphie comprise «Il n'y avait pas d'altitude ni d'idéal, le croissant ne flottait pas encore dans le Ciel mais la Croix avait déjà disparu depuis longtemps, et l'étoile rouge aussi».
Macron est celui qui va effacer ce non-événement qui n'a pas sa place dans l'histoire, pour retourner à l'intemporelle modernité du gaullisme. Il sera soutenu par cette jeune génération exemplaire qui manifeste Pour Tous et surtout la France des profondeurs (sic). Une génération exempte de demandes matérialistes (petit confort matériel, augmentation de salaire ou quelque chose du genre) qui veut défendre sa civilisation (resic) et dont l'échec conduit à se rabattre sur les petites combines habituelles.
