La France ensauvagée incapable de larguer son racisme colonial et impérialiste
Il est absolument indispensable de souligner le caractère inacceptable de l’hypocrisie dont a fait preuve le nouveau Premier ministre de la France au cours de sa déclaration de politique générale du 1er octobre 2024. « Il n’y aura aucune tolérance à l’égard du racisme et de l’antisémitisme », a déclaré le premier ministre. Tout être normalement constitué doit donc comprendre qu’au départ le Premier ministre fait déjà une différence entre le racisme et l’antisémitisme. Le Dictionnaire Robert définit ainsi l’antisémitisme : « Hostilité contre les Juifs ; racisme dirigé contre les Juifs ». Le Premier ministre n’a pas eu le courage de s’élever contre une autre forme de racisme, qui est très répandue en France et pratiquée ouvertement par les gouvernements français successifs depuis des siècles, à savoir le racisme anti-noir et anti-arabe (dans ce cas, l’amalgame est permis, du moment qu’il s’agit de non-blancs). Ce racisme anti-noir pluriséculaire, qui est à la base de la politique étrangère de la France, devrait rappeler aux Français que leur pays est justement l’un des premiers de la classe des pays racistes du monde. Il y a trop d’écrits et/ou de documents de nature diverse, qui en attestent, en dépit de la falsification de l’histoire, amplement mise en œuvre par la France et ses complices du Cartel de la Suprématie blanche, pour qu’il soit nécessaire de les rappeler ou de les citer. Ne nous arrêtons que sur la période très actuelle des deux ou trois dernières années, au cours desquelles la France a clairement montré au monde entier que la non-existence humaine des noirs, actée depuis le 17e siècle, est encore une donnée fondamentale des croyances de beaucoup de Français. En effet, le Code noir (la première Charia française), promulgué en 1685, est plutôt tardif dans un important corpus légal. La France n'ayant pas d'ordonnances sur l'esclavage, Louis XIV et Colbert voulaient mettre les pratiques locales, souvent considérées comme trop brutales, sous le contrôle du gouvernement.
On comprend mieux ainsi l’acharnement de la France et de ses complices, africains ou autres, pour continuer à lutter âprement contre la souveraineté et le développement des États africains, et plus précisément, en ce moment, des États confédérés du Sahel.
Heureusement que la barbarie horrible des propres agissements d’Israël, depuis plus de 70 ans, et pire encore depuis les deux dernières années, a mis fin au point Godwin ! Point à la ligne.