Le Code noir est encore vivant. Ce qui se passe en Martinique, en Guadeloupe, en Guyane, en Afrique, en Kanaky, etc., ... et en France, en est la preuve.
Depuis plusieurs années maintenant, les Martiniquais sont soumis à une très forte vague d’enfermement mémoriel. Les célébrations le 22 mai de l'abolition de l'esclavage sont devenues un rituel sans beaucoup de sens, un carnaval et un bal des hypocrites, un évènement de diversion. Comment exiger réparation d’un crime tout en restant copain-coquin avec l’auteur du crime, et aller entendre encore toutes ces belles paroles des autorités néocoloniales ?
Après une pandémie de deux ans, gérée par le gouvernement au moyen de la peur, entre autres, c'est la peur de Marine Le Pen que certains veulent utiliser pour faire peur au peuple et l'obliger à jouer au machiavélique jeu du Front républicain. Souhaitons que cela ne marche pas.
En ces tristes temps de pandémie et de tensions covidiennes, la situation est déjà assez explosive et exacerbée en Martinique, pour que des irresponsables se laissent aller à des provocations racistes qui pourraient conduire à une révolte au pays.