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(Texte tiré d'une chronique lue sur le plateau de l'Émission Populaire : https://www.youtube.com/watch?v=RdiWNLM62xA)
Commençons par une question : que faites-vous le 9 juin prochain ? Cette date est celle des élections européennes, à l’occasion desquelles nous, (c’est-à-dire les citoyens des États membres de l'Union européenne) sommes appelés aux urnes pour élire les eurodéputés.
Les eurodéputés, vous dîtes ? Oui, les eurodéputés... soit les élus qui siègent au Parlement européen et qui y représentent les électeurs. À peu de chose près la même chose que les députés français, mais au niveau européen, en gros. C’est le 9 juin prochain, et l’enjeu est de taille.
Les Insoumis, ultra actifs partout
D’abord bien sûr, parce que nous avons toujours intérêt à envoyer un maximum d’Insoumises et d’Insoumis défendre nos idées et notre programme dans les institutions. Rappelons d’ailleurs la constance et le travail conséquent des députés insoumis depuis le début du quinquennat en 2019 : défense des droits des travailleurs des plateformes par Leila Chaibi, lutte contre l’influence et des lobbys et contre l’impunité des multinationales par Manon Aubry, lutte contre les OGM (bataille qui a lieu cette semaine à Strasbourg) par Marina Mesure, politiques sociales à la tête de la Commission du Développement Régional par Younous Omarjee… Je ne cite que ces sujets pour ne pas y passer la nuit, mais les batailles menées par les élus insoumis depuis 5 ans sont nombreuses. On note aussi, par exemple, la bataille pour que le Parlement européen déclare en Europe un “état d’urgence sociale” afin de lutter contre la pauvreté, en pleine explosion dans l’Union européenne.
Ensuite, bien sûr, comment ne pas mentionner la montée en puissance de l’extrême droite en Europe ? Portée en France par Le Pen et Bardella, on connaît, mais aussi partout dans l’Union par Meloni en Italie ou encore Orban en Hongrie. Au point d’ailleurs que le discours du RN sur l’Europe a changé : d’une critique constante et agressive, les Lepénistes sont passés à une certaine tolérance avec l’Europe, dans laquelle ils voient maintenant l’occasion de trouver des soutiens et des alliés. Soyons donc clairs : en vous déplaçant aux élections européennes et en votant pour les Insoumis, vous pouvez casser cette dynamique et ralentir la progression de l’extrême droite en Europe.
Car une fois dans l'hémicycle, les nôtres sont de toutes les batailles contre l’extrême droite, de l’immigration aux violences policières, des luttes sociales aux luttes écologiques. Rappelons par exemple que pendant ce dernier mandant, le RN a voté sans sourciller la Politique Agricole Commune, sans prix garantis pour les paysans, sans encadrement des marges de la grande distribution, sans aide pour les petits agriculteurs… bref, quand on sait que le RN essaye de se la jouer “défenseur des agriculteurs”, on repassera.
Même sans la NUPES, défaire Macron et Le Pen : c'est 2 en 1 !
Enfin, bien sûr, le scrutin a aussi un enjeu national. Plus la gauche sera forte, plus vous enverrez d’élus insoumis au Parlement européen, plus vous allez tordre le coup au discours déprimant et défaitiste autour d’un match entre macronistes et lepénistes. Bien sûr, pour ça, la liste NUPES était la meilleure solution : comme nous avions gagné le premier tour des législatives, nous pouvions sortir en tête du scrutin européen en juin. La France insoumise a défendu cette liste. Elle l’a proposé sous tous les tons, sous toutes les formes. Elle a soutenu l’initiative des Jeunes de la NUPES, qui sont allés jusqu’à proposer un programme. Il ne manquait plus que la liste commune..! Mais d’autres en ont décidé autrement et ont préféré présenter leur liste avec Marie Toussaint, Léon Desffontaines ou Raphael Glucksmann comme tête de liste.
Bref, les Écologistes, le PCF et le PS n’ont pas voulu de liste NUPES, qui était pourtant notre meilleure stratégie pour l’emporter. Soit. Nous nous préparons donc pour la bataille et allons présenter notre liste, elle-même en cours de constitution. Et nous allons mettre toutes nos forces dans la bataille, pour les raisons évoquées plus tôt, pour défendre notre programme de la NUPES qui a recueilli des millions de voix en 2022, et pour défendre à Bruxelles et Strasbourg, comme partout ailleurs, celles et ceux qui nous font confiance.
Le 9 juin, votez ! Et faites voter
Mais pour y parvenir, nous avons besoin de vous. Le 9 juin, votez ! D’expérience, on sait que ceux qui votent le moins aux élections européennes sont, pour faire simple, ceux que la politique libérale voulue par Macron affecte le plus : les jeunes et les plus défavorisés.
Le 9 juin, votez ! Allez voter, refusez la victoire de Macron ou de l’extrême droite. Votez pour le partage des richesses, votez pour la planification écologique, votez pour défendre vos libertés, votez contre l’Europe de la loi immigration et des violences policières généralisées. Ne laissez pas le monde devenir plus sombre, plus dur et plus violent. Ne pas aller aux urnes, c’est laisser faire. Alors, pour faire simple : allez-y !
Bref, le 9 juin, votez… et faites voter ! Dites le à vos proches, à vos amis, à vos collègues. Squattez tout ce qui est squattable : repas de famille, apéro entre postes, le café à la machine à café, bref… Dites le partout, tout le temps, et sur tous les tons : le 9 juin, on va voter ! Pour vous aider, la France insoumise a lancé une grande campagne, partout dans le pays. On vous propose aussi le site “onvoteinsoumis.fr”, qui permet de vérifier que vous (ou vos proches) êtes bien inscrits sur les listes électorales. Et, le cas échéant, de vous y inscrire. Sur les réseaux sociaux, la campagne se mène avec le hashtag #OnSinscrit.
Les riches votent. Les racistes votent. Et vous ? Eh bien vous, je pense que vous l’aurez compris : le 9 juin, vous emenez vos proches, et vous allez voter !
Bastien PARISOT
@BastienParisot