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Billet de blog 16 mai 2017

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Pour un grand parti rassemblant l'essentiel de l'électorat de gauche

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

1) Un rassemblement autour d'objectifs communs

L'important ici est de savoir dans quel monde idéal rêvons-nous de vivre. Cet idéal doit clairement être ce dont nous rêvons, peu importe les difficultés et les obstacles que nous pouvons rencontrer pour parvenir à ce monde idéal. Certes, on n'atteindra jamais cet idéal, mais on doit en tout état de cause essayer de s'en rapprocher le plus possible.

Une société idéale est une société :

  • où tout le monde trouve sa place et où personne n'est exclu, cela suppose :
  • un niveau de vie minimum doit être garanti à tous, sans condition ; cela suppose :

  • un logement correct pour tous : par exemple au moins 20 m² par personne, salubre, avec eau courante et électricité, et où il ne fait ni trop froid ni trop chaud ;

  • l'accès à une nourriture saine : pouvoir s'acheter des légumes, des fruits, du pain, etc ;

  • avoir accès aux services publics facilement : santé gratuite, éducation gratuite, police, justice, etc ;

  • des libertés réelles pour les personnes et non seulement théoriques, cela suppose :

  • d'avoir le choix dans sa vie professionnelle et de ne pas être contraint d'accepter n'importe quel emploi ;

  • une réelle libre circulation des personnes ;

  • de disposer réellement librement de son corps ;

  • de pouvoir vivre en sécurité, sans avoir peur de se faire agresser ou autre ;

  • que la société ne soit pas hiérarchisée mais que les individus soient égaux non seulement devant la loi, mais aussi dans les faits, cela suppose :

  • que personne ne soit dépendant de quiconque pour vivre ;

  • que la vie professionnelle et les salaires ne soient pas liés au sexe, à l'origine ethnique, à la sexualité, de sa religion, etc ;

  • qu'aucun lieu ne soit interdit à quelqu'un en raison de son sexe, de son origine ethnique, de sa sexualité, de sa religion, etc ;

  • que nul ne subisse des contrôles au faciès ;

  • respectueuse de la nature et de l'environnement, cela suppose :

  • de ne pas prélever plus sur la nature que ce qu'elle peut reconstituer ;

  • de ne plus consommer l'énergie dont nous n'avons pas besoin ;

  • de limiter au maximum possible nos émissions en gaz à effet de serre ;

  • d'éviter au maximum de polluer l'eau, l'air et les sols, etc ;

  • etc.

Ces objectifs sont vraisemblablement partagés par la plupart des sympathisants de gauche, qu'ils soient électeurs du PS (excepté les sociaux-libéraux), du PCF, d'EELV, de la France insoumise, etc. Il peut en revanche y avoir des divergences sur la manière d'atteindre ces objectifs. Ceci dit, ces divergences ne justifient pas des candidatures séparées dans le cadre des institutions de la Ve République.

Ce rassemblement ne doit toutefois pas se faire autour d'une personnalité providentielle, et ne doit pas asseoir la domination d'un ancien parti sur les autres anciens partis. Il doit au contraire partir d'une base citoyenne. Il doit aussi avoir pour objectif l'instauration d'une VIe République.

Ce parti de rassemblement pourrait alors s'appeler Union pour le Progrès Écologique, Social et pour l’Égalité (UPESE) ou Rassemblement pour le Progrès Écologique, Social et pour l’Égalité (RPESE). En effet, il semble plus important de mettre l'accent sur ce qu'on veut plutôt que de savoir si on se dit socialiste, écologiste, communiste, insoumis, etc.

2) Un grand débat à avoir sur les moyens à utiliser pour arriver à ces objectifs

Les moyens à utiliser pour arriver à cette société idéale peuvent être divers. Il faudra prendre le temps de discuter de ces moyens.

2.1 L'organisation du parti pendant la phase de débat

Pendant cette phase de débat, une grande plate-forme Internet sera créée afin de rassembler les différentes idées et propositions existant dans le parti. L'inscription à cette plate-forme sera conditionnée à une participation financière de 5 € (prix à discuter en fonction des besoins financiers du parti) et à la signature d'une charte de la société idéale et de valeurs qui est visée et vaudra automatiquement adhésion au parti. Lors de son inscription, un adhérent indiquera son identité, ses coordonnées (adresses, numéros de téléphone, adresse mail) afin de pouvoir être contacté pour les réunions se déroulant à proximité de chez lui, ainsi qu'un pseudo pour les discussions sur la plate-forme Internet. Sur cette plate-forme Internet, chaque militant pourra :

  • déposer une contribution qui sera immédiatement publiée ;
  • commenter une contribution et y proposer des modifications ;

  • signer une contribution ;

  • signaler une contribution ou un commentaire comme non conforme à l'idéal ou aux valeurs : s'il s'avère qu'en effet cette contribution est contraire à la charte signée, elle sera supprimée et un avertissement sera adressé à son auteur qui sera banni au bout de 3 avertissements.

Afin d'éviter tout harcèlement de militants, seul les pseudos des militants seront affichés et il ne sera pas possible d'envoyer un message privé à un autre militant. Ainsi toutes les discussions seront publiques. Dans le cas d'un militant adhérent aux valeurs et à l'idéal qui tient des propos irrespectueux ou insultants à l'égard d'autres camarades, ce serait davantage des suspensions temporaires que des exclusions totales qui seraient à envisager la plupart du temps. Il est en effet fondamental que le respect règne entre les camarades afin que tout le monde puisse se sentir à l'aise dans ce parti, ce qui n'est pas toujours le cas dans nos formations politiques actuelles !

Néanmoins, la plate-forme Internet n'est pas suffisante et il est également nécessaire qu'il y ait des réunions physiques entre militants ainsi que des formations. En particulier, il doit aussi être possible d'adhérer au parti en s'adressant directement à un militant. Il est également important qu'aucune zone du territoire national ne se retrouve dépourvue de réunions de ce parti à proximité. Ainsi, chaque fédération départementale sera divisée en équipes. Ces équipes devront autant que possible respecter les conditions suivantes :

  • avoir un nombre de militants compris entre 10 et 100 ;
  • chaque militant peut se rendre en moins de 20 minutes au lieu de réunion de l'équipe.

Les équipes seront composées automatiquement en fonction des adresses postales des inscrits sur la plate-forme. Chaque équipe devra élire rapidement un coordinateur d'équipe qui aura pour charge d'organiser une réunion d'équipe au moins une fois par mois où il sera discuté notamment des contributions déjà déposées ou de projets de contribution. Si la fréquence des réunions d'équipe est trop faible (moins de 3 réunions en 3 mois exceptés en juillet et en août), le coordinateur d'équipe sera automatiquement révoqué.

Pour que cette phase de débat soit un succès, il sera nécessaire que des partis existants (PS, PCF, EELV, France insoumise, Nouvelle Donne...) et que des personnalités de gauche influentes adhèrent à cette démarche et invitent leurs sympathisants à les suivre dans cette démarche. Il faudra également être présent sur le terrain (tractages, collage d'affiches, etc) pour informer de cette démarche.

2.2 Les sujets méritant un débat approfondi

Si certains sujets ne font pas réellement débat à gauche, d'autres nécessitent en revanche un débat approfondi, d'autant plus que des obstacles peuvent être dressés face à nous si on mène une politique visant à atteindre cet idéal. Il est alors fondamental de bien connaître ces obstacles afin de savoir comment les contourner.

Les sujets méritants particulièrement un débat approfondi sont en particulier :

  • les problématiques de création monétaire, de dette publique et d'inflation : on parle beaucoup de la dette publique et on peut nous opposer cet argument-là dès lors qu'on envisage des dépenses publiques alors que son origine véritable est encore relativement méconnue. Il est pourtant fondamental que chaque militant comprenne le fonctionnement de la dette publique ainsi que son origine et notamment pourquoi a-t-il été décidé d'emprunter sur les marchés financiers plutôt qu'aux banques centrales. Il faudra également se poser la question de savoir s'il faut vraiment lutter contre l'inflation ou non. Afin de faire économiser des intérêts d'emprunt à bon nombre de ménages et d'entreprises, faut-il envisager une nationalisation des banques ?
  • l'accumulation de richesses aux mains d'une même personne : faut-il chercher à la limiter ou non ? Si oui, il faudra se poser la question de ce que permet la Constitution et s'interroger sur la fuite des grandes fortunes (est-elle réelle ? Cela pose-t-il réellement un problème et si oui dans quelle mesure ?) ;

  • l'Union Européenne : savoir de quelle Europe rêve-t-on, ce que disent les traités actuels et comment aller de l'Europe actuelle à l'Europe que nous voulons ; s'interroger sur la possibilité d'une éventuelle sortie de l'Union Européenne (bien savoir quelles en seraient les conséquences, et se demander dans quel cas peut-on envisager cette hypothèse). L'objectif à terme est de définir une stratégie par rapport à l'Union Européenne ;

  • notre modèle agricole : bien comprendre notre modèle agricole actuel et connaître le fonctionnement de la politique agricole commune ; se poser la question d'un nouveau modèle agricole respectueux de l'environnement et permettant de nourrir toute la population sainement et proposer des évolutions à la politique agricole commune ;

  • notre modèle industriel : se poser la question de la pertinence de nos modes de consommation, de la durée de vie des produits (comment l'augmenter) et de la récupération des matières premières nécessaires à leur production ;

  • le libre-échange : se demander s'il ne serait pas intéressant de privilégier autant que possible la production locale ; bien connaître les règles régissant le commerce international et comprendre l'intérêt d'importer autant de produits venant de l'autre bout du monde et les inconvénients que cela engendre ;

  • le revenu universel d'existence : en faut-il un ? Si oui, quel montant, quel financement et quelles étapes dans la mise en place ?

  • le temps de travail : faut-il le réduire ? Si oui, quelles modalités ? Cela doit-il se traduire par des semaines de congés payés supplémentaires, la semaine de 4 jours, une année sabbatique de temps en temps, une réduction de la durée de cotisation ou de l'âge de la retraite ?

  • le logement : comment garantir à tous un logement correct ? Faut-il essayer de récupérer les logements ou bureaux vides ou simplement se contenter de construire ? Dans le premier cas, que peut-on faire : taxe sur les logements et bureaux vacants et à quel niveau, réquisition ? Logements sociaux : doit-on exiger la même proportion de logements sociaux dans toutes les communes ou ne doit-on pas adapter cette exigence en fonction du décalage entre le revenu de la population et le niveau des loyers ? Quelles amendes pour les communes ne respectant pas les exigences en termes de logements sociaux ?

  • l'énergie : comment diminuer notre consommation énergétique et lutter contre la précarité énergétique ? Quelles énergies privilégiées ? Faut-il nationaliser la production d'énergie ?

  • la santé : quels soins doivent être totalement gratuits pour tous ? Faut-il nationaliser les laboratoires pharmaceutiques afin de réduire nettement le coût des médicaments et d'orienter la recherche médicale vers l'intérêt général et non la maximisation des profits ? Comment limiter notre consommation de médicaments ? Faut-il également recruter davantage de médecins ?

  • l'éducation : quelles connaissances estime-t-on que tout élève doit acquérir ? Que faire pour que l'école soit beaucoup plus égalitaire et ne fasse plus de reproduction sociale ?

  • la lutte contre les discriminations, quelles qu'elles soient : bien connaître toutes les discriminations existantes dans notre société et notamment les plus courantes, ainsi que l'origine de ces discriminations (historique, stéréotypes existants, etc) ; se demander comment déconstruire ces stéréotypes et quelles mesures contraignantes est-il opportun d'utiliser pour lutter contre les discriminations ;

  • la politique pénale : comment mettre fin à la justice de classe ? Se poser également la question des amendes forfaitaires qui pénalisent beaucoup plus les ménages modestes que les ménages aisés pour une même contravention. Quelle place pour la prison dans les sanctions ? Comment sanctionner les violences sexistes, racistes, homophobes et autres de manière adéquate et dans quels cas l'incarcération se justifie-t-elle ? Il est en effet nécessaire de trouver un juste milieu entre l'impunité trop fréquente pour ces violences et des peines trop lourdes qui concerneraient une grande partie de la population et qui pourraient avoir un effet contre-productif ;

  • les institutions : que faire pour éviter de concentrer le pouvoir aux mains d'une seule personne ? Se poser la question des pouvoirs de l'exécutif, du Parlement, de la personnalisation de la vie politique et de la pertinence de débattre de la stature de quelqu'un plutôt que des programmes politiques, des modes de scrutin (comment garantir la représentation de tous les courants politiques tout en ayant des majorités claires, comment éviter le vote utile et ne pas pénaliser un camp politique dispersé, comment garantir le renouvellement du personnel politique, etc.), de la garantie d'application des programmes politiques présentés aux élections, du pouvoir citoyen en dehors des élections et des modalités de révocation des élus en cours de mandat ;

  • la politique étrangère.

NB : quand il est question ici de nationalisation, on peut tout à fait également envisager que cela se fasse au niveau européen.

Dans l'idéal, il serait bon que chaque sujet évoqué fasse l'objet de formations dans chaque département (voire plusieurs sur le même sujet mais dans des lieux différents dans certains départements) durant la phase de débats. Ces formations ne seront pas uniquement réservées aux militants mais devront être ouvert au public. En conséquence, il sera nécessaire que des tractages et des affiches informent de la tenue de ces formations. L'objectif de ces formations est d'aider les militants dans leur réflexion et de leur permettre de trouver des propositions, mais aussi d'informer le public intéressé sur les sujets évoqués. Il sera alors possible d'adhérer au parti lors de ces formations.

2.3 Synthèse des débats et mise au vote des orientations

Pour être considéré comme représentative, une contribution devra être signée par au moins 5 % des adhérents du parti à la date de clôture des contributions. Les contributions représentatives seront les seules prises en compte au moment de la synthèse.

La synthèse sera réalisée par la commission nationale de synthèse qui devrait être composée de représentants de chacune des contributions représentatives. Elle devra reprendre toutes les propositions présentes dans les contributions et identifier s'il existe des contributions contradictoires.

L'objectif final de cette phase est de parvenir à un questionnaire sur lequel chaque sympathisant de gauche sera amené à se prononcer.

3) Une primaire ouverte du projet pour trancher les débats

Afin d'obtenir un parti dont l'orientation serait proche de celle de la plupart des électeurs de gauche, il est nécessaire que l'essentiel des électeurs de gauche s'exprime sur ses orientations. Ainsi, chaque sympathisant de gauche pourra voter parmi les orientations proposées. À cet effet, des bureaux de vote seront établis dans toute la France au nombre de 10 000 environ (à peu près le même nombre que lors de la primaire de la droite de 2016). C'est pour cela qu'on parle de primaire ouverte du projet. Afin de participer aux frais d'organisation de cette primaire, une participation de 1€ sera demandée.

Afin que cette primaire connaisse un succès, il faudra dans un premier temps informer de sa tenue et de sa date longtemps à l'avance afin que les sympathisants de gauche puissent bloquer leur dimanche pour venir voter. Cela passera notamment par des tractages, des affiches ainsi que des annonces dans les médias. Il faudra par ailleurs veiller à ce qu'il y ait des débats télévisés durant la campagne de cette primaire.

À l'issue de cette primaire, chaque orientation recueillant plus de 50 % de OUI sera automatiquement adoptée. Lorsque plusieurs orientations incompatibles s'affrontent, c'est celle qui obtiendra le plus de voix qui sera adoptée. Pour les orientations définissant une quantité (par exemple, le niveau du SMIC, d'un impôt, etc.), chaque votant pourra proposer la quantité de son choix et c'est la quantité moyenne qui sera au finale retenue dès lors que le principe est adopté.

Après le vote, la commission nationale de synthèse sera chargée de rédiger le projet politique du parti reprenant les propositions ayant été adoptées, ainsi que les argumentaires présents dans les contributions pour défendre ses propositions. Cependant, ce projet ne sera pas forcément celui du candidat à la présidentielle ni des législatives car certaines des propositions pourrait être anticonstitutionnelles et nécessiter alors que la VIe République soit en vigueur pour les mettre en place. Il est en effet malvenu d'introduire dans un projet d'élection de la Ve République des dispositions qu'on ne pourra pas mettre en place avec la constitution de la Ve République. Toutefois, il conviendra de préciser que ces dispositions anticonstitutionnelles restent dans le projet du parti mais ne peuvent pas être des engagements dans le cadre d'un mandat de Ve République, mais qu'elles figureront dans les engagements lorsque la VIe République sera en place.

4) Conditions d'investiture des candidats à la présidentielle et aux législatives

Les candidats à une investiture présidentielle ou législative devront avoir répondu au questionnaire avant la primaire du projet. Ils auront la possibilité de remplir ce questionnaire sur la plate-forme Internet.

En fonction du résultat de la primaire du projet, des points seront accordés aux candidats pour chaque orientation conforme avec l'orientation adoptée. Le nombre de points accordés par orientation adoptée dépendra du score avec lequel l'orientation est adoptée. Si un candidat à l'investiture est à l'origine d'une contribution défendant une orientation ayant été adopté, le nombre de points obtenu pour cette orientation sera doublé. Pour pouvoir candidater à l'investiture présidentielle ou législative, il faudra obtenir un certain nombre de points. Il faudra tout de même s'assurer que cela permette d'avoir suffisamment de candidats.

L'objectif de ce système de points est d'obtenir des candidats en phase avec l'électorat de gauche et également de garantir l'application des projets politiques une fois ces candidats élus.

Par la suite, les candidats ayant obtenu suffisamment de points devront payer une cotisation annuelle de :

  • 0,25 % pour les tranches de revenus comprises entre 0 et 1 SMIC ;
  • 0,5 % pour les tranches de revenus compris entre 1 et 2 SMIC ;

  • 1 % pour les tranches de revenus comprises entre 2 et 3 SMIC ;

  • 2 % pour les tranches de revenus supérieurs à 3 SMIC.

L'objectif de ce calcul de cotisations candidats et d'avoir davantage de candidats issus de milieux modestes.

Par la suite, une autre primaire ouverte sera organisée pour désigner cette fois le candidat à la présidentielle et les candidats aux législatives en même temps. D'autres modes de scrutin (vote alternatif, vote par notes, etc.) pourront être essayés à l'occasion de cette primaire.

5) Possibilité de désolidarisation vis-à-vis des élus ne respectant pas leurs engagements ou empêtrés dans des affaires

Considérant qu'un parti politique a pour vocation de défendre un projet politique, tout élu issu du parti prenant des décisions incompatibles avec le projet du parti n'a pas vocation à être soutenu dans ses décisions. En conséquence, le parti doit pouvoir se désolidariser rapidement d'un tel élu. Ainsi, par pétition signée par 10 % des militants, une motion de désolidarisation de cet élu sera soumis au vote des militants. Si cette motion de désolidarisation obtient plus de 50 % des voix, l'élu en question perd alors le soutien du parti. Cette procédure doit également être possible si un élu est visé par des affaires.

6) Calendrier prévisionnel

  • octobre novembre 2017 : ouverture de la plate-forme Internet ;
  • novembre décembre 2018 : clôture des contributions ;

  • janvier à mars 2019 : campagne de la primaire ouverte du projet ;

  • mars 2019 : primaire ouverte du projet ;

  • printemps ou automne 2021 : primaire ouverte présidentielle et législative. 

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