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Benjamin Joyeux

Journaliste indépendant et conseiller régional écolo, écologiste libertaire, altermondialiste et animaliste à tendance gandhienne.

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Billet de blog 1 juin 2022

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Assises de la Transition : « mieux vaut la sobriété choisie que l’austérité subie »

La 23e édition des assises européennes de la transition énergétique s’est ouverte à Genève mardi 31 mai. 3 jours d’échanges intenses en présence de multiples acteurs œuvrant en faveur de la transition, ancrés sur certains territoires emblématiques comme le Grand Genève. Au menu de cette édition, comment faire mieux avec « moins », ou comment faire rimer sobriété avec gaité. Tout un programme !

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Tatiana Valovaya, directrice générale de l’ONU à Genève, à l’entrée des Assises ce 31 mai © Benjamin Joyeux

*A lire en intégralité sur Librinfo74

A partir de ce mardi 31 mai 2022 et pendant trois jours, les Assises européennes de la transition énergétique (AETE 2022) prennent place à Palexpo, lieu incontournable des grands évènements de Genève, à deux pas de l’aéroport international. Pour leur 23e édition, ses assises, intitulées « Moins pour plus ! » accueillent près de 3500 congressistes autour d’une centaine d’évènements : débats, conférences, témoignages, ateliers ou encore visites de terrain. Sans oublier le Off des Assises (comme à Cannes), où du 10 mai au 5 juin tout un tas d’activités ont d’ores et déjà pris place sur l’ensemble du Grand Genève pour sensibiliser les habitant.e.s à la thématique de la transition.

Ces rencontres permettent de faire dialoguer des scientifiques, ingénieurs et experts avec des élu.e.s, des acteurs économiques et associatifs et des représentants des institutions internationales. Près de 70 personnalités nationales et internationales doivent prendre la parole au cours des 17 plénières qui rythment l’événement pour échanger sur la transition énergétique des territoires et le changement climatique.

C’est en 1999 qu’ont été lancées les premières AETE par la Communauté urbaine de Dunkerque en partenariat avec l’ADEME, rejointes par Bordeaux Métropole et le Grand Genève, devenant rapidement le rendez-vous annuel incontournable de tous les acteurs territoriaux européens mobilisés pour la transition énergétique. Un peu le pendant pour les territoires de ce que sont les COP pour les gouvernements.

Un territoire emblématique

Métropole de plus d’un million d’habitant.e.s, le Grand Genève est un territoire très spécifique, à cheval sur la frontière franco-suisse, incluant la capitale internationale siège européen des Nations Unies, à laquelle s’ajoutent 209 communes suisses (canton de Genève et district de Nyon) et françaises (départements de l’Ain et de la Haute-Savoie). Le dynamisme économique de Genève et ses salaires très attractifs attirent quotidiennement environ 100 000 travailleurs étrangers, les fameux « frontaliers », posant ainsi à ce territoire de très grandes problématiques en termes d’inégalités, de mobilité, de logement, d’aménagement du territoire et de préservation des ressources. Les inégalités sont particulièrement criantes sur ce bassin de vie, avec une ville comme Annemasse classée quatrième commune la plus inégalitaire de France en 2021, derrière Neuilly, Paris et Boulogne-Billancourt[1].

Le Grand Genève est ainsi totalement emblématique du principal enjeu de la transition écologique tel que décrit par un certain nombre d’intervenants en ce premier jour des Assises, celui de la démocratie et de la justice sociale.

* La suite sur Librinfo74

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