Il déclare 400 000 adhérents et bénéficie d'une accréditation comme Organisation non gouvernementale auprès de l'Organisation des Nations unies, l'UNESCO, l'OSCE, l'Organisation des états américains, le Parlement latino-américain et le Conseil de l'Europe. Son but social :
Le Centre Simon Wiesenthal est une organisation juive internationale qui se consacre aux droits de l'homme, lutte contre l'antisémitisme, la haine et le terrorisme, assure la promotion des droits et de la dignité, appuie Israël, défend la sécurité des Juifs du monde entier et enseigne les leçons de l'Holocauste aux générations futures.
Une douzaine de titres ce 13 août sur la page d'accueil de son site :
- Le Hamas utilise les habitants de Gaza comme boucliers humains
- Une intervention pour débaptiser un lieu-dit près d'Orléans nommé "La mort aux Juifs"
- Les actes jugés antisémites durant les manifestations pro-Gaza en France
- Une réponse à ceux qui défendent le Hamas
- Félicitations à la Maison Blanche pour l'intervention en Irak
- Intervention contre le soutien apporté par une organisation d'étudiants californiens à l'initiative Boycott, Désinvestissement et Sanction (BDS )
- Deux vidéos : un rabbin dénonce le traitement particulier infligé à Israël dans l'actualité et une roquette tirée par le Hamas à partir d'une zone résidentielle densément peuplée
- Le Centre salue le président Obama pour l'aide d'urgence apportée à la défense d'Israël contre les attaques de roquettes.
- L'armée israélienne met la main sur le manuel de combat du Hamas qui explique les avantages de l'utilisation de boucliers humains
- Un article consacré au suédois Raoul Wallenberg qui a sauvé 100.000 juifs hongrois durant la Deuxième guerre mondiale. Occasion de signaler la multiplication des actes antisémites en Suède
- Critiques des actes antisémites attribués à Nicolas Maduro, successeur du président vénézuélien Hugo Chavez
- Appel au président Obama à agir contre le président turc Erdogan qui a comparé l'attaque israélienne de Gaza aux actes de Hitler
On l'aura compris : les crimes nazis sont un prétexte à une activité consacrée en grande partie à la défense de la politique israélienne.
Une mention particulière pour l'intervention relative au lieu-dit situé dans le Loiret. De toute évidence, alors que le massacre de Gaza émeut beaucoup de monde et provoque des débats sur la nature de l'état d'Israël, cette organisation éprouve le besoin de faire du vent autour d'une "grave question antisémite". Notons que l'article traduit le vocable français La mort aux Juifs par l'anglais Death to the Jews qui signifie carrément Mort aux Juifs. On comprend l'émotion qui peut saisir le lecteur anglophone.
Les noms de lieux remontent souvent à la nuit des temps* et peuvent refléter des événements qui s'y sont produit. Il est donc possible que ce hameau ait été jadis le cadre d'un meurtre. Dès lors, changer son nom reviendrait à en effacer la mémoire. Il serait plus judicieux de la part du Centre Simon Wiesenthal de financer une étude historique consacrée à l'origine de ce vocable.
* Le site de Villejuif en banlieue parisienne précise qu'aucune trace de population juive n'y a été trouvée et que son nom proviendrait plutôt d'une villa gallo-romaine qui aurait appartenu à un certain Juvius ou Juveus. Reste à comprendre pourquoi ce Juve est devenu précisément juif.