Vers le milieu des nombreux commentaires suscités par l'article Oslo, 20 ans après : il n’y a jamais eu de processus de paix
mis en ligne le 12 septembre et au détour d'un échange au sujet de la Déclaration Balfour, je tombe un peu éberlué sur un classique de l'antisémitisme.
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14/09/2013, 20:09 | PAR ERIC SIMON EN RÉPONSE AU COMMENTAIRE DE SETH LE 14/09/2013 À 14:33
il faut savoir aussi que cette "déclaration" a été obtenu suite à un chantage des rothschild sur les français et britanniques de faire rentrer les USA en guerre, suite aux conséquences de la révolution rouge financée par Rothschild Jacob Schiff (Khun and Nagel) et Warburg (tous actionnaires de la Federal reserve) et du retrait commandé des troupes russes du front de l'est. Les Warburg étaient aussi des sionistes juifs, financiers du Kaiser et de l'industrie métallurgique allemande et il leur fut facile de freiner l'effort de guerre allemand et les Rothschild via Churchill organisèrent l'épisode du Lusitania pour faire basuler la neutralité US vers l'entrée en guerre aux côtés e la France et de l'Angleterre.
Les mêmes, (Rothschild Warburg) organisèrent grâce au diktat du traité de Versailles, la réorganisation industrielle et chimique de l'allemagne par IG Farben qui fut le meilleur élément de l'arrivée au pouvoir du nazisme, nazisme qui força à l'exode des juifs vers ... Israel!
Le sionisme est-il le fossoyeur du peuple juif?
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En résumé, la banque Rothschild aurait financé la Révolution bolchevique afin de priver la France et le Royaume-Uni de leur allié russe dans le but de les obliger à solliciter l'entrée en guerre des États-Unis, celle-ci étant conditionnée à leur soumission aux objectifs du Mouvement sioniste. Les mêmes Rothschild auraient fomenté la destruction du paquebot Lusitania par la flotte allemande, afin de provoquer l'engagement américain. Ils auraient freiné l'effort de guerre allemand pour offrir la victoire de 1918 à ceux qui avaient promis par la Déclaration Balfour, de constituer le Foyer national juif. Ils auraient ensuite favorisé la montée du nazisme afin de précipiter l'émigration juive vers la Palestine. Plus loin, notre commentateur affirmera que la même Banque Rothschild serait aujourd'hui derrière les principales entreprises de radicalisation religieuse : sionisme, Opus Dei, fondamentalisme protestant et al-Qaida.
Pour esquiver l'accusation d'antisémitisme, notre commentateur affirme qu'il ne parle pas des Juifs mais de la Banque Rothschild et de ses vassaux sionistes. Mais qui pense-t-il tromper lorsqu'il présente ce fleuron de la banque juive comme un Deus ex machina dont les politiciens portant des noms à consonnance juive et certains autres seraient les serviteurs zélés depuis le début du XIXe siècle jusqu'à nos jours, qu'il reproduit les modèles de la propagande antisémite d'avant-guerre sur lesquels les nazis fondaient leur haine des Juifs qui selon eux, contrôlaient les démocraties occidentales et avaient programmé la destruction de l'Allemagne ?
Évidemment, ces explications complotistes ont la vertu de la simplicité et font l'objet d'une littérature abondante quoique souvent marginalisée. Banque juive, politiciens stipendiés, presse aux ordres : l'omnipotence juive se développe dans l'espace et dans le temps. À quoi sert que des historiens s'usent les yeux sur des mètres cubes d'archives et mobilisent les instruments conceptuels des sciences humaines afin de mettre en lumière le jeu des forces productives, des groupes sociaux, des ressources naturelles, des alliances et des rapports de force, si un histrion peut livrer à un lectorat paresseux, une explication limpide et excitante de l'histoire du monde.
Et cette paresse devient une vertu. Lorsque je critique le simplisme de ses raisonnements et que je lui oppose les travaux des historiens, mon interlocuteur me rétorque :
"les enrobages pompeux foireux sont (parfois) des pièges à cons qui satisfont les égos qui s'amusent à les décortiquer".
Voilà les besogneux papivores envoyés soigner leur égo dans des travaux plus utiles.
Le surlendemain, le mensonge vole au secours de la paresse :
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16/09/2013, 15:47 | PAR ISHTAR* EN RÉPONSE AU COMMENTAIRE DE BERJAC LE 16/09/2013 À 15:20
INFOS +++
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Les medias appliquent la vieille règle maçonnique du silence médiatique autour de ce document à valeur historique d’"Alexandre Soljenitsyne, Deux siècles ensemble, tome I & II, Juifs et Russes pendant la période soviétique" , Fayard Paris 2002.
Une œuvre documentaire monumentale fondée sur les archives accessibles après la perestroïka.
Aucune critique dans la presse quotidienne n’a transpiré, pas plus dans les grands Hebdos, encore moins sur les grandes radios…. et bien sûr RIEN dans les émissions TV...
Pourquoi l’ensemble des medias a-t-il occulté la sortie d’un ouvrage de 1200 pages (Tome I et II) d’un prix Nobel , grande conscience actuelle vivante ?
Le crime de Soljenitsyne est d’y aborder la place et le rôle des Juifs russes dans les institutions et le mouvement bolchévique. Sujet hérétique frappé d’interdit !
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Une rapide recherche dans les archives du Monde (un article) et du Figaro (deux articles) pour se limiter à ces deux-là, montre la fausseté de cette "Info+++". Alors pourquoi inventer cette conjuration du silence selon "la vieille règle maçonnique" (on s'étonne de ne pas lire judéo-maçonnique), sinon pour convaincre les crédules qu'à l'image de la Banque, la Presse est contrôlée par les Juifs qui imposent partout leurs intérêts obscurs ?
L'antisémitisme et la propagande israélienne : un ménage harmonieux
Les périodes de crise économique et sociale où tout le monde souffre et où les solutions politiques se démonétisent les unes après les autres, font la fortune de cette littérature paranoïaque qui attribue l'incapacité du monde à émerger de la crise, à l'action souterraine de minorités manipulatrices. Par ailleurs, la puissance du lobbying israélien et sa capacité à influencer la politique américaine au Moyen-Orient (un lobbyiste pro-israélien affirmait il y a deux ans que l'AIPAC contrôle 85% des parlementaires américains) est de nature à ouvrir la porte aux jugements à l'emporte-pièce.
Et puis, que reprocher à ceux qui associent les Juifs à l'injustice lorsque la propagande israélienne elle-même justifie par le droit légitime du "peuple juif", la spoliation de 60% du territoire de Cisjordanie, le meurtre comme "terroristes" de ceux qui se défendent et la diabolisation comme "antisémites" de ceux qui le contestent.
Enfin, il faut savoir que s'il révèle la séduction des solutions de facilité, ce genre de débordement idéologique constitue une aubaine pour la propagande israélienne. Celle-ci fonde en effet une grande partie de son argumentation sur le mythe d'un antisémitisme gravé dans le génome culturel des non-juifs et donc sur la nécessité d'un refuge dans la Terre Promise même si l'on doit pour cela commettre quelques injustices aux dépens des palestiniens. Les manifestations d'antisémitisme sont méthodiquement collationnées, documentées et recyclées dans la propagande. Des intellectuels y font carrière, par exemple Pierre-André Taguieff qui a consacré des milliers de pages à prouver que l'empathie à l'égard des Palestiniens n'est que le camoufflage d'un authentique antisémitisme passé après la Deuxième guerre mondiale de l'extrême-droite vers l'extrême-gauche mondialiste.
Une prière à Géraldine Delacroix : ne dépubliez pas les écrits incriminés : de quoi aurais-je l'air si vous me privez de mes exemples ?