Cela fait longtemps que je n'ai pas donné de nouvelles du combat que je mène depuis trois ans pour défendre un lieu de Vie et d'accueil (LVA), celui des Bruyères à Frontenaud, en Saône-et-Loire, qui reçoit des jeunes en difficulté, et dirigé par M. Jean-Claude ROSSI, combat contre une coalition de fait entre le Conseil Départemental, et son service de l'ASE, dont j'ai été, c'est cocasse, autrefois le directeur, la gendarmerie, et le parquet de Chalon-sur-Saône. Rude combat, qui connait bien des rebondissements, contre une omerta très organisée. Aujourd'hui, certains évènements me poussent à croire que la chape de plomb est enfin près de sauter ! Au bout de plus de trois ans d'avanies, ce ne serait pas trop tôt !
Une synergie de stupidités aboutit à une catastrophe dont les responsables veulent dissimuler les conséquences
Le 22 octobre 2019, après une série de bourdes placidement additionnées mais aboutissant finalement à une remarquable synergie, les trois institutions avaient abouti à faire fermer, pour des raisons fumeuses, et en urgence, ce Lieu d'Accueil. Furent raflés avec force gendarmes quatre gamins terrifiés se demandant ce qui leur arrivait, cependant que les jeunes majeurs refusaient de suivre puis scandalisés, défendaient devant les caméras de FR3 leur LVA, niant farouchement y avoir subi la moindre maltraitance. En outre, une ado encore mineure avait échappé à l'opération, car elle était ce jour-là en stage, et abondait dans le même sens que les majeurs sur Youtube. L'opération, quasi-militaire spéciale, censée être autant salvatrice que l'invasion de l'Ukraine par Poutine, menée sans la moindre vérification préalable, apparut très rapidement, à qui ne voulait pas s'aveugler, comme un fiasco, et donc bien évidemment, comme de la maltraitance institutionnelle, non seulement à l'encontre des jeunes, mais aussi à celle du LVA lui-même. Ni les départements d'origine des enfants, ni les parents de ces derniers n'avaient même été avertis de rien ! Nul ne semble leur avoir demandé leur avis. Si doute il y avait, il aurait pu, à l'évidence, être aisément levé par un contrôle minimal préalable de l'établissement, mais aucune précaution ne fut prise !
Depuis lors, c'est-à-dire depuis plus de trois ans, additionnant l'ignoble à la stupidité, l'objectif commun des trois institutions est devenu celui de dissimuler leurs bourdes, sous couvert de « l'intérêt supérieur de l'enfant », et d'un « principe de précaution » n'ayant concrètement d'intérêt que pour leurs précieuses fesses. Depuis plus de trois ans, l'enfumage a été total, facilité par un remarquable zèle du procureur de Chalon, M. Damien Savarzeix, à poursuivre ceux qui osaient protester contre une opération injustifiable.
Le zèle curieux d'une gendarme
Le déclencheur de cette monumentale ânerie fut une "information préoccupante" (I.P.) d'une Maréchale des Logis-Chef du coin, qui croyait probablement avoir déniché l'affaire du siècle, après avoir tiré les vers du nez d'une ado en fugue qui venait de chichonner trois jours et trois nuits d'affilée dans les bras d'un petit dealer, chez lequel elle l'avait récupérée.
Or, la gamine, Alecsandra de O. , voulait justement rentrer chez ses parents depuis quelque temps, contre l'avis de son éducatrice, et elle sut se dépêtrer des nouveaux mauvais draps dans lesquels elle s'était mise, en répondant dans le sens des questions orientées que lui posait la pandore. Cette dernière s'était fait récemment volontiers abuser elle-même par des rumeurs et des ragots improbables, qu'elle avait gobés, si ce n'est recherchés avec avidité. Elle s'était même imaginé que le fils ainé du patron du LVA, Boris, était mêlé à un triple meurtre qui avait défrayé la chronique locale : piste alléchante mais totalement bidon bien entendu, et qui n'a rien donné, pas plus que d'autres ensuite.
La bourde comique mais fatale du parquet de Chalon-sur-Saône
L'adolescente gagna illico avec ses déclarations, baptisées bien trop imprudemment de « révélations » par la directrice des services sociaux de Saône-et-Loire, son retour chez elle, et, fatale erreur de la magistrate d'astreinte au parquet de Chalon, avant son départ vers la région parisienne, elle fut même confiée provisoirement à la famille du petit dealer ! Cette bourde comique très maladroite pouvait faire réagir dans les chaumières de Saône-et-Loire, surtout s'il apparaissait que les suspicions de maltraitance reposaient essentiellement sur des fariboles déjà anciennes : les dénonciations calomnieuses de deux éducateurs qui s'étaient fait virer en 2015 après avoir monté une cabale ridicule ne reposant sur rien de concret, sinon du burlesque , puis celles d'une ex-épouse du patron du LVA, à compter de 2018, qui confirma ces fariboles et en rajouta même à foison pour faire bon poids !!
Flashback : une première pantalonnade en 2015
Au printemps 2015, en effet, l'ASE 71 avait fait l'erreur de prendre bien trop au sérieux les deux zozos d'éducateurs à un point très comique, jusqu'à ce que, armé de mon simple bon sens et de mon expérience professionnelle d'ancien directeur de l'ASE 71, je démontre notamment 1 / qu'ils copulaient bruyamment, au lieu de surveiller les gamins, qui, eux, se bidonnaient, toute ouïe, derrière la porte de leur bureau, fermée à clef pour éviter un coïtus interruptus en plein élan, et 2 / que, si par ailleurs, maltraitance il y avait eu, c'était, selon des témoignages concordants, de la part de l'éducateur sur un ado. L'éducateur avait menti sur le déroulement de l'algarade, qui avait eu lieu en l'absence du patron. Ce dernier, ayant naïvement toute confiance en son collaborateur, n'y avait vu que du feu. C'était la seule erreur que l'on pouvait lui reprocher, avec l'embauche des deux zozos, qui furent trop longtemps portés sur un pavois par l'ASE. Cette dernière démontra alors une naïveté confondante, aveuglée par leur diplôme d'éducateur.
Bref, des deux « lanceurs d'alerte » de 2015, l'un était tout simplement un paranoïaque "serial fucker", qui se voyait bien devenir khalife à la place du khalife, et l'autre une nunuche un peu chaudasse, ébauche de son harem. Je dis « serial fucker », car notre vaillant limeur avait déjà eu auparavant une liaison avec une éducatrice de l'ASE 71 qui suivait un jeune confié au LVA et qu'enfin, il s'était aussi vanté d'avoir « sauté » l'éducatrice qui avait précédé sur son poste sa dernière conquête. Je dis « paranoïaque » car un mousquet pour enfant devint par la magie de son verbe, « une arme », « un pistolet », « un revolver » censé terroriser les éducateurs en l'absence du patron, alors que le jouet inoffensif avait été posé par pur hasard, le temps d'un week-end, sur le bureau qu'ils n'étaient pas les seuls à utiliser ! Par l'effet de délires successifs accumulés, et battus comme œufs en neige, le jouet deviendra même en 2019 « une arme de guerre » ! Fichtre !
L'ASE 71, manquant du plus élémentaire bon sens, ne vit pas ce qu'elle aurait dû voir immédiatement : que les éducateurs avaient un bon pet' au casque. Elle fit durer l'affaire six mois, alors que celle-ci aurait pu être réglée en moins de deux. Elle se ridiculisa profondément, sa direction au premier chef, mais bien moins cependant que le parquet de Chalon, saisi, qui, lui, attendit jusque janvier 2018 pour classer l'affaire ! J'avais cependant alerté au mois d'août 2015, Mme SAENZ-COBO, vice-procureure, de manière précise, sur le peu de sérieux de mon ancien service dans toute cette affaire. La gendarmerie, elle, avait été, cette fois-là, pourtant, à la hauteur, voyant rapidement et aisément dans tout cela une manipulation de l'éduc sur des personnes fragiles, qui en avaient témoigné. Dès juin 2015, l'opinion du gendarme KENMENOFF chargé du dossier était faite : une cabale interne. Les éléments qu'il amenait complétaient les miens. Impavide, le Directeur du Service Enfance et famille osa déclarer à ROSSI, indigné de la stupidité de l'ASE, devant témoins, dont moi-même : « vous savez bien, M . ROSSI, que l'administration ne reconnaît jamais ses erreurs » ! Ben voyons ! C'était très mal parti pour que l'ASE tirât quelque leçon de ses bourdes pourtant énormes.
La troublante volte-face d'une ex-épouse se découvrant soudain « sous emprise » depuis ¼ de siècle
Une ex-épouse de Jean-Claude ROSSI, Malika G., étant alors une familière du LVA, où elle était très bien reçue par son ex, que j'ai toujours vu aux petits soins pour elle, avait assisté à tout cela en 2015, aux premières loges, et soutenait alors, celui qu'elle appelait alors « mon cher-ex » à fond la caisse, me félicitant notamment vivement par des courriels, spontanés, que j'ai par chance, conservés, de l'aide que je lui apportais. Et puis voilà que la même se mit, en 2018, après s'être brouillée avec sa fille réfugiée chez son père, à envoyer des lettres de dénonciation, tantôt au procureur de CHALON, tantôt à l'ASE, sans trop d'effet d'ailleurs, tant ça paraissait outré, jusqu'à ce que la zélée gendarme dont je parle plus haut vienne mettre le feu aux poudres progressivement amassées, avec son "I.P." (information préoccupante) calamiteuse ! D'une addition de délires de mythomanes et de pseudo-révélations très sollicitées d'une ado un peu stone, on fit trop facilement un faisceau de présomptions. « Bon sang mais c'est bien sûr » aurait dit autrefois l'inspecteur Bourrel, qui, lui, attendait toutefois la fin de l'épisode pour prononcer sa formule fameuse !
Tardif branle-bas de combat à l'ASE 71 et au parquet de Chalon
Branle-bas de combat immédiat, chacun se disant qu'il avait peut-être merdé ! En effet, rien n'avait été vérifié jusque là des propos de l'ex-épouse, qui dataient déjà de plus d'un an ! Personne, à l'ASE, n'avait bougé le petit doigt. De l'immobilisme, on passa donc tout de go à la précipitation, très probablement pour se couvrir. Cela entraina donc, sans aucune vérification préalable de quoi que ce soit, la fermeture en urgence du LVA, avec intervention de force gendarmes, dont certains levaient les yeux au ciel, sachant depuis des années, que ROSSI faisait plutôt du bon boulot avec les gamins déglingués qui lui étaient confiés, et qu'eux-mêmes récupéraient de temps à autre, lorsqu'ils fuguaient sur un coup de tête, le LVA étant un lieu ouvert, ou commettaient quelque entorse à la loi. La pétulante gendarme ne connaissait pas le LVA, ne l'a jamais visité, mais cocha une case indiquant qu'il y avait danger à s'y rendre, d'où un déploiement de force ridicule eu égard à la situation réelle : au moins 25 personnes pour récupérer 4 gamins effrayés, en pleurs !
Une presse locale très dubitative
La presse locale, se mit sur l'affaire, alertée par ROSSI qui, s'il avait été coupable, se serait bien évidemment tenu coi. FR3 – Bourgogne vint sur les lieux, et vit qu'une connerie avait été faite, et ce, d'autant plus que la jeune fugueuse, effarée des suites de son audition par les gendarmes, nia, dans les jours suivants, au cours d'une conversation téléphonique qui fut par bonheur enregistrée par son interlocutrice, pensionnaire du LVA, avoir jamais été maltraitée, ni même s'être plainte de l'avoir été. Elle ajouta même que la gendarme lui téléphonait souvent depuis, si souvent même, que, dans un beau lapsus, elle l'appela « ma pote » ! Tout cela faisait bien désordre ! La lecture du constat d'huissier reportant la conversation est accablante pour la gendarme, surtout si on la compare avec celle du PV d'audition en gendarmerie ! Encore faut-il vouloir les lire avec suffisamment d'attention !
Une enquête préliminaire biaisée qui se transforme en plaidoyer pro domo
Eh bien, que fit le parquet de Chalon devant le beau merdier qu'il avait déclenché ? Je vous le donne en mille : il confia l'enquête préliminaire à la gendarmerie du lieu, et c'est la gendarme même qui, étant donc sur les starting-blocks depuis quelque temps par rapport au LVA, avait déclenché ce beau bouzin, sur de pseudo-infos dont elle n'avouait pas la source, qui mena l'essentiel de l'enquête ! Son « I.P. » , en elle-même, d'ailleurs, ne justifiait nullement une intervention en urgence, mais il est probable qu'elle ait susurré d'autres éléments fumeux provenant de sa source inavouable, pour donner à la magistrate d'astreinte, au bout du fil, le sentiment qu'il y avait un danger pour la gamine à retourner au LVA.
Dès lors, après un trop visible fiasco à la fois du parquet et de la gendarme, l'enquête préliminaire décidée par le parquet ne pouvait, tout naturellement, que tourner à un plaidoyer pro domo tant pour l'un que pour l'autre. Jean-Claude ROSSI était forcément coupable de quelque chose ! Il suffirait de trouver de quoi ! De son côté, le président ACCARY, bien qu'ayant compris, lui, tout de suite, qu'il n'y avait rien dans le dossier, et que ses services de l'ASE avaient merdé grave, soutint cependant ses troupes sans barguigner, mettant en avant hypocritement le fameux « principe de précaution », et le fumeux « intérêt supérieur de l'enfant » devenus trop souvent, en Saône-et-Loire comme ailleurs, des excuses faciles pour toutes les erreurs de l'ASE. Si le même Pdt ACCARY avait été moins benêt en 2015, exigeant de l'ASE 71 un bilan des erreurs alors déjà commises, on n'en serait bien évidemment pas arrivé là, et on peut comprendre sa gêne. Mais sa première mission est officiellement, que je sache, la protection de l'enfance, et non celle de ses troupes lorsqu'elles se sont plantées.
« Petites mains », ou grosses paluches ?
Pour avoir eu moi-même au téléphone, fin octobre 2019, quelques jours après la rafle, la gendarme en question qui avait dégainé une IP plus vite que son ombre, je puis vous dire qu'elle n'en menait pas large : alors que je lui expliquais que tout cela était la suite de la cabale de 2015, digérée ni par l'ASE, ni par le parquet, elle me dit, réduisant son rôle, d'une petite voix, alors que je faisais l'âne pour avoir du son : « nous ne sommes que de petites mains » ! Si petites que ça ? L'audition de l'enregistrement dont je parle plus haut, et que nous n'avions pas encore, permet d'en douter ! De grosses paluches, serais-je plutôt tenté de dire ! Nous ne découvrîmes que plus tard, ROSSI et moi, qu'elle avait commencé d'enquêter sur le lieu de vie depuis déjà plus d'un mois. J'aurais en fait, mieux fait de me taire et de même feindre de croire qu'elle avait découvert enfin le pot aux roses. Alors qu'elle devait m'entendre, elle remit un premier rendez-vous, puis je n'eus plus la moindre nouvelle d'elle : silence total ! Je compris très vite qu'elle avait réalisé qu'elle s'était plantée magistralement, que mon témoignage pouvait le démontrer, et que dès lors, elle se débrouillerait pour ne jamais m'entendre. Je ne me trompai pas sur ce point !
Un bobard qui fit de l'effet !
Par quel miracle en effet la gendarme a-t-elle pu en dire autant à la jeune fugueuse ? notamment que « ça durait depuis de années » (quoi, « ça » ? C'est encore un mystère, plus de 3 ans plus tard ! ) et surtout lui balancer ce bobard énorme, selon lequel l'ex-femme du patron du LVA, Malika G., avait été pensionnaire de ce LVA ? En fait, Malika n'avait fait que passer un mois et demi de vacances, à l'été 1997, alors qu'elle avait 15 ans et demi, dans ce qui n'était encore qu'un « Centre Equestre », ce qui était très différent !
Ce bobard, bien évidemment propice à tous les fantasmes d'ordre sexuel, fit son chemin, puisque, dans la synthèse finale d'enquête, rédigée par l'Adjudant-Chef TH., les 45 jours de vacances au Centre Equestre des Bruyères à l'été 1997 se transformèrent même en « plusieurs années de placement au LVA » ! Rien ne justifiait une telle erreur, puisque des éléments dans le même dossier, et même les propos de Malika G. l'infirmaient très clairement, mais elle eut un effet destructeur énorme, très prévisible, et que j'avais d'ailleurs prévu, les fantasmes balayant les réalités bien plus simples. Ce fut un exemple parmi d'autres qui démontrent un effet « boule de neige », qui est la marque de toute cette pitoyable affaire de cornecul, dans laquelle se noyèrent tant la gendarmerie, que l'ASE 71, et le parquet de Chalon-sur-Saône.
Des auditions déclarées « prioritaires », retardées, puis carrément supprimées
Les gamins que l'on avait voulu « sauver » auraient dû être entendus en priorité, c'était même la première instruction, raisonnable, de la Vice-Proc, Mme SAENZ-COBO, or, plus de trois ans plus tard, sur un total limité de 7, il en reste qui ne l'ont toujours pas été ! Pour peu que, devenus majeurs, l'on ne retrouve pas leur trace, ce sera fort pratique : pour sauver la face, on pourra toujours prétendre que des éléments sérieux de suspicion n'ont pas pu être vérifiés !
Par ailleurs, je devais être entendu moi-même, qui me tenais pleinement disponible : mon audition prévue fut donc d'abord retardée, dans un premier temps, puis jugée finalement inutile par les gendarmes. Pardi, comme je tirais déjà à boulets rouges bien ajustés sur tout ce beau monde dans des billets de mon blog sur Médiapart, les braves pandores voyaient bien que mon témoignage n'irait pas dans le seul sens qu'ils souhaitaient donner à l'enquête, celui d'une culpabilité du patron du LVA, seule issue leur permettant de gommer a posteriori, par un happy end miraculeux, la monumentale bourde de leur collègue.
Il a fallu un an tout juste pour que Jean-Claude ROSSI lui-même fût enfin entendu ! Un an pendant lequel des délirants purent baver impunément ad libitum sur son compte, sans même qu'il puisse objecter quoi que ce soit qui les eut coupés dans leur élan ! Et il ne lui fut alors laissé que quatre heures pour s'expliquer devant l' adjudant-chef TH. un peu lassé, mais à l'opinion déjà faite : « il n'y a pas de fumée sans feu ! » (sic!). Diagnostic imparable ! Sherlock Homes n'a qu'à bien se tenir !
Le tableau dantesque d'un LVA par des gendarmes qui ne l'ont jamais visité
Or, le LVA faisait plutôt l'admiration de la plupart de ceux qui le connaissaient véritablement. Il avait fait l'objet d'un rapport d'inspection très élogieux en 2014, (« élogieux », fut curieusement traduit par « éloquent » dans le rapport de synthèse de l'enquête préliminaire, ce qui pouvait laisser entendre le contraire). Il devint cependant, dans la synthèse bâclée de l' adjudant-Chef TH., qui n'y a jamais mis les pieds, quasi dantesque : un « patriarche » « dogmatique », quasi-gourou dominant une famille de semi-tarés, dépendant de lui, imposait son « Diktat » à son entourage, le terrorisant. Son ex-épouse, bien que séparée depuis fin 2007, puis divorcée depuis février 2012, prétendait avoir été « sous son emprise » depuis l'âge de 14 ans, avant que ses yeux se décillent : je ne vous décris pas ce qu'elle est censée avoir subi, mais c'est suffisamment épicé pour attirer le chaland. En pleine période #MeToo, même si c'était fort grossier, c'était cependant très habile, car il est désormais de très bon ton d'accorder une présomption de vérité aux discours de toutes les femmes, même si elles peuvent, en réalité, tout autant qu'un homme, ni plus ni moins, mentir comme un arracheur de dents.
« Pas de fumée sans feu » !
Bref, le résultat de cette enquête partiale et foutraque, fut que les gendarmes lassés, puis le Procureur de Chalon-sur-Saône, Damien SAVARZEIX, finirent par se trouver en face d'un imposant dossier ressemblant largement à un tas de merde, contrebalancé paradoxalement par des témoignages majoritairement très louangeurs d'anciens pensionnaires, parfois effarés des questions insistantes posées, qui ne correspondaient nullement à leurs bons souvenirs . Aucun des quelques pensionnaires raflés en octobre 2019 ne s'est plaint de quoi que ce soit. Aucun département d'origine non plus. Aucun jeune n'a disposé d'un avocat.
C'est la raison pour laquelle la synthèse de l'enquête préliminaire ne put que conclure finement, pour sauver la face, qu'il n'y avait "pas de fumée sans feu "! Retour au Moyen-âge : ne manquaient que les ordalies, la poire d'angoisse, et pourquoi pas ? La roue ! Comment une enquête fondée sur une idée fixe aurait-elle pu avancer sérieusement ?
Diffamateurs ou lanceurs d'alertes indignés ?
Le patron du LVA, et moi-même, nous étant gaussés dans nos blogs sur Médiapart de cette calamiteuse enquête, la gendarme, présentée par sa hiérarchie comme au dessus de tout soupçon, alertée par l'ex-épouse de ROSSI, Malika G. qui lisait volontiers mes billets, nous attaqua même pour diffamation par voie de presse, et dénonciation calomnieuse, puisque nous avions alerté l'IGGN. Celle-ci se défaussa, arguant qu'il lui fallait l'accord du magistrat enquêteur. Cependant, dès le mois de juin 2020, une seconde audition de la jeune fugueuse avait confirmé le contenu de l'enregistrement de sa conversation avec sa copine du LVA, et démontrait qu'elle n'avait nullement été maltraitée : elle disait même plutôt du bien de ses pseudo-tourmenteurs, et se déclarait lassée des « mensonges ». Tout cela devenait bien gênant !
Téléphone arabe entre magistrats
Croyez-vous que pour autant cela aurait retenu le bras du procureur de Chalon ? Eh bien non, pas du tout ! Au contraire : le parquet qui avait déjà tant merdouillé dans l'affaire, sauta sur l'occasion pour essayer de nous faire fermer notre gueule. Et le corporatisme naturel du milieu judiciaire fit son effet : forcément, tout n'avait pu fonctionner que dans le meilleur des mondes, puisque la gendarme instruisait selon les instructions du parquet ! Et il n'était bien entendu pas question, pour les braves juges tant en première instance qu'en appel, de s'interroger sur le bien fondé des décisions de leurs petits camarades, qui ne pouvaient être qu'excellentes, et d'une bonne foi insoupçonnable ! Le téléphone arabe entre magistrats marcha à pleins tubes, et nous fumes condamnés : condamnation cependant pas définitive, puisque nous nous pourvoyons en cassation. Tout cela s'est passé dans la même cour d'appel qui connut il y a peu un magistrat haut placé qui avait proposé sa propre fille sur un site échangiste : c'est dire si on y est perspicace, et si les magistrats y sont immaculés !
Une parodie de justice
Le spectacle de la justice en action fut effarant. Nous nous sommes trouvés en face de magistrats qui avaient à peine examiné le dossier, n'en retenant que le fait que nous nous attaquions à des fonctionnaires forcément incapables de la moindre erreur, et censément, de par leur statut même, d'une bonne foi et d'une honneteté sans faille. Ils furent en outre, la rhétorique n'étant plus enseignée, imperméables aux subtilités de la langue française. Ainsi, j'entendrai répéter, tant par un Président outré, que par le ministère public plusieurs fois, que j'accusais les gendarmes de mon département de fumer des substances illicites, ce qui me faisait passer, bien entendu, pour un imbécile, alors que n'avais fait qu'écrire ceci, qui est tout de même bien plus nuancé : " c'est à croire que...", ce qui n'est tout de même pas tout-à-fait la même chose, surtout dans une affaire où la liberté d'expression, dont se gargarise notre démocratie, est en jeu. Bref, pour ce qui me concerne, ils furent persuadés d'avoir débusqué un retraité de la fonction publique territoriale qui avait tourné Ravachol, et donnait dans un scandaleux délire anti-gendarmes, alors qu'ils n'avaient eu en face d'eux, plus simplement, qu'un ex-professionnel expérimenté de la protection de l'enfance, juste un peu moins con que la moyenne, ce qui, par ces temps, n'est pas même un exploit.
#MeToo en arrière plan ! Haro sur les mâles !
En plus de cela, j'avais, sans le savoir, sur les endosses, des millénaires de domination masculine. Si je soutenais le patron du LVA, c'était bien entendu parce que j'étais son ami : la complicité entre mecs, on voit bien ce que ça donne, forcément, aux dépens des femmes. Une présidente, qui avait avoué honnêtement, ce qui m'avait fait plutôt bon effet sur le moment,( étais-je naïf !), ne pas avoir encore lu l'épais dossier que je lui avais transmis, lequel démontrait, point par point tout ce que j'ai exprimé plus haut, mais qui me promit cependant de le lire, ce que je crus tout aussi naïvement, me fit observer que je n'étais pas tendre avec les femmes : je lui répondis que n'était pas de ma faute s'il y avait beaucoup de femmes dans cette affaire. Et la gendarme à qui j'avais eu le malheur de dédicacer, sur mon mur facebook, une caricature assez marrante représentant une vache revenant du salon de l'agriculture avec une pancarte « MeuhToo », après s'être trop fait tâter la croupe, tendait, indignée, aux magistrates et magistrats compatissants, ce qu'elle considérait comme la preuve que je la comparais à un bovidé, ce qui, croyez-moi ou non, était, à ce moment là du moins, totalement faux . Ne l'ayant jamais vue auparavant, n'ayant entendu qu'une petite voix apeurée au téléphone, je l'aurais imaginée, tant qu'à faire une comparaison animalière, plutôt en biquette fragile. L'ayant examinée de près depuis, je réalise que j'ai gaffé, mais en quoi suis-je responsable des complexes que lui donne peut-être sa cellulite, que j'ignorais alors, car elle ne nous fut révélée qu'à l'audience, grâce à un pantalon civil collant à sa peau d'orange Thomson ? Devrais-je être responsable de ses complexes et de ceux de toutes les femmes ? Devais-je payer pour des millénaires de patriarcat ? Eh bien oui !
Où je deviens, en sus, un pseudo gauchiste médiapartien, et discriminé parce que sourd !
J'ajoute que mon blog étant hébergé par Médiapart, j'ai dû passer pour un affreux gauchiste, alors que je n'ai cessé, depuis des années, de me gausser de la secte médiapartienne ! Il suffit, pour s'en convaincre, de lire certains de mes billets, décalés, plutôt féroces, le premier dézinguant même très lucidement Mélenchon.
Bref, les audiences furent une clownerie pitoyable. Pour corser la chose, étant dur de la feuille, les ans en étant la cause, je ne comprenais guère que la moitié de ce que me disaient, de derrière leur masque, les magistrats. Je les avais avertis pourtant, mais ils ne faisaient guère d'effort pour parler près de leur micro, le rapprochant très vaguement du sommet de leur occiput. A quoi bon, puisqu'ils s'entendaient eux-mêmes entre eux ? Ainsi, durant toute une audience, je n'ai pas compris un traitre mot des questions que me posait, du reste aimablement, le président derrière son masque ! Et je me fis même traiter d' « avachi » par une magistrate BCBG avec carré Hermes, qui m'avait eu visiblement d'entrée dans le pif, parce que je me penchais en avant à la barre pour essayer de ne pas perdre le moindre mot de ce que disait mon co-accusé ! Méritais-je à bientôt 75 ans cette humiliation ? "N'ai-je donc tant vécu que pour cette infamie ", comme disait Don Diègue ?
« Sur la sellette ! »
Assurer sa défense dans ces conditions, face à une corporation a priori hostile, imbue d'elle-même et pétrie de préjugés, demande l'appui de tous les saints du calendrier, en commençant par Sainte Rita. Et à l'issue de cette farce, qui s'est soldée par de coûteuses condamnations, qui me mettront au pain sec pendant des années si elles deviennent définitives, je n'ai pas décoléré durant des mois, écoeuré, et c'est pourquoi je suis resté quasi muet sur le sujet : j'aurais fini par insulter ces magistrats dont je me faisais, très naïvement, une bien plus haute idée. Or, ils sont aussi intouchables que jadis la statue de Jupiter. La justice, pensez-donc !
Je saisis pleinement maintenant ce que veut dire « être sur la sellette ». La sellette, ce petit tabouret bas qui rabaissait autrefois le prévenu, le présentant humilié, fers aux pieds devant ses juges, n'existe plus, mais certains magistrats d'aujourd'hui, par leurs manières, leur mépris, savent bien le ressusciter ! Ils n'ont même pas vu la gueule que tu as, cachée par un masque en période de covid, mais de toute manière, ils n'en ont pas besoin : tu as une gueule de coupable, et pas question que tu la ramènes ! Tu es sourd ? Tant pis pour toi ! Et pourquoi ne pas être aveugle aussi, tant qu'à faire, puisque ces magistrats, qui sont à 5 mètres de toi, en surplomb, ne ratent pas une occasion de te rappeler sèchement qu'il n'est pas question que ton masque glisse sous ton nez, même si tes lunettes sont embuées ! Les mêmes se gardent bien, cependant, de faire la même remarque désagréable à l'avocat général rencontrant la même gène : c'est à croire que les postillons d'un prévenu sont bien plus dangereux que ceux du représentant du parquet, pourtant plus proches. Bref, j'ai pu goûter jusqu'à la lie la violence des préjugés, du mépris et de la désinvolture de certaines gens de justice. Je ne les mets pas tous dans le même panier, mais, en l'occurence, globalement, ce ne fut pas joli-joli !
Un avocat général abusant de la prétérition autant que du téléphone
Par charité chrétienne, je me garderai de rappeler que l'avocat général, pourtant arrivé à la deuxième affaire qu'il avait traitée me concernant, semblait n'avoir toujours pas compris l'essentiel, ayant lu probablement les dossiers en diagonale. C'était le même qui m'avait taxé d'entrée de jeu, d'avoir accusé les gendarmes du département d'être des toxicomanes. « A croire » qu'il ne savait pas lire ! (ce qui ne veut pas dire - dois-je encore le souligner ?- que je le traite d'analphabète, bien entendu, pas plus que je n'ai traité de toxicos les gendarmes de Saône-et-Loire). En revanche, il sut jouer habilement, comme je viens de le faire, mais lui, de manière scandaleuse, de la prétérition, cette figure de style qui consiste à annoncer qu'on ne va pas parler d'une chose tout en en parlant malgré tout : et ce dont il parla, tout en prétendant hypocritement se refuser à l'aborder, provenait à l'évidence du téléphone arabe avec un ou une collègue du parquet de Chalon, à l'évidence fort gêné(e) par nos critiques de son action ! C'est ainsi qu'il sut habilement amener « une machoire cassée », absente du dossier, et résultat bien exagéré d'une algarade qui coûta en fait deux dents à un pensionnaire il y a 20 ans, sans préciser, bien entendu que cet élément était rapporté par un individu rameuté avec d'autant plus de facilité par l'ex-épouse finaude de ROSSI qu'il lui avait avoué auparavant dans un texto se masturber en pensant à elle. Bien sûr, il était hors de question de préciser en défense ces circonstances un peu spéciales sur un fait remontant à 20 ans et donc de toute manière prescrit, puisque l'avocat général venait de dire que ce n'était pas le sujet ! Bref, quel beau bal de faux-culs, au total !
Un miracle finalement laïque !
Et puis, sans que, mécréant, j'aie eu besoin de faire appel à Sainte Rita, voici qu'a eu tout de même lieu un quasi miracle après cet océan de stupidité obtuse et de préjugés à quatre sous.
Fin juin 2022, je me décidai à écrire au nouveau colonel de gendarmerie, arrivé à l'été 2021, lui exposant avec beaucoup de précisions en quoi ses subordonnés avaient eu un comportement curieux, et lui demandant surtout ce qu'étaient devenus mes courriels, et un témoignage de 25 pages dactylographiées que j'avais envoyé à la gendarmerie en charge du dossier, le 13 août 2020, avec accusé de réception, et que l'on ne retrouvait curieusement pas dans le dossier.
Je n'avais eu jusque là de la hiérarchie de la valeureuse gendarme au dessus de tout soupçon aucune réponse, et je m'en étonnai donc auprès du nouveau patron de la gendarmerie au niveau départemental, qui, lui, n'étant sur son poste que depuis un an, était donc innocent de tout dans cette affaire, ce qui n'avait pas été tout-à-fait, semble-t-il, le cas de son prédécesseur. Eh bien, au bout d'un mois, j'ai reçu une réponse courte, mais cependant civile : « J'ai pris connaissance de votre courrier en date du 30 juin 2022. Celui-ci a appelé toute mon attention pour appréhender votre demande quant à des témoignages qui se seraient"évanouis". A ce jour, une enquête est en cours et a été confiée à un service spécialisé sous l'autorité d'un juge d'instruction. J'ai utilement transmis votre courrier aux enquêteurs de ce service. Par ailleurs, les gendarmes de Louhans ne sont plus en charge des investigations. Etc... »
Même si c'est prudentissimement laconique, éludant toute réponse très précise par rapport aux curieuses disparitions de mes témoignages, cependant « c'est énorme », comme dirait Fabrice LUCHINI ! Car cela signifie au minimum qu'après plus de deux ans et demi de stupidités accumulées et de bunkerisation, on a enfin fini par se rendre compte, au parquet de Chalon, enfin libéré de la pesante présence du Procureur Damien SAVARZEIX, muté à Grasse, que la mascarade avait peut-être assez duré, et qu'on avait vraisemblablement fait une sacrée boulette en confiant l'enquête préliminaire à une équipe de bras cassés avant tout soucieuse de dissimuler son erreur d'avoir sonné le tocsin pour un pet de lapin.
Un peu plus, pourtant, on était parti pour tourner de nouveau en rond !
Il convient de préciser qu'en janvier 2022, j'avais été finalement convoqué, ainsi que le patron du LVA, par rapport à une nouvelle plainte, semble-t-il, de la même candide gendarme, et je devais, ainsi que le patron du LVA, tenez-vous bien, être entendu par son ancien supérieur hiérarchique, le même adjudant-chef TH., qui avait rédigé la calamiteuse synthèse de l'affaire précédente : cela voulait dire que l'on allait tourner, une fois de plus, en rond ! Cet entre-soi gendarmesque devenait proprement hallucinant !
Nous avons refusé de nous exprimer devant lui, expliquant pourquoi, et depuis, nous n'avions plus eu aucune nouvelle, jusqu'à cette lettre du nouveau Colonel qui chapeaute la gendarmerie départementale, qui m'annonce donc que « les gendarmes de Louhans ne sont plus en charge des investigations. » ENFIN ! Pas trop tôt !
Mais qui donc a « étouffé » mes témoignages ?
Je dois dire que lorsque j'ai demandé à l'adjudant-chef TH, d'ailleurs poli et même affable, que j'avais en face de moi en janvier 2022, ce qu'était devenu mon témoignage de 25 pages datant d'août 2020, il eut l'air bien ennuyé, un peu coincé aux entournures même, et il me répondit qu'il ne l'avait jamais vu ! Je veux bien le croire, mais alors, qui donc, dans la gendarmerie de Saône-et-Loire, a été assez couillon pour le faire disparaitre, espérant que je n'allais pas moufter, si bien entendu, il n'est pas totalement interdit d'envisager dans notre beau pays qu'il puisse y avoir quelques couillons dans la gendarmerie ? Cela reste encore un mystère, que « le service spécialisé sous l'autorité d'un juge d'instruction » à qui mon courrier a été « utilement transmis » devrait élucider en priorité s'il veut accélérer son enquête : il lui suffira ensuite, avec un peu de courage quand même, car cela risque de mettre en cause le comportement de collègues, de tirer le fil... Le nouveau colonel est resté assez prudemment évasif sur le sujet, mais au moins a-t-il pris la question au sérieux, et pris ses responsabilités, en quoi je lui suis très reconnaissant.
Un « chevalier blanc », vu par une vieille rosse, que je prenais à tort, pour une paisible haquenée.
Une juge quelque peu légère, qui se reconnaitra peut-être, a motivé essentiellement sa condamnation, qui fut la mienne, par le fait que je me prenais pour "un chevalier blanc", comme si cela pouvait être un argument juridique de quelque poids. Mais si, justement, sans être immodeste, j'étais un chevalier blanc ? Après tout, ça peut exister, un chevalier blanc, même si c'est rare, surtout dans l'administration, où la souplesse d'échine est gage de réussite ! Mon ami Jean-Claude ROSSI, le patron du LVA, lui, dit en rigolant que je suis son Colonel Picquart. C'est plutôt bien vu, il me semble, mais ledit Colonel Picquart aimerait bien passer à autre chose, et pouvoir dormir enfin tranquillement sans être submergé par une colère qui ne l'a pas quitté depuis plus de trois ans, lui ôtant largement le sommeil.
Je n'ai jamais admis l'injustice, et je ne l'admettrai jamais. J'ai déjà subi autrefois 4 ans ½ de placard pour m'être opposé à un passe droit en matière d'adoption, avant ma réintégration ordonnée sous astreinte par le Tribunal administratif de Dijon. Ces années terribles ont été suivies de 5 ans de harcèlement moral plus ou moins intense. Je n'ai aucunement le désir ni la patience, à 75 ans, la retraite venue, de subir des condamnations à répétition parce que que mon attitude aura été, une fois de plus, impeccable, et que ça défrise des magistrats à l'échine souple. J'ai subi suffisamment d'humiliations comme ça. A bon entendeur, salut !
Ah ! J'allais oublier de le signaler : depuis la rafle bien inutile des ados, la maréchale des Logis-cheffe et son supérieur hiérarchique à la si brillante synthèse ont pris tous les deux du galon ! Quant au procureur SAVARZEIX, si acharné à museler les lanceurs d'alerte, il a été muté, non pas sous la drache de Hazebrouck, mais au soleil éclatant de Grasse ! C'est à croire que la République, bonne zigue, a un don tout spécial pour distinguer le talent ! Au Conseil Départemental de Saône-et-Loire, la directrice du service enfance et famille est partie, remplacée, m'a-t-on dit, par quelqu'un, semble-t-il, de plus compétent, qui est partie elle-même récemment, tandis que la responsable de la cellule en charge des informations préoccupantes, m'a-t-on dit aussi, s'est fait porter pale quelque temps. On m'a dit qu'elle exaspérait beaucoup de monde; si c'est vrai, cela ne m'étonne pas trop. L'ex-épouse de ROSSI s'est fait envoyer bouler tant par les prud'hommes qu'elle avait saisis contre son ex, qu'en appel pour les sommes indues qu'elle réclamait devant le Juge aux Affaires Familiales pour pension non versée. Ses actions ne lui auront pas coûté grand chose, puisqu'elle bénéficiait de l'aide juridictionnelle, financée par les contribuables, mais elle aura gagné le mépris de beaucoup, et notamment de sa fille, désormais majeure, qui fut le prétexte de ses dénonciations grotesques, si aptes à embobiner des féministes à la mie de pain pas assez aguerries pour être sceptiques par rapport aux phénomènes de mode. J'ai porté plainte contre cette harpie car, dans le tombereau de ses accusations , il en est qui me visent afin de me discréditer : aucune nouvelle depuis bientôt six mois ! Bref, tout cela serait fort drôle si cela n'avait fait souffrir inutilement pendant des années bien du monde dans une indifférence quasi générale, dont celle de MEDIAPART, pourtant dûment averti.