Bernard BIGENWALD (avatar)

Bernard BIGENWALD

Cadre territorial retraité

Abonné·e de Mediapart

64 Billets

0 Édition

Billet de blog 12 mars 2018

Bernard BIGENWALD (avatar)

Bernard BIGENWALD

Cadre territorial retraité

Abonné·e de Mediapart

Un pedigree infalsifiable pour justifier de son ouverture à "l'autre" ?

Réflexions du Zappeur Camembert sur la nécessité urgente d'un pedigree amoureux infalsifiable pour justifier de son ouverture à "l'autre".

Bernard BIGENWALD (avatar)

Bernard BIGENWALD

Cadre territorial retraité

Abonné·e de Mediapart

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

La si charmante Christine Angot a fait très fort  dernièrement dans "ONPC" pour critiquer "l'entre-soi" face à la pimpante Virginie Calmels. Je souligne bien que c'était pour critiquer l'entre-soi, et rien d'autre hein ! Elle a en effet été jusqu'à citer les "compagnons" successifs de la blonde BCBG, tous hommes de pouvoir. Et rendez-vous compte, l'un était pour Fillon quand elle-même  en tenait pour Juppé ! Fort heureusement, dans son malheur, au ban des accusés,  la virginale Virginie, juste rosissante sous l'attaque, le sourire un peu crispé  a tout de même eu du bol! Celui d' échapper à la divulgation d'un possible listing de ses coups d'un soir, qui ont, peut-être après tout, qui le sait ? apporté un peu de variété à un menu que Christine Angot trouvait visiblement trop bourgeois et si révélateur d'un "entre-soi" condamnable. 

Trop bien élevée, la Virginie n'a  naturellement pas osé demander au Fouquier-Tinville en jupons, si pour quitter l'entre-soi, il fallait obligatoirement s'être fait bourrer le cul par un rappeur ayant raté une carrière de gynéco et plutôt porté sur le chichon, si vous voyez ce que je veux dire.  Là, on a raté un bon fou-rire. Non, elle était trop bien élevée, la charmante Virginie, et  Me Eric Dupont-Moretti, la terreur des prétoires, bouillant de colère, a du aller  à son secours, volant dans les plumes de la virago médiatique suintant la haine par tous les pores, au nom du droit à une vie privée. La réponse, un peu tirée par les cheveux d'Angot, fut que n'étant pas journaliste, elle n'avait pas à se faire reprocher quoi que ce soit par EDM  qui n'avait même pas le droit de l'interrompre: elle pouvait donc y aller à fond la caisse. Même Vichinsky, aux plus belles heures de sa gloire,  n'eut pas trouvé une semblable justification à ses excès ! Très en forme, Angot reprochait même à Dupont-Moretti de l'appeler "Madame" : sans doute que " Madame Angot", ça fait trop poissarde ! 

Ouf, heureusement que nous sommes bien loin de la belle période révolutionnaire dont la France s'enorgueillit depuis plus de deux siècles, bien que certains épisodes d'icelle furent assez talibanesques, parce que sinon, Samson, avec Christine Angot dans le rôle du procureur, aurait eu du boulot sur la planche! La ci-devant  Virginie Calmels d'abord, pour mauvaise fréquentations dans les alcôves, et ensuite Dupont-Moretti, avec sa hure à la Danton, auraient fait les frais de la fureur révolutionnaire de notre tricoteuse médiatique. Allez, ouste!, sur la bascule à charlot !

Oserai-je une proposition ? Les femmes, puisqu'elles semblent devoir justifier, selon une femme elle-même, leurs amours, voire leurs simples "coups  d'un soir" si l'on pousse un chouïa le bouchon, oui les femmes  devraient être soumises à l'obligation de se faire tatouer sur les fesses le nom de leurs amants. Cela mettrait peut-être fin à bien des polémiques, et la tromperie sur la marchandise serait moins aisée. En outre cela pourrait présenter l'avantage de  faire foi  dès  qu'un quota de diversité deviendra obligatoire, ce qui ne saurait tarder, pour éviter aux élites françaises de trop moisir dans l'entre-soi. La sortie de "madame Angot" semble être un signe annonciateur de ce beau progrès sociétal. 

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.