Bernard BIGENWALD (avatar)

Bernard BIGENWALD

Cadre territorial retraité

Abonné·e de Mediapart

64 Billets

0 Édition

Billet de blog 26 avril 2013

Bernard BIGENWALD (avatar)

Bernard BIGENWALD

Cadre territorial retraité

Abonné·e de Mediapart

To morrow tout morose (3) : chronique du temps qui passe.

Bernard BIGENWALD (avatar)

Bernard BIGENWALD

Cadre territorial retraité

Abonné·e de Mediapart

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Très généreux, les Sarkozy ont offert 41 675 dollars de cadeaux aux Obama en 2011. Les plus mesquins de nos compatriotes supputent ce que ça a dû leur coûter à eux, en tant que contribuables. Pourquoi donc voir systématiquement tout en noir, selon une manie bien française ? Peut-être qu'après tout, c'est Khadafi qui les a payés, finalement, ces présents somptuaires à celui que, rappelez-vous, notre sérial gaffeur voulait inviter spécialement au Cap Nègre, chez sa chérie, "parce que c'est toi, Barak " ! Il devait bien rester un peu de rab, que diable,  sur les avances du Mouammar à la candidature de notre gesticulateur précoce,  si ce que prétend Ziad Takieddine est vrai.

Quoi qu'il en soit, on ne peut qu'admirer la méticuleuse précision de l'administration américaine.  Je vous ai épargné les centimes, mais ils étaient précisés : de quoi filer une crise d'épilepsie à Bertolone si l'administration française se mettait d'aventure à faire de même. Mais qu'il se rassure le Claude, on n'en est pas là, et nous ne saurons sans doute jamais le prix exact du stylo chouravé prestement par notre ex-Président lors d'une séance de signatures à l'étranger. Et c'est bien dommage, car c'était en Roumanie, ce qui signifie, finalement, que ce n'était là qu'une offensive préventive, en quelque sorte. La prochaine fois que vous vous ferez piquer votre portable dans le métro, pensez à Sarko qui sait, lui, comment faire avec les Roumains !

Après Boston, les frangins Tsarnaev visaient Nouillorque et Times Square. C'est ça , "the american dream", le rêve américain, qui émeut jusqu'au tréfond secrètement  le plus endurci des staliniens comme le plus virulent des djihadistes : toujours plus haut, toujours plus fort !

Il y aurait comme une saine émulation entre la gauche avec "le mur des cons" et la droite avec "le mur des bâtards". Du train où vont les choses, on peut même se demander qui va bien pouvoir louer en premier la Grande Muraille de Chine, seule à même d'être à la taille du défi. Il fut un temps béni où l'on pouvait réserver momentanément pour trois clopinettes un tronçon de ce vénérable ouvrage de défense, afin d'y tourner un spot publicitaire pour la dernière Citroën, si ma mémoire ne m'égare. Depuis, avec l'appétit de ces Chinois qui ont le culot de ne plus se contenter d'un bol de riz ou de nouilles quotidien, ça doit coûter maintenant bonbon de l'utiliser pour des attaques. Dommage!   Quelle belle occasion en effet pour les ânes de démonter aux Hans les vertus de la démocratie pluraliste !

En tout cas, une chose est incontestable, la droite a marqué un point en intégrant dans son vocabulaire un de ces mots qui font le charme de la diversité à la française, le mot "bâtards", et la gauche démontre incontestablement une fois de plus qu'elle est à la traine en matière d'intégration.

Autre chose, Manuel  Valls, personnage politique consensuel s'il en est, figurerait, si mon idée était retenue par Seguela et consorts, sur la muraille, quel que soit le mieux disant, puisque semble-t-il, il est déjà en bonne place sur les deux tableaux. Ca ne peut que lui donner bon espoir pour 2017 !

Omar Borkany Al Gala, jeune homme originaire de Dubaï a été expulsé prestement dans son pays par le célèbre "Comité Saoudien pour la promotion de la vertu et la prévention du vice". Il était trop "beau-gosse", ce bel Omar au poil impeccablement taillé et aux cils de biche. Détournait-il vraiment les vierges saoudiennes du droit chemin qui était censé réserver leur hymen aux assauts libidineux de quelque fils du désert moins sexy, ou leur en suggérait-il seulement le secret désir ? On ne le saura jamais. Donnait-il aux zélotes de la vertu la tentation peu dissimulable il est vrai, sous une ample abayah, de goûter, avant même leur réception au paradis d'Allah, aux délices promis aux  sybarites croyants,  auprès des éphèbes, par le Prophète en personne (loué soit son nom !), au cas où les plus délicats se lasseraient du train-train quotidien avec leurs 72 houris ? On ne le saura pas non plus, mais bref, la vertu est sauve, ou du moins, le vice a été jugulé, et c'est là l'essentiel. Certes, on peut regretter qu'un petit séjour au gnouf du trop "beau-gosse" (en arabe dans le texte) n'ait pas amélioré l'ordinaire des prisons du pieux royaume qui en a grand besoin...

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.