Une semaine après le résultats de ces législatives 2024 anticipés, suite à la dissolution de l’Assemblée Nationale commanditée par Emmanuel Macron, la France est dans l’impasse. Aucun des trois grand partis n’a la majorité pour gouverner, suite à la diabolisation du RN orchestrée au deuxième tour par le président de la République. C’est là une grande faute de la part d’Emmanuel Macron, car un président ne devrait pas s’ingérer dans le choix des votes des français.
La participation aux deux tours est restait stable au voisinage des 2/3.
Au deuxième tour les bulletins Blanc ont légèrement augmentés, toutefois le RN a conservé plus de 10 millions de voix, malgré la diabolisation de ce dernier.
Avec 3 millions de voix inférieure, l’UG a remporté 40 sièges supplémentaire par rapport au RN, tout en n’ayant pas de majorité.
Maintenant que la France est dans l’impasse, Emmanuel Macron, ne reconnaissant toujours pas que la majorité présidentielle est morte, cherche par tous les moyens à construire des stratégies de coalition au « centre », en excluant les partis extrêmes RN et LFI. Encore une fois c’est pas le rôle d’un président de la République.
En 2021, dans sa promesse de campagne, Emmanuel Macron envisageait d’introduire une part de proportionnelle aux prochaines législatives de 2022. Mais il n’y a pas eu de suite malgré une lettre au président de la République de François Bayrou et deux propositions de loi par le président du groupe Modem Patrik Mignola.
Un grand nombre de partis demandent l’instauration du vote à la proportionnelle qui permettrait d’avoir une majorité, mais pour celles de 2024 c’est trop tard, il faudra attendre les prochaines qui ne devront pas tarder ….
Comment la France peut-elle se sortir de cette impasse ?
Selon Dominique Villepin, il faut tout simplement appliquer les règles de la République. Le président doit se plier aux résultats du vote des français, en nommant un premier ministre issu de l’UG, et demander à ce dernier de composer un gouvernement.
Avec le programme couteux de l’UG, le gouvernement serrait rapidement renversé par une motion de censure des autres partis, car compte tenu des déficits laissés par Bruno Lemaire, le temps est plutôt à réduire les déficits.
Dans un deuxième temps, un gouvernement de coalition au « centre » pourra être constitué. Puis si cette solution ne tient pas non plus, il faudra en venir à un gouvernement composé de la société civile et/ou de hauts fonctionnaires.
Premier tour législatives 2024
Sur les 577 circonscriptions, 76 députés ont été élu au premier tour.

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Deuxième tour législatives 2024
501 Circonscriptions ont revotés le 7 Juillet. Sur les 501 circonscriptions, 501 députés ont été élu au deuxième tour.

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Montant de l’aide publique aux partis
En 2024, le montant global versé aux partis, sur la base du résultat des législatives de 2022, avait été fixé à 66,43 millions d’euros (décret n°2023-585 du 11 juillet 2023). La première tranche de l’aide publique de 32,2 millions d’euros est liée aux nombre de suffrages exprimés et à la parité. Avec 22 745 498 suffrages exprimés au 1er tour des législatives 2022, chaque voix rapportait environ 1,61 euro.
La seconde tranche de 34,2 millions d’euros de l’aide publique est liée au nombre de parlementaires (députés + sénateurs). Ainsi en 2024, chaque parlementaire rapportait environ 37 119 euros à son parti.
Quand sera t-il pour 2025 ?
En supposant que le montant de l’aide publique soit calculée de la même façon qu’en 2024, c’est à dire 37 119 euros par parlementaire et 32,2 millions d’euros pour les suffrages exprimés au 1er tour. Avec plus de 32 000 000 suffrages exprimés au 1er tour des législatives 2024, chaque voix ne rapporterait que 1 euro.
Ainsi le RN (Rassemblement National) recevrait une aide publique de 15,9 millions d’euros en 2025 au lieu de 10,1 millions d’euros en 2024, soit une progression de 57 %.
Le parti UG (Union des Gauche) recevrait une aide publique de 20,3 millions d’euros en 2025 au lieu de 17,2 millions d’euros en 2024, soit une progression de 18%.
Les montants attribués en fonction des voix pourraient être modulés en fonction de la parité.

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