Le brevet européen « Nouvelle souche associé au Sras et ses applications », fait suite aux dépôts de brevets Français FR 0314151 et FR 0314152 du 2 Décembre 2003.
Le nombre de descriptions est extraordinairement important (416), sur les 65 premières pages.
L’invention décrit dans les moindres détails le SRAS-Cov :
- le génome [0002], [0020]
- les espèces pouvant être atteintes de troubles respiratoire [0010]
- les méthodes de test ELISA [0041]
- les anti-corps [0084]
- les essais en laboratoire [0392]
- un vaccin possible [0399].
Pour avoir publié moi-même plusieurs brevets européens, je trouve que les revendications (au nombre de 8 en page 201) sont bien pauvres, au regard des descriptions, et qu’il serait aisé de contourner le brevet pour une personne du métier de la biologie moléculaire (ce qui n’est pas mon cas).
Pour quelle raison l’Institut Pasteur a t-elle confiée des essais en laboratoire du SRAS-Cov en Chine ?. Sachant que la Chine est reconnue pour copier / détourner les inventions et n’est pas un modèle dans le respect des process de fabrication.
Je ne citerais que le LEVOTHYROX, qui part changement de l’expédient par la Chine, a provoqué en France de graves troubles chez les patients atteint de troubles de la thyroïde.
Peut-on imaginer que le laboratoire de Wuhan ait voulu « bricoler » le SRAS-Cov, et que l’opération leur ait échappé en développant une mutation : le SRAS-Cov-2 ?
Pourquoi a t-on entendu dans les médias que la Chine avait analysée le génome du Covid-19, il qu’il l'a fourni rapidement à la France ?.
Maintenant que nous sommes dans la pandémie, l’heure n’est pas à la chasse aux sorcières, mais au respect du confinement.
Toutefois nous sommes quelque peu suspicieux de la parole gouvernementale, et sommes demandeurs d’une enquête parlementaire pour établir les responsables de cette pandémie, une fois que nous en serons sorti.
Aujourd'hui sur l’émission médicale de la C5, on entend parler que l'Institut hospitalo-universitaire de Marseille, le Professeur Raoult révèle que les résultats de la chloroquine contre le Covid-19 sont spectaculaires.
Il faurait que le gouvernement maîtrise la communication tout azimut. Sur des problèmes aussi graves, voir stratégiques, il est aberrant que le gouvernement n’ai pas la maîtrise de la communication. Comme on dit : « il ne faut pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué ».
Détails des descriptions citées
[0001] L’invention est relative à une nouvelle souche de coronavirus associé au syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS), issue d’un prélèvement répertorié sous le n° 031589 et prélevé à Hanoi (Vietnam), à des molécules d’acide nucléique issues de son génome, aux protéines et peptides codés par les dites molécules d’acide nucléique ainsi qu’à leurs applications, notamment en tant que réactifs de diagnostic et/ou comme vaccin.
[0002] Le coronavirus est un virus à ARN monocaténaire, de polarité positive, d’approximativement 30 kilobases qui se réplique dans le cytoplasme des cellules hôtes ; l’extrémité 5’ du génome a une structure en coiffe et l’extrémité 3’ comporte une queue polyA. Ce virus est enveloppé et comprend, à sa surface, des structures péplomériques dénommées spicules.
[0010] Les coronavirus sont responsables de 15 à 30 % des rhumes chez l’Homme et d’infections respiratoires ou digestives chez les animaux, notamment le chat (FIPV : Feline infectious peritonitis virus), la volaille (IBV : Avian Infec- tious bronchitis virus), la souris (MHV : Mouse Hepatitis virus), le porc (TGEV : Transmissible gastroenterititis virus, PEDV : Porcine Epidemic Diarrhea virus, PRCoV : Porcine Respiratory Coronavirus, HEV : Hemagglutinating ence- phalomyelitis Virus) et les bovins (BcoV : Bovine coronavirus).
[0020] La présente invention a donc pour objet, une souche isolée ou purifiée de coronavirus humain associé au syndrome respiratoire aigu sévère, caractérisée en ce que son génome présente sous la forme d’ADN complémentaire un codon sérine en position 23220-23222 du gène de la protéine S ou un codon glycine en position 25298-25300 du gène de l’ORF3, et un codon alanine en position 7918-7920 de l’ORF1a ou un codon sérine en position 26857-26859 du gène de la protéine M, lesdites positions étant indiquées en référence à la séquence Genbank AY274119.3.
[0041] Les Inventeurs décrivent également une sonde apte à détecter la présence du génome d’un coronavirus associé au SRAS ou d’un fragment de celui-ci, caractérisée en ce qu’elle est sélectionnée dans le groupe constitué par : les fragments tels que définis ci-dessus et les fragments correspondant aux positions suivantes de la séquence du polynu- cléotide tel que défini ci-dessus : 28561 à 28586, 28588 à 28608, 28541 à 28563 et 28565 à 28589 (SEQ ID NO : 64 à 67).
[0084] Les Inventeurs décrivent également un anticorps ou un fragment d’anticorps polyclonal ou monoclonal, sus- ceptible d’être obtenu par immunisation d’un animal avec un vecteur recombinant tel que défini ci-dessus, une banque d’ADNc telle que définie ci-dessus ou bien une protéine ou un peptide tels que définis ci-dessus, caractérisé en ce qu’il se lie avec l’une au moins des protéines codées par le SARS-CoV telles que définies ci-dessus.
[0392] L’immunogénicité des virus vaccine recombinants a été étudiée chez la souris.
[0399] Le vaccin rougeole (MV) induit chez l’homme une immunité protectrice de longue durée après une seule injection (Hilleman, 2002, Vaccine, 20 : 651-665). La protection conférée est très robuste et repose sur l’induction d’une réponse en anticorps et d’une réponse cellulaire CD4 et CD8.