Bernard Guibert

Abonné·e de Mediapart

6 Billets

0 Édition

Billet de blog 13 décembre 2019

Bernard Guibert

Abonné·e de Mediapart

Macron et Gilets Jaunes : parallèles et oppositions

Le parallèle entre Macron et les Gilets Jaunes peut être résumé par le mot macronien de « disruption ». Dans les deux cas la disruption consiste à dévoiler l’obsolescence des deux formes organisationnellespartidaires et syndicales. Oppositions: front de classe; fin du néolibéralisme vs invention de formes organisationnelles.

Bernard Guibert

Abonné·e de Mediapart

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Fin du cycle néolibéral et début d’un cycle de radicalisation démocratique et sociale

Le parallèle entre Macron et les Gilets Jaunes peut être résumé par le mot macronien de « disruption ».

Dans les deux cas la disruption consiste à dévoiler l’obsolescence des deux formes organisationnellespartidaires et syndicales. Les premières, politiques, sont celles de la forme partie des deux « partis de gouvernement ». Le faux antagonisme des partis de gouvernement s’exprimait par une fausse alternance qui dissimulait sournoisement la continuité, la ténacité, l’approfondissement et l’expansion d’une même politique économique néolibérale.

Les secondes formes organisationnelles, celles des « syndicats de négociations », ont été progressivement mises hors-jeu et rendues impuissantes dans la mesure où les politiques néolibérales autoritaires refusent de négocier quoi que ce soit et mettent en concurrence les fiscalités des États-nations-territoriaux et les systèmes de protection sociale des État-providence associés.

Parallèles

Les formes organisationnelles politiques

La « disruption » de Macron en mai 2017 mais abat le masque revêtu par le néolibéralisme dans « l’ancien monde » de la fausse opposition et de la fausse alternance. Pourquoi dévoiler brutalement à ce moment-là ce processus « indolore », invisible et efficace d’imposition du néolibéralisme ? À mon avis c’est parce que la crise de 2008-2009, toujours non surmonté, montre qu’il y a péril en la demeure de la dictature à l’échelle mondiale d’un capitalisme financiarisé et que pour sauver les meubles de ce dernier l’oligarchie doit se résoudre à prendre directement les choses en main et a imposé brutalement le néolibéralisme. L’oligarchie parachute donc Macron à la Présidence de la République pour en faire le Chief Executive Officer de la Start Up Nation !

Les formes organisationnelles syndicales

Cette mise en place brutale de la dictature néolibérale, par contrecoup, rend manifeste l’obsolescence des secondes formes organisationnelles de défense des intérêts des classes dominées et exploitées, les « syndicats de négociations » puisque dans une dictature il n’y a rien à négocier.

Le soulèvement des Gilets Jaunes en novembre 2018 est la « disruption » qui révèle publiquement l’obsolescence complète des « syndicats de négociations » et d’autre part la résistance populaire momentanément résignée à la dictature de l’oligarchie financière internationalisée de la jet-set et le refus viscéral du néolibéralisme.

Le compromis social-démocrate

L’adéquation des deux formes organisationnelles des « partis de gouvernement » et des « syndicats de négociations ».

Dans « l’ancien monde » il y avait adéquation mutuelle des deux formes organisationnelles, « partis de gouvernement » d’un côté et « syndicats de négociations » de l’autre. Cette adéquation permettait d’aboutir à un compromis social-démocrate.

La rupture du consensus de Washington de 1979

Du moins jusqu’au triomphe du néolibéralisme avec le consensus de Washington de 1979, les gouvernements de Thatcher et Reagan, et la « parenthèse », jamais refermée, de la rigueur dans la France soi-disant socialiste de Mitterrand en 1982.

La résilience de 20 ans des deux formes organisationnelles

Mais les formes organisationnelles ont une forte résilience qui dissimule les transformations structurelles profondes à bas bruit.

Sur le volet politique

Sur le volet politique il faut attendre au moins une génération avant que la trahison politique de la social-démocratie soit évidente publiquement avec le New labour de Tony Blair en 1997 en Grande-Bretagne, Hartz IV de Schroeder de 2003 en Allemagne et de Jospin en 1997 en France. Dès lors l’alternance en France ne dissimule même plus la continuité et l’intensification croissante de la politique néolibérale imposée par l’hégémonie économique allemande à toute l’Europe via l’Union européenne et ses traités « gravant dans le marbre » la « concurrence libre et non faussée » en violant le refus du référendum de 2005 en France.

Sur le volet syndical

La résilience des syndicats de négociations est encore plus longue puisque la dernière victoire conséquente et celle des grèves de 1995. Mais cette obsolescence est avérée avec l’échec de la mobilisation contre la loi travail en 2016 et elle ne devient d’une évidence flagrante qu’avec le soulèvement des Gilets Jaunes en novembre 2018.

Le décalage temporel entre les deux dépérissements et la différence de prise de conscience de leur nature

Le diagnostic bateau de l’obsolescence de la forme parti

Le dépérissement de la forme parti est un thème qui est devenu banal. Nous en discutions déjà chez les Verts il y a une vingtaine d’années. Il est d’ailleurs à mettre au crédit de cette organisation politique d’avoir inventé de nouvelles formes d’organisation et de débats internes beaucoup plus démocratiques que les partis de gouvernement. Il a en outre eu le mérite d’expérimenter et de pratiquer des formes d’action nouvelles transgressant la légalité comme le fauchage des champs transgéniques, le démontage des McDonald, les occupations des lieux dédiés à l’atome etc.

L’effondrement définitif de cette forme « parti de gouvernement » remplacée par la forme « mouvement populiste » En Marche a été accompli en mai 2017.

La myopie et le retard du côté des organisations syndicales

En revanche du côté des syndicats de négociations le diagnostic se limitait à constater leur affaiblissement. Le réformisme de la CFDT était jugé plus efficace que le discours rhétoriquement radical de la CGT et était censé expliqué le déclin de cette dernière au profit de la première.

Le soulèvement des Gilets Jaunes

La crise des Gilets Jaunes a réveillé les belles endormies qui avaient été snobées et court-circuitées dans la première partie du quinquennat de Macron. Elle a donné un brutal coup de frein à l’entreprise de démolition à la hussarde de quelqu’un qui se prenait démocratiquement pour Jupiter.

Le retour de formes violentes de la lutte des classes

Isolés pendant une année soutenus par une sympathie massive de la population les Gilets Jaunes ont persévéré héroïquement dans leur lutte malgré une répression sanglante (une morte, cinq yeux crevés, 20 membres arrachés, plus de 200 blessés) qu’on n’avait jamais vue depuis la guerre d’Algérie (noyade des Algériens dans la scène), les six morts de Charonne, le massacre des Algériens dans la Seine, sans remonter aux morts de Jules Moch en 1947 ou la répression des grèves des mineurs de 1963. Comme dit un journaliste de Mediapart les Gilets jaunes ont « infusé » dans les organisations syndicales à la base au point que désormais les appareils syndicaux, notamment à la CFDT, sont dépassés par la radicalité des militants de base qui ont fraternisé avec les Gilets Jaunes.

En résumé le parallèle entre Macron et les Gilets Jaunes est que les deux disruptions signifient la fin du compromis social-démocrate qui a prévalu en France pendant les 30 glorieuses. Ces 30 glorieuses correspondent à trois parenthèses.

Les trois parenthèses des « 30 glorieuses »

La politique sociale social-démocrate et la politique économique keynésienne

La première est la parenthèse de la politique économique keynésienne de régulation du capitalisme grâce aux stabilisateurs des politiques budgétaires et monétaires et de l’amortisseur contracyclique de l’État-providence. Cette politique économique keynésienne s’est arrêtée lorsque le néolibéralisme a triomphé avec le consensus de Washington de 1979, les gouvernements de Thatcher et Reagan.

En France cette politique économique s’est arrêtée, avec le décalage de deux ou trois ans qu’on avait déjà observé avec la crise de 1929, avec la « parenthèse de la rigueur » qui une fois ouverte ne s’est jamais refermée. Mais elle était déjà amorcée avec l’élection de Giscard d’Estaing en 1975 au moment de la crise dite du pétrole, avec le gouvernement Barre, la disparition en 1975 de la planification à la française qui était l’institution spécifique d’obtention d’un compromis entre les « partenaires sociaux ». Après 1979 les partis sociaux-démocrates européens ont capitulé devant le néolibéralisme. Dès lors l’alternance n’était qu’un trompe-l’œil qui dissimulait la continuité de la politique économique néolibérale. Dans cette perspective l’irruption de Macron en 2017 signifie la volonté d’imposer au forceps ce néolibéralisme 40 ans après Madame Thatcher et Monsieur Reagan en 81. Mais alors que ces derniers inauguraient le cycle du néolibéralisme triomphant le dernier venu qui se prend pour Jupiter démocratiques (un oxymore !) est arrivé au pouvoir à cause de la crise de 2008 qui a donné un coup d’arrêt à la mondialisation financière néolibérale. En conséquence Macron arrive en fin de cycle.

La parenthèse de la « guerre froide » et du « containment » du capitalisme sauvage

La deuxième parenthèse est celle de la guerre froide qui a obligé le capitalisme menacé par le communisme à accepter un compromis social-démocrate en Europe. Le communisme, au prix épouvantable de millions de morts en URSS et en Chine, a réussi à contenir pendant la guerre froide la propension du capitalisme à devenir sauvage sans mettre complètement à l’abri les pays du tiers-monde comme on a pu le voir avec Pinochet au Chili et la perpétuation par l’intermédiaire du néocolonialisme de la corruption et de dictatures notamment en Afrique. L’humanité a donc payé en millions de morts et en génocide l’expansion mondiale du néolibéralisme.

Le compromis social-démocrate

Le compromis social-démocrate s’exprimait par des négociations entre « partis de gouvernement » et « syndicats de négociations » « responsables » qui avaient mis sous le boisseau leurs ambitions révolutionnaires. Le modèle était les conférences annuelles de salaires dans les pays nordiques, la cogestion à l’allemande, la planification à la française et l’essor des différents État Providences. Ces compromis sont devenus obsolètes dès la crise de 1975 (la crise du pétrole et la crise la rentabilité du capital) mais le coup de grâce a été évidemment donné par l’effondrement du contrepoids que constituait l’URSS. La sauvagerie du capitalisme a dépecé alors littéralement l’empire soviétique et a détruit un certain nombre d’Etats.

La modération de la violence de la lutte des classes

Ce compromis social-démocrate permettait un relatif apaisement de la lutte des classes. Les défilés n’étaient pas émaillés par des « violences ». Et la police républicaine devait se retenir comme on l’a vu en 1968 où peu de sang a été versé. Ce n’est plus le cas en 2018 et 2019. Mais entre le moment de la fin du compromis social-démocrate, mettons 1982 en France, et la reprise d’une lutte des classes avec des « violences » à l’occasion de la crise des Gilets Jaunes comme disent les médias bien-pensants et courtisans du pouvoir, la résilience a duré presque 40 ans un peu plus que la résilience de la forme parti des partis de gouvernement, de 1981 à 2017. Mais là aussi les violences des Black blocks avaient commencé bien avant, à l’occasion des différents sommets organisés par l’oligarchie financière mondiale par suite des initiatives de Giscard d’Estaing en 1975 (G7, G8, G20 etc.) à Genève, à Gênes où il y a eu un mort etc. La fin compromis social-démocrate rendait inadéquates au néolibéralisme émergeant et triomphant les formes parti des « partis de gouvernement » et les formes « syndicats de négociations » des organisations de défense des salariés.

L’émergence de nouvelles pratiques de résistance au néolibéralisme

Mais sous le vêtement des vieilles organisations des tâtonnements s’effectuaient pour mettre au point des organisations de résistance au néolibéralisme : aspiration à la démocratie participative, expériences de communautés anarchistes, occupations des zones à défendre, les ZAD, Nuit debout, etc. pour en arriver à des organisations horizontales par l’intermédiaire des réseaux sociaux et finalement des Gilets Jaunes. Formellement toutes ces révoltes dans le monde entier, les printemps arabes, les révolutions de couleur, ces mouvements de résistance se ressemblent puisque la cause est commune et mondiale, un néolibéralisme financier oligarchique de plus en plus dictatorial pour essayer de surmonter sa crise profonde. Et les répressions de ces mouvements de plus en plus violentes, beaucoup plus violentes dans les pays du tiers-monde que dans les pays occidentaux, encore qu’aux États-Unis le racisme la rende extrêmement sanglante, là aussi se ressemblent beaucoup contrairement aux préjugés que donne l’éloignement géographique.

La mondialisation financière

La troisième parenthèse est celle de la mondialisation financière.

Le transfert du prolétariat mondial de l’Occident à la Chine et à l’Inde

Inauguré au début des années 60 ce cycle s’est arrêté avec la crise de 2008. Mais jusqu’alors il y avait eu un « grand remplacement », non pas le grand remplacement qui est le fantasme raciste du Front National, mais le remplacement du prolétariat occidental par le prolétariat chinois et indien d’un capitalisme désormais mondialisé et dirigé par une oligarchie au-dessus des bourgeoisies nationales, l’oligarchie de la jet-set. D’où des délocalisations massives des industries en Europe et une « fracture sociale » grandissante comme disait Chirac et une explosion obscène des inégalités.

La résolution provisoire et précaire de la crise

La crise a été momentanément surmontée par une injection massive de capitaux entraînant mécaniquement une augmentation énorme des dettes publiques à charge pour les contribuables de les rembourser comme l’exigeait en Europe l’Allemagne qui entre-temps avait acquis l’hégémonie économique complète sur le sous-continent. Qui aurait pu imaginer il y a cinq ans qu’on en arriverait à des taux d’intérêt négatifs ou à envisager de jeter de l’argent par hélicoptère ? Ce cycle de la mondialisation financière est donc en train de s’achever sous l’effet des populismes se révoltant contre les inégalités que le néolibéralisme a fait littéralement exploser comme le montre l’arrivée de Trump aux États-Unis.

La montée des illibéralismes

Mais le néolibéralisme blessé à mort par la crise de 2008 devient autoritaire. Partout dans le monde naissent des régimes dits illibéraux. Là encore notre pays possède des particularités qui lui font être myope sur ces mutations générales. Il y a d’abord le décalage de trois ou quatre ans dans la propagation des crises économiques. Il y a ensuite le caractère très peu démocratique de la constitution de la Ve République de telle sorte que le gouvernement n’a pas besoin de devenir autoritaire puisqu’il l’est déjà. En particulier l’arrivée au pouvoir en 1981 du parti socialiste a gommé le fait qu’ailleurs, en Allemagne et en Grande-Bretagne en particulier c’était le néolibéralisme qui triomphait de manière flagrante. L’autre facteur de myopie des Français est la résilience des organisations formelles de la politique, les partis de gouvernement, et du syndicalisme, les syndicats que j’appelle de négociations.

De même que Macron a fait exploser la résilience de la forme parti des « partis de gouvernement » qui était adéquate au compromis social-démocrate mais ne convenait plus à un gouvernement autoritaire passant en force pour démanteler l’État-providence et lui substituer des entreprises privées, de même les Gilets Jaunes ont dévoilé le constat de décès des formes organisationnelles de défense de salariés, les syndicats de négociations.

Les oppositions entre Macron et les Gilets Jaunes

Après le parallèle entre Macron et les Gilets Jaunes il faut parler des oppositions radicales.

Macron achève le cycle néolibéral et les Gilets Jaunes amorcent une reprise de la résistance populaire

Comme dit plus haut Macron incarne et symbolise la fin du cycle néolibéral alors que les Gilets Jaunes amorcent un nouveau cycle de résistance au néolibéralisme agonisant. Et il n’y a rien de plus dangereux que les bêtes blessées.

On assiste donc à une radicalisation de la lutte des classes qui reprend le cours violent qui avait été gommé pendant les trois parenthèses dont je viens de parler. N’oublions pas « Le talon de fer » écrit par Jack London il y a plus d’un siècle où il anticipe une victoire sanglante, définitive et totalitaire du capitalisme. N’oublions pas non plus que le « Nouveau Monde » peut prendre la forme d’un totalitarisme « non-violent » comme le décrivait Huxley dans « Le meilleur des mondes » et Orwell dans « 1984 ».

L’antagonisme de classe

La deuxième opposition est évidemment celle de la lutte des classes : Macron est le commis de l’oligarchie financière imposé par elle à la présidence de la république, alors que l’infusion des Gilets Jaunes dans les organisations syndicales les rénove et les radicalise avec des procédures de délibération horizontale et d’auto-organisation qui menacent les appareils de négociations classiques.

La perte de légitimité des institutions

La troisième opposition est celle de la légitimité. Alors que Macron qui n’a recueilli au premier tour que 16 % des voix du corps électoral et qui cyniquement prétend avoir été élu pour appliquer au forceps son programme réactionnaire, les Gilets Jaunes et maintenant les syndicats qui résistent au démantèlement de l’État-providence au niveau des retraites continuent à avoir la sympathie et le soutien massif de la population, la moitié pour les premiers et les trois quarts pour les seconds. Certes Macron est légalement président de la république. Mais il n’a jamais eu de légitimité. Et au début de son quinquennat son mépris de classe et son cynisme lui ont fait perdre toute confiance de telle sorte que désormais plus personne ne croit à sa parole. Se maintenir au pouvoir par la force de la police ne pourra pas durer très longtemps. Le parallèle que je ferai est avec Louis XV d’abord adulé puis haï. En attendant La Révolution Française.

Conclusion provisoire

Il faut donc reprendre le problème des organisations adéquates, politiques et syndicales, pour qu’une révolution nous débarrasse du néolibéralisme. Mais la conjoncture s’avère révolutionnaire.

PARALLÈLES​1

Les formes organisationnelles politiques​1

Les formes organisationnelles syndicales​2

Le compromis social-démocrate​2

L’adéquation des deux formes organisationnelles des « partis de gouvernement » et des « syndicats de négociations ».​2

La rupture du consensus de Washington de 1979​2

La résilience de 20 ans des deux formes organisationnelles​2

Sur le volet politique​2

Sur le volet syndical​3

Le décalage temporel entre les deux dépérissements et la différence de prise de conscience de leur nature​3

Le diagnostic bateau de l’obsolescence de la forme parti​3

La myopie et le retard du côté des organisations syndicales​3

Le soulèvement des Gilets Jaunes​3

Le retour de formes violentes de la lutte des classes​4

LES TROIS PARENTHÈSES DES « 30 GLORIEUSES »​4

La politique sociale social-démocrate et la politique économique keynésienne​4

La parenthèse de la « guerre froide » et du « containment » du capitalisme sauvage​5

Le compromis social-démocrate​5

La modération de la violence de la lutte des classes​5

L’émergence de nouvelles pratiques de résistance au néolibéralisme​6

La mondialisation financière​6

Le transfert du prolétariat mondial de l’Occident à la Chine et à l’Inde​6

La résolution provisoire et précaire de la crise​7

La montée des illibéralismes​7

LES OPPOSITIONS ENTRE MACRON ET LES GILETS JAUNES​7

Macron achève le cycle néolibéral et les Gilets Jaunes amorcent une reprise de la résistance populaire​8

L’antagonisme de classe​8

La perte de légitimité des institutions​8

CONCLUSION PROVISOIRE​9

EM GJ 7 12 19​07/12/2019 23:27:00 

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.