Les tennismen français se sont qualifiés brillamment pour la finale de la Coupe Davis aux dépens de valeureux serbes. JW.Tsonga (18ème au classement ATP), L.Pouille (22ème), la paire PH.Herbert (67ème) et N.Mahut (107ème) face aux 80éme, 97ème, 141ème et 176ème du classement ATP. Remarquable exploit sportif qui permettra à l'équipe de France de rencontrer en finale donc, la grande nation du tennis qu'est la Belgique avec des joueurs pour les meilleurs, classés 12ème et 77ème. Nous pourrons entonner la Marseillaise, brandir le drapeau bleu-blanc-rouge avec fierté et faire la ola. Bon, on peut le noter, sur le drapeau tricolore s'incruste une belle croix blanche qui ne passe pas inaperçue, celle du drapeau suisse, symbole du pays où résident nos champions nationaux: Tsonga, Simon, Gasquet, Benneteau, Monfils ... Lucas Pouille est un cas à part, il semblerait que Dubaï propose un environnement particulièrement propre à développer les talents du joueur. Le sable, le soleil, un air revigorant sans doute. Tennis et Dubaï, une nouvelle recette (fiscale?) gagnante.
Plus sérieusement, comme dirait Lino Ventura dans les "tontons flingueurs", ils commencent à nous les briser menues" avec cette Coupe Davis discréditée dans la mesure où les meilleurs joueurs ne participent pas à ce machin médiatique propre à titiller les réflexes patriotiques. Cette élite du tennis considère sans doute qu'il n'y a pas assez de fric à gagner et que leur déification par des fans en extase n'a nul besoin de cette épreuve sportive de seconde ordre. Ce en quoi, nous ne pouvons que leur dire "bravo" pour le travail de sape ainsi engagé. Une compétition supprimée probablement, et donc à l'avenir, des heures libérées sur nos chaînes TV pour passer des séries et des pages de pub, tout ce qui fait le charme hypnotisant de nos chères lucarnes. Mais afin de patienter fébrilement jusqu'à novembre, et pour rester dans l'ambiance victorieuse combien bienfaisante de cette victoire et, notons le, en regard d'une époque troublée par quelques problèmes secondaires, repassons-nous en boucle les images de cette demi-finale. Vous verrez ça fait du bien d'écouter les "han" marquant l'effort à chaque coup de raquette, suivis de nouveaux "han" et encore de "han". Il nous faudrait aussi des "hi"...pour l'harmonie.