Jeudi 22 mars, boulevard Beaumarchais, à la hauteur du Cirque d'hiver. Avec Benoît Hamon et les sympathisants de Génération.s. Les casseurs habituels en tête de cortège, cagoules et blousons noirs. Curieusement, et nous savions en les voyant passer ce qui allait arriver, curieusement donc, la décision d'isoler ces individus aux intentions bien visibles n'a pas été prise par les forces dites de l'ordre. Les chaînes en continu ont pu se "régaler" d'images de vitrines et d'abribus cassés et de murs tagués.
Nous souhaitions par notre présence soutenir le mouvement social mené par les syndicats des travailleurs. La casse des services publics est en cours, le néolibéralisme n'ayant pas assez fait de dégâts selon les tenants de cette idéologie mortifère destructrice des solidarités pourtant à l'évidence essentielles à la (sur)vie de nos Sociétés. Un combat juste et qui demande pour le moins une certaine union des forces opposées à cette casse et au modèle de Société que l'économie financiarisée et ses serviteurs zélés veulent nous imposer par la loi, le 49-3 et les ordonnances. Dans ce contexte politique, comment comprendre les injures (traîtres, salauds...) et les doigts d'honneur de certains à notre encontre.? Situation délicate, Hamon est un traître pour les socialistes ralliés à Macron et les survivants actuels du P.S. Il l'est également pour certains sympathisants ( nombreux ?) de la F.I. J'ai retrouvé dans ces comportements agressifs la tonalité de commentaires écrits dans Médiapart par ce que j'appelle la mélenchonsphère. Ces personnes se trompent de combat et d'adversaires. La droite et l'extrême droite pourrait les inspirer de manière plus utile. Mais peut être préfèrent-ils se comporter en alliés objectifs à ces forces rétrogrades et fascisantes ? C'est un problème de fond. S'il n'est pas pensé et résolu par les dirigeants de la F.I, la gauche et les idéaux qu'elles portent restera définitivement une force cantonnée dans une opposition stérile car minoritaire. L'horizon politique sera dégagé pour les partis de droite autoritaires, épaulés par un populisme dangereux, simplificateur et manipulateur. Populisme d'extrême droite ou populisme d'extrême gauche se rejoignent. Xénophobie et racisme les séparent encore. Pour combien de temps ?