La tige parfumée
Sur la pétale éclose
Un instant d’oubli.
Aller tout droit. Et froid. Sans soleil
Lame sur ta peau
Il fait beau. Je taille.
Marcher sur ce brin d’herbe
Là. Celui-là.
Tout près, sauterelle immobile
Souffle de vent. Presque rien.
Et le soleil en- dedans.
Le rond plein de douleur.
(de)bout, boue dans la bouche.
Je trop, très, veux et plus encore.
Âme, es-tu à ventre ?
Écran, jouissance et des pleurs.
Pub, tube de colle et cellules
Objet, j’hais l’objet.
L’hiver me fait bien joie.
Au feu, je me repose.
Brindille qui se consume.
Bien sûr des vallons, des creux
Et des monts
Démon qu’il aime
Tétons si ronds
Le plein de ses reins
Attend.
Il y a urgence avant que
La mort se pose.
Je m’élance. Le ciel baigne
Tes yeux. Et j’attends.
La ligne noire de ses yeux
Sombre
Dans la transparence d’une
Larme.
Qu’ils crèvent de nos cauchemars
Mon plaisir est dans ton désir.
Pas seulement.
Tout est dans la barbe à Dada.
L’esprit est dans le circuit imprimé. Court - circuit.
L’art est désordre. Il dit merde.
Modernité : mettre nos pas dans les sables du des-être.
Ah çà ira, çà ira. Et puis chercher la lanterne.
Nous - est - monstre en liberté
Enfoncer la touche pause
Respirer. Contempler.
La technique bouffe nos entrailles
Et plus moyen d’évacuer. Yeux et cul bouchés.
Le pragmatisme du politique, cache-sexe de son impuissance