Monsieur 5% au 1er tour des primaires socialistes de 2011 et Monsieur 42 % au second tour de la primaire de janvier 2017. Voilà donc Monsieur Minoritaire qui cherche à imposer au parti de Jaurès sa ligne néolibérale rejetée par la majorité des socialistes, celle qui a échoué lors du quinquennat de F.Hollande avec ses 500 000 chômeurs supplémentaires. Son goût du pouvoir paroxystique et son dépit d'avoir échoué lors de la dernière primaire (sans doute la dernière étant donné son inutilité avérée et les trahisons qui s'en sont suivies ) l'entraînent à pratiquer la politique de la terre brûlée. "Puisque j'ai tout raté, que le PS crève !". Monsieur 5-42% voulait supprimer depuis longtemps la référence au Socialisme dans le nom de ce parti. Incompréhensible que ce signe suymbolique ait échappé aux militants et aux sympathisants."Quand c'est flou c'est qu'il y a un loup". En l'occurence le positionnement de Monsieur 5-42% était lui sans ambigüité. Sa nomination comme Premier ministre était annonciatrice de la dérive droitière du gouvernement ( reprise des thématiques du FN et de LR) et confirmation de son allégeance au thèses néolibérales en économie. Affirmer que B.Hamon est le responsable de la déconfiture du P.S. à la Présidentielle ressort de la malhonnêteté intellectuelle. Ce quinquennat a failli par rapport aux promesses de 2012 sur des points essentiels (même si tout n'est pas à jeter) : renégociation des traités européens, remise à plat du système fiscal, réforme bancaire sur la séparation des activités des établisssements financiers entre banques de dépôts et banques d'affaires, vote des étrangers hors UE résidant en France pour les élections locales, loi El Khomri sur des points significatifs concernant le Droit du travail, échec de la lutte contre le chômage, échec des politiques destinées spécifiquement aux jeunes, échec du CICE mal ciblé, du crédit impôt recherche mal contrôlé et détourné dans ses objectifs, recul concernant la place du nucléaire dans le mix énergétique (en réalité rien n'est enclenché pour la dénucléarisation de notre économie).... Ajoutons le débat lamentale sur la déchéance de nationalité. JY.Le Drian, B.Le Roux, J.Méadel, T.Braillard, P.Kanner, JM.Ayrault, C.Eckert, C.Bartolone, G.Collomb, R.Ferrand, ... et tous les attentistes qui n'ont pas mouillé le maillot avant le premier tour afin de ne pas "injurier" leur avenir en politique, celles et ceux qui préfèrent le parjure à la fidélité de la parole donnée, en résumé la clique (sociale)-libérale tendance Blairiste d'il y a 20 ans qui veulent appliquer à notre Pays des récettes qui ont échoué, sont les responsables de l'implosion du Parti Socialiste. La clarification nous l'avons enfin. Le magma centriste va pouvoir avaler les représentants de cette fameuse troisième voie sans issue, en échec partout. La distinction Droite - Gauche malgré les commentaires éclairés des spécialistes de la chose politique existe encore et tant mieux. Il faut l'affirmer et la vivifier afin que le débat démocratique puisse redevenir compréhensible pour les citoyens. La confusion au niveau des idées fait le lit des extrêmes et le bonheur des populistes. La gauche ne peut pactiser avec le néolibéralisme. Ce serait cautionner ses dérives: financiarisation de l'économie, primauté de la rente (destinée à l'actionnaire-spéculateur) sur le travail, alignement sur le moins disant- social, acceptation d'une concurrence totalement libre mais faussée par les politiques fiscales et sociales, conviction que le salarié est la "seule variable d'ajustement" de l'économie et que la déflation salariale est l'instrument unique d'une compétitivité efficace
Monsieur Valls, Monsieur 5-42 % , vous ne ferez pas du parti Socialiste l'appendice du Centre, ni droite-ni gauche, donc de nulle part. Créer donc votre mouvement, le mouvement du sur-place et de la compromission réunis. Monsieur Valls vous échouerez dans votre coup d'état. Nous faisons confiance à Benoît Hamon et nous comptons sur lui, sur sa volonté, son honnêteté et ses convictions sociales, européennes et écologistes pour recomposer un parti socialiste digne de ce nom. Les déçus du Socialisme sauce hollandaise reviendront au bercail. Le PS est mort ! Vive le PS ! D'ailleurs pourquoi pas un nouveau nom ? Parti Socialiste Unifié, nom déjà déposé par un certain Michel Rocard !