Nous sommes prévenus, nous savons, nous connaissons les échéances à respecter et puis...rien ou si peu. États et peuples inertes, les uns par inaptitude intellectuelle et manque de courage politique , les autres par paresse. A moins qu'il ne s'agisse d'un phénomène hypnotique généralisé, la proie devant le serpent, incapable de bouger. Éros passe la main à Thanatos. Ou l'assurance qu'il sera toujours temps. Demain. Bien sûr, quelques phénomènes climatiques deci delà, ils touchent des zones limitées, plus ou moins de victimes et plus ou moins de dégâts. Des alertes presque gratuites. Les chaînes d'info en continu s'en régalent, ça fait la une des journaux télé et de la Presse. Quelques jours, puis on passe à autre chose. Pas encore la panique, le voisin est concerné, je reste à l'écart. Je passe au travers . Ça me rassure encore mais ça m'inquiéte aussi. Sentiments contradictoires. Imaginons que ces phénomènes climatiques s'intensifient, concernent des régions entières (2,3) et des capitales, au hasard Paris. Imaginons que certains secteurs économiques majeurs se retrouvent à l'arrêt, télécommunications, transports, énergie et "clouds"h.s , l'arrêt de l'un ou l'autre impliquant un enchaînement non maîtrisable sur la totalité de l'activité économique. Et que ce qui touche un pays ait des répercussions sur d'autres à proximité . Plus de populations atteintes dans leur chair, plus de superficies agricoles détruites , plus de conséquences immédiates dans la vie au quotidien. Crise économique qui s'étend. Crises politique et sociale. Le processus de destruction de nos sociétés est ainsi enclenché. D'autant que les catastrophes climatiques s'amplifient inéxorablement. Inutile de décrire la suite des événements et l'état de panique généralisé. Retour en arrière impossible. L'échéance, ce moment de rupture définitif oú tout bascule, ce sera 2020, au plus tard 2030. Aujourd'hui, dans 10 ans ?. Au "choix". Très restreint. Nous le saurons donc prochainement. C'est une certitude. De procrastination il ne sera plus question et notre fameuse résilience ne fera pas le poids ! La Terre s'en sortira sans nous. Pas d'inquiétude pour elle. C'est une consolation.
- Non décidément tout cela est une mauvaise blague ou des fake news. Ils sont à la mode. Il sera toujours temps ... demain. -