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Scénariste Belge, Benoît Forget est journaliste et politologue de formation. Il est l'auteur de multiples oeuvres originales. De même, il a (co) scénarisé et pu participer à de multiples projets dans divers domaines. Plusieurs fois primé/soutenu par la SACD.

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Billet de blog 11 novembre 2012

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Désobéissance civile : éthique de la responsabilité à l’heure de la crise écologique

L’actualité ne manque pas d’occasions d’interroger la réalité et le mode particulier qu’ont les hommes de questionner les règles de la vie en société, d’envisager leurs priorités, de gérer les manques, de trouver réponse aux déséquilibres de plus en plus fondamentaux qui les unissent ou les opposent aux autres hommes dans leur rapport à la nature. Une réflexion de Benoit Forget

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Ce fut notamment le cas le vendredi 04 mai 2012 avec cette nouvelle action menée par l’organisation écologiste Greenpeace contre des centrales nucléaires de l’Ain et de la Vienne (France). La manchette qu’en à fait le journal Le Monde : « Nucléaire : les failles de la sécurité aérienne » et le compte-rendu de cette opération rondement menée nous offrent une occasion intéressante d’interroger cette propension de d’aucuns, au nom d’une certaine idée de la « responsabilité » citoyenne, à recourir à la désobéissance civile pour interpeller les autorités et l’opinion publique quant aux failles éventuelles de ses modes de fonctionnement et à ses accommodements potentiellement coupables face à la sécurité nucléaire et aux risques induits pour l’environnement.

Ainsi on pouvait lire : « Les incidents intervenus, mercredi 2 mai 2012, dans les centrales du Bugey (Ain) et de Civaux (Vienne) - ainsi qu'une vidéo mise en ligne le même jour par Greenpeace, montrant le survol du site de retraitement des combustibles de La Hague (Manche) vont donner lieu à "un retour d'expérience", qui sera analysé par les auteurs de l'audit sur la sécurité des sites nucléaires français, réclamé en décembre 2011par François Fillon, [le Premier ministre français de l’époque]. Cette fois-ci, les experts, dont les conclusions sont attendues pour la fin du mois de juin, pourraient se concentrer sur les intrusions via les airs ».

Mouche du coche des autorités publiques et des entreprises privées en matière de problématiques environnementales, Greenpeace fit à nouveau…mouche ; non sans s’inviter au passage au débat Hollande-Sarkozy du scrutin présidentiel programmé le soir même du 2 mai 2012. L’accroche du quotidien donne le ton : « Les opérations de Greenpeace pointent un sujet de préoccupation réelle des opérateurs et des pouvoirs publics ». La teneur de la demi-page consacrée à l’affaire par « Le Monde » et l’engouement consistant de l’opinion publique complètent le tableau d’une opération médiatique particulièrement réussie. Ainsi, l’organisation écologiste se trouve à nouveau confortée quant au choix stratégique de ses modes d’actions et de sensibilisations aussi pacifiques qu’illégaux. Manifestement conquis, les journalistes, dépeignent le courage et l’abnégation des « hors la loi » de l’organisation[i] et se chargent de transmettre un message clé-sur-porte auxdites autorités: « Ils vont devoir actualiser leur copie ».

Galvanisés, les militants de Greenpeace l’étaient sans doute bien avant cette action. Le 21 février 2012 en effet, le Tribunal de Grande instance de Troye (Aube) s’était déclaré « incompétent » dans le procès des neuf activistes qui s’étaient introduits dans la centrale de Nogent-sur-Seine. Le scénario est désormais classique. De reports d’affaires en abandons de poursuites, chaque affaire Greenpeace semble confirmer un peu davantage l’embarras du gouvernement et de la Justice française.

Crise écologique et crise de civilisation

Le progrès envisagé comme loi automatique de l’histoire cher à Condorcet tend à montrer chaque jour un peu plus ses limites. Assimilé aux innovations techniques, au développement économique et à une croissance sans fin, ainsi que le souligne Edgard Morin, ce progrès semble trouver ses limites définitives dans celles poussées au bout de leur logique des intérêts privés et catégoriels et des ressources naturelles qui les sous-tendent. Loin d’apporter toutes les réponses attendues, les remarquables avancées de la Sciencesemblent avoir réduit l’espace et le temps, tout en laissant plus que jamais l’homme face à l’irréductible complexité du réel. Ainsi, à l’instar de bien d’autres symptômes, la question des modalités d’usage - ou d’abandon - de l’énergie nucléaire n’est qu’un des volets du débat « globalisé» sur la fin clairement établie – et pour d’aucuns datables - des stocks de certaines énergies fossiles et ressources naturelles. Un débat qui pointe les limites d’un système et conforte l’idée que le « progrès-objet » enchâssé ad libidum sur une logique binaire « croissance/décroissance » et de consommation individuelle n’a d’autre choix que d’évoluer vers autre chose.

Ainsi, Edgard Morin nous invite à évoluer vers un « progrès-projet », plus collectif, « responsable » et multidimensionnel, ayant l’Humain pour axe de gravité. Certes comme le souligne Jean-Paul Sartre « L’homme, sans aucun appui et sans aucun secours, est condamné à chaque instant à inventer l’homme ». Mais au gré de l’altération progressive des conditions et perspectives de vie sur la terre, celui-ci prend jour après jour la mesure de ce « monde fini » décrit en 1993 par Albert Jacquard dans lequel il se doit de projeter son avenir. Usager et dépositaire du patrimoine transmis par ses aïeux depuis la nuit des temps, l’homme se voit rappelé à la question de la transmission de ces richesses - relevant tant de l’avoir que de l’être - vers les générations futures. Quel héritage leur préparons-nous par nos comportements, nos choix et nos valeurs? Ces interrogations vibrent plus que jamais au cœur des préoccupations de notre temps.

A la question de l’« échec possible de l’aventure humaine » posée par Théodore Monod, l’homme répond, certes, quotidiennement par des trésors de créativités. Mais cette ingéniosité foisonnante est-elle à la mesure des enjeux? De la définition de bien des concepts aussi vagues que disputés relevant notamment des dimensions collectives des droits de l’homme à la détermination de priorités et de modalités de mise en œuvre de celles-ci, tant en termes de devoirs que de droits, l’homme ne manque pas d’urgences à traiter. Mais au-delà de cette quête de solutions concrètes, politiques, économiques ou techniques, c’est bel et bien notre rapport au monde d’aujourd’hui qu’il faut interroger.

Ainsi en va-t-il de la question du nucléaire civil. L’impact de la catastrophe de Fukushima - qui semble déjà si lointaine alors que la tragédie s’est produite en mars 2011 - représente certes un jalon particulier dans l’histoire de l’exploitation de l’énergie nucléaire. Elle a marqué les esprits et généré un débat « sans précédent ». D’autres événements tragiques (notamment Tree Mile Island (1979) et Tchernobyl (1986)) ont aussi participé d’un débat fondamental sur la question du nucléaire civil: tant quant au principe et aux modalités d’exploitation « sûres » de cette énergie que quant traitement à long terme de ses déchets.

Pour autant, dans leur grande majorité, les classes dirigeantes du monde continuent d’envisager le nucléaire comme une énergie « propre et illimitée » capable de participer à coût raisonnable de la lutte contre le réchauffement climatique. L’annonce « courageuse » de sortie du nucléaire pour 2025 faite par l’Allemagne est certes susceptibles, à terme, de générer un mouvement en ce sens, mais les politiques d’austérité induites par la crise financière internationale se sont bien vite chargées de refroidir certaines velléités en la matière.

De même, si les multiples équations complexes lient la société civile et les réseaux associatifs aux pouvoirs publics et aux entreprises de production d’énergie tendent à se muer régulièrement en autant d’axes de tensions ou de réflexions constructives, l’essentiel de certains débats cruciaux entre experts et décideurs se retrouvent bien souvent arbitrés en dehors de l’espace public. Eu égard à la nature et à l’ampleur des enjeux, il semble urgent de restaurer la consistance du projet démocratique à cet égard. Mais il convient aussi d’élargir la communauté politique aux générations à venir en y induisant le principe clé selon lequel nous avons des responsabilités à leur égard.

Ethique de la Responsabilité

Dans sa préface au "Principe Responsabilité" Hans Jonas écrit. « Le Prométhée définitivement déchaîné, auquel la science confère des forces jamais encore connues et l’économie son impulsion effrénée, réclame une éthique qui, par des entraves librement consenties, empêche le pouvoir de l’homme de devenir une malédiction pour lui. » Sans tomber dans certains travers de la Deep ecology, un appel raisonné paraît devoir être lancé quant à la nécessité d’une nouvelle éthique de responsabilité face aux enjeux de l’environnement.

Dans les textes, à tout le moins, tant en matière de droit qu’en matière de politique de préservation de l’environnement, la responsabilité semble plus que jamais jouer un rôle fédérateur considérable. Ainsi, il est symptomatique de constater que des concepts tels que ceux d’action préventive, de pollueur-payeur et ou le principe de précaution[ii] ,qui sont tous liés à l’idée de responsabilité se trouvent au fondement même de l’action de l’Union Européenne et des instances internationales en charge des questions d’environnement et de développement durable.

Mais entre concepts, représentations et mises en œuvre, les profondeurs de champs et prismes politiques, culturels et socioéconomiques des multiples intervenants réduisent trop souvent les marges de manœuvres et d’ambitions à leur plus simple expression. Le passage d’une culture de la « nature-sujet » à une culture de la « nature-projet » requiert aussi un processus de décantation que lui offre le temps.

De même, le développement d’une nouvelle éthique de responsabilité en appelle à la nécessité d’intégrer cette composante transgénérationnelle du patrimoine naturel et de sa transmission. C’est en effet « par son insertion dans la lignée transhistorique que le sujet est autre chose qu'un individu isolé. Comme si, pour exister vraiment, s'arracher à la précarité du cycle consommation-destruction, il devait se penser relié : porteur du témoin, garant, à son tour, des relais ».Cette quête d’une nouvelle éthique suppose également que soit sérieusement revisitée cette conception actuelle d’une justice par trop contractualiste, individualiste carthésienne et procédurale et enferrée dans un principe de réciprocité. Son schéma directeur s’avère en effet peu à même de souscrire à une prétention universaliste apte à fonder cette norme collective de « responsabilité écologique » face aux générations futures. De même, il convient de dépasser cette culture tant embesognée par le présent qu’elle en devient sans mémoire et sans projet, sans histoire et sans vision.

Société civile & réappropriation du débat

Sans prétendre apporter une réponse finale à la question des vecteurs intriqués et acteurs de résolution de cette crise écologique à l’œuvre, il semble clair que partie de l’enjeu se trouve dans la restauration et l’institutionnalisation d’un débat démocratique entre représentants de la société civile, experts et décideurs.

Profitant des effets de diffusions induits par une stratégie dynamique de mise en réseau aidée par les réseaux de communications actuels, ce tissu d’associations et d’ONG est à penser aujourd’hui dans une approche empruntant aux théories des relations internationales. De même, il se place aujourd’hui de plus en plus résolument sur le terrain d’une expertise dont les ressorts pléthoriques permettent parfois de faire la différence.

Ainsi, des organisations telles que Greenpeace s’intéressent à l’adéquation entre les déclarations de principes des entreprises qui se veulent socialement responsables et leurs comportements. De l’appel à la vigilance au boycott, elles participent du développement de stratégies à la carte, s’invitant le cas échéant aux processus de régulations éthiques des pratiques. Elles s’associe avec les entreprises déterminées à porter leurs exigences de responsabilité sociale et à  peser sur la prise en compte d’avantages concurrentiels à être juste et soutenable par les marchés. Et comme « l’éthique veut être loi », car le devoir moral est par définition ce que tous devraient faire, les exigences de comportement socialement responsable se diffusent et les consommateurs s’en emparent mettant les entreprises dans une improbable logique de cercle vertueux.

Ce sens de la responsabilité individuelle – bénévole, désintéressée – est particulièrement présente dans les motivations des acteurs du domaine de la préservation de l’environnement. L’agir en vient parfois à s’y ériger en devoir. La société civile entend y exercer une responsabilité collective qui ne se résume plus à la simple application de la loi et à la reconnaissance de droits individuels. Elle ambitionne plutôt d’orienter la loi vers davantage de justice et d’élargir le cercle des bénéficiaires des droits fondamentaux.

Multiples sont cependant les limites à l’action. Et lorsque face à un risque écologique, l’incertitude et la complexité juridique ne butent pas sur l’incertitude scientifique, les acteurs en présence ont-ils seulement les moyens de leur ambition d’agir. Une fois de plus l’éthique des uns est amenée à composer avec le politique des autres et les contingences socioéconomiques du moment. L’urgence éventuelle d’agir se retrouve quant à elle bien souvent reléguée au vestiaire de l’histoire.

De l’usage politique de la désobéissance civile

A l’aune de cette actualité que nous avons épinglée à titre d’exemple introductif, l’on peut postuler que ce type d’acte de désobéissance civile participe, dans un Etat de droit, de cette expérimentation sans cesse renouvelée de la citoyenneté.

Située à mi chemin entre l’idée ambivalente du « consentement critique » telle que défendue par Hanna Arendt et cet acte de défiance face une puissance publique jugée, en l’occurrence, peu assertive quant ses responsabilités environnementales, l’opération de survol de la centrale nucléairedu Bugey exprime avec force et non sans pertinence stratégique le souci d’un respect de la loi et du bien commun.

Certes, cette action prend corps dans un contexte démocratique. Les institutions y sont façonnées et des procédures développées – sur un mode réflexif, dans ce « principe d’équité » cher à John Rawls, assortis de garde-fous - afin que prévale le choix de la majorité, le « juste » du moment. Certes, l’Etat conserve le « monopole de la violence légitime » théorisée par Max Weber. Mais pour forte qu’elle puisse être d’une absence de conception unique, permanente et a priori du juste et du bien, de l’indétermination relative de ses repères, la démocratie n’en vit pas moins au quotidien les vicissitudes politiques de la quête du « vivre ensemble ». Et la présomption de légitimité de la loi n’est pas non plus sans limites. Comme le souligne G. De Stexhe, la logique propre aux démocraties « [ …] semble bien instituer à la fois la possibilité de leur propre perversion et l’exigence de les maintenir voire de les développer. Cette considération pointe la fragilité et la vulnérabilité qui peut caractériser une société démocratique et les limites de sa capacité à pallier par elle-même ses propres failles.

C’est précisément dans les interstices de cette maïeutique démocratique sans cesse renouvelée que trouve à se justifier la désobéissance civile. Certes, elle se doit de n’en être que l’expression extrême, l’ultime recours, mais bien de recours théoriques butent aussi sur les limites multiformes de cette même indétermination des repères démocratiques.

Ainsi, les formes que prend la démocratie « délégative » au gré des contingences du quotidien relèguent trop souvent les responsables politiques à la gestion de l’existant, du présent. Le « temps politique » a peu souvent l’occasion de se préoccuper de choix éthiques à réfléchir et développer dans la durée. Ou à l’inverse, la réactivité suffisante pour pallier certaines urgences. De même, sans ressources ni contrepouvoir citoyen suffisamment consistant en dehors du contexte des élections, les décideurs  peinent parfois à faire face aux défis sociétaux que représentent certaines innovations technologiques et sociales.

Ainsi, en l’occurrence, si cette infraction commise par Greenpeace réitère la question lancinante de la sécurité entourant la production d’énergie nucléaire (et le recyclage de ses déchets) et interpelle des « responsables » politiques invités à « revoir leur copie », ce nouvelle action d’éclat participe d’une urgente et indispensable réflexion. Plus largement, en effet, elle pose, aujourd’hui plus que jamais, des questions fondamentales quant aux choix de société susceptibles de déterminer pour demain, les axes d’un développement plus « durable » pour la planète et pour l’avenir de l’Humanité. Benoît Forget - 10/2012.

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Références bibliographiques

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