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Billet de blog 24 février 2011

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Contre les manipulations de l'Histoire au sein de MEDIAPART!

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Le Sieur ALBA publie de plus en plus de billets en se faisant l'écho de manipulations historiques peu honorables : bien que je destine ce blog à l'analyse de la Haute Finance, je veux réagir contre les monstruosités historiques de ce genre.

Pour ALBA et pour les Sionistes, les Juifs sont à l'origine des civilisations mésopotamienne, égyptienne et occidentale : ils ont tout inventé, et on leur doit tout.

Dans un documentaire présenté sur FRANCE 5, il y a environ deux à trois ans, un juif américain prétendait même que les pyramides de Gyseh avaient été construites par les prisonniers juifs, au sein desquels figuraient leurs meilleurs ingénieurs.

Dans un autre documentaire de FRANCE 5, programmé le 24 février 2011, intitulé : "Les Côtes d'Europe vues du ciel", épisode 9 : "Odyssée grecque", j'ai de nouveau été "renversé" par le commentaire suivant : "Le canal du Détroit de Corinthe est dû à la sueur des prisonniers juifs".

C'est partiellement vrai puisque les travaux de creusement, inaugurés par Néron en l'an 67, mobilisèrent 6 000 prisonniers juifs envoyés par Vespasien.

Par contre, l'année suivante, à la mort de Néron, son successeur Galba abandonna le projet, jugé trop onéreux.

Or, le documentaire laissait entendre que le canal (actuel) est l'oeuvre des prisonniers juifs.

La naissance de l'agriculture contrôlée : en Mésopotamie.

Les premiers villages d’agriculteurs ont été retrouvés dans le nord de la Mésopotamie, région où l’agriculture sèche (sans irrigation) était possible, et leur datation les fait remonter à dix mille ans avant notre ère. Pendant cinq mille ans, les progrès constants ont inspiré de grands plans d’aménagement du territoire, d’abord très localement, puis de manière transversale sur les bords du Tigre et puis dans l’immense bassin allant jusqu’à l’Euphrate. Inexploitables du fait des crues au printemps, les bords du Tigre ont été endigués et les terres d’alluvions très riches ont fait exploser les productions. Petit à petit, des travaux d’irrigation ont permis d’exploiter des terres moins fertiles dans le sud, entre le Tigre et l’Euphrate, au point que toute cette zone était répertoriée comme florissante vers l’an 6000 avant notre ère.

Le premier désastre écologique a justement été connu en Basse Mésopotamie : l’irrigation massive a fait remonter le sel des profondeurs de cet ancien bassin marin au point que, vers l’an 3000 avant notre ère, de plus en plus de villages et de régions ont été désertés. Ce sont les Mésopotamiens qui ont été les premiers "manipulateurs" des plantes et des arbres : pour remplacer ces pertes de terres, ils ont sélectionné et planté des palmiers-dattiers qui s’adaptaient très bien aux eaux salinisées, en maîtrisant la pollinisation des tiges femelles au sommet des arbres par des apports de pollens mâles. La culture du palmier – dattier présentait un autre avantage : il offrait de l’ombre aux cultures maraîchères, et donc la salinisation des terres fut vite contrôlée grâce à une évaporation réduite.

Dans les régions plus sèches, ils ont constaté que, suite au passage des chèvres au printemps, les vignes (taillées) étaient bien plus productives que leurs voisines (non taillées). Or, bien sûr, cette connaissance a été bien vite récupérée par les élites qui se sont enrichies grâce aux vignes, faciles à exploiter, laissant aux populations les cultures céréalières (essentiellement l’orge, et des variétés de blé et d’épeautre robustes), la culture des oléagineux (lin, sésame) et les cultures maraîchères (salade, concombres, poireaux, ail, oignon, lentilles, pois chiches, fèves…).

Tous ces légumes, mis au point par les plus pauvres, ont été sélectionnés à partir de variétés naturelles, dont beaucoup étaient de simples céréales au départ, au point que, sans les manipulations des Mésopotamiens, personne ne mangerait (pratiquement) aucun fruit et aucun légume aujourd'hui. Mieux, sans les nombreuses manipulations antérieures, aucun homme attentionné (c'est rare) ne pourrait offrir de belles roses à l'élue de son cœur, pour les mêmes raisons.

La Haute Mésopotamie avait de son côté sélectionné des variétés fruitières de plus en plus productives : les grenadiers, les figuiers et, bien plus tard (1000 ans avant notre ère), les cognassiers, les pommiers, les poiriers…

Suite aux conquêtes d’Alexandre-le-Grand, de nouvelles variétés furent introduites, acclimatées et à nouveau améliorées par les Mésopotamiens : pêchers, abricotiers…

Les premières connaissances contrôlées : dans l'Indus, en Arabie, puis en Mésopotamie.

Pour les intellectuels ouverts à l'Autre, il ne fait aucun doute que le permier berceau de notre civilisation occidentale vient de l'Indus.

Diffusées d'abord dans le Golfe Arabique, ces connaissances ont conduit à la création de "nos" chiffres arabes et à la diffusion des premières connaissances astronomiques.

Par contre, les premières villes mésopotamiennes ont d'abord été créées en Basse Mésopotamie (région d'Uruk, avec Lagash, Larsa, Ur) où furent inventées l'écriture cunéiforme (pays de Sumer) et "notre" comptabilité en partie double (probablement à Mari).

Puis, ces grandes villes-états se sont développées en Haute Mésopotamie, dans le pays du dieu Assour : l'Assyrie (Syrie, Palestine, Irak) est devenue la grande rivale de l'Egypte et des Araméens (langue d'écriture de l'Ancien Testament) entre -1400 et -900.

Parallèlement, mais plus tardivement, ces connaissances se sont étendues vers l'Est en Anatolie (Turquie centrale) et en Perse.

Ce sont les Phéniciens (appellation gecque), ou Cananéens pour les populations locales et arabophones (-1200), qui ont inventé "notre" alphabet, repris en grande partie par les Grecs : cet alphabet était lié à la découpe du jour astronomique (24 lettres au départ).

Donc, merci aux Syriens et aux Palestiniens : leur histoire est bien plus ancienne que celle des Hébreux!

L'Egypte et la victoire sur un peuple qui n'existait pas...

Notre ami ALBA nous amène ensuite au fils de Ramsès II qui fêta sa victoire contre IsrAr, donc contre Israël (version sioniste), la grande puissance du Moyen-Orient depuis l'aube de l'Humanité.

En réalité, Aménotep III, fils de Ramsès, fêta à la fois la victoire de son père à Quadesh et sa propre victoire contre les Lybiens et les Cananéens (Phéniciens). La victoire de son père contre les Hittites en -1269, un peuple belliqueux dont le berceau était dans le Cappadoce de la Turquie actuelle, fut pénible mais elle eut le mérite de ramener la propérité en Egypte ; son empereur MUWATTALI avait en effet annoncé à RAMSES II qu'il allait conquérir l'Assyrie, coupant ainsi des relations privilégiées avec l'Egypte.

Sur sa stèle, Améotep III fit graver IsrAr, la déesse privilégiée du monde assyrien, pour bien rappeler qu'il contrôlait désormais toute l'Assyrie. Pour comprendre le sens de tous ces messages, citons un extrait de Wikipédia : "Son action dans le pays de Koush et surtout dans le couloir syro-palestinien dut marquer les esprits de l'époque car l'on racontait encore sous les Ptolémées (après la mort d'Alexandre-le-grand en -323) la légende de l'extraordinaire voyage de « la princesse de Bakhtan » venue s'offrir en mariage au grand roi d'Égypte, écho lointain du fameux mariage avec la fille de Hattousil qui avait alors succédé à Mouwatalli sur le trône du Hatti".

Voici le texte récupéré par les Sionistes : « Israël est dévasté, sa semence n'est plus ».

Il faut (bien sûr) lire : "Le pays de ISHTAR est dévasté, sa semence n'est plus".

"La semence n'est plus" signifiant que les récotes avaient été détruites (phénomène de guerre habituel)...

En réalité, après cette victoire, les Egyptiens avaient scellé une alliance en organisant ce fameux mariage et en encourageant une reprise économique exemplaire et très rapide.

Evidemment, les Juifs ont brodé toute une histoire de Moïse et de son peuple emmené en captivité...

Les Catholiques ont récupéré ISHTAR, et en ont fait la Vierge Marie.

Les Hébreux ou les Juifs, vus par les Grecs depuis HOMERE (-800).

Israël et ses cinq mille ans d'histoire, alors que les Grecs, fins connaisseurs de tout le bassin de la Méditerranée et de la Mer Noire, ne parlent jamais d'Israël dans leurs récits... J'attends bien sûr la version de ALBA : les grands géographes, historiens et poètes grecs (tous grands voyageurs depuis Homère) étaient tous antisionistes. Sait-on jamais?

Juste un détail croustillant : les Grecs avaient tout appris des Phéniciens (Syrie, Palestine): l'art de voyager, de commercer, de calculer la valeur des monnaies, de voyager en pleine mer (même la nuit, grâce à VENUS, symbolisée par ISHTAR), et surtout l'art de trouver les marchandises rares dont l'électrum (Lydie, et son roi Gygès, père de Crésus)... En ajoutant les sciences mathématiques, l'astronomie, et probablement des connaissances philosophiques venues de l'Inde, on peut dire que le berceau de l'Europe est grec, arabe, mésopotamien (premières cités-états importantes), indien et (horreur absolue) syrio-palestinien...

Devinez le crime de ma pensée profonde : les Cananéens ont été le relais de base pour toute la splendeur grecque... et donc, pour notre Siècle des Lumières.

Les Romains eux-mêmes ne parlent jamais d'Israël (à part le très bref épisode de TITUS, voir ci-dessous): les révoltes, du style de celle de Massada en l'an 73 de notre ère, étaient fréquentes ; dans ce cas, il s'agissait d'une tribu, les Zélotes (pas nécessairement juifs), de moins de mille personnes.

Massada était un site de 16 à 18 hectares sur lequel un tiers était à peine habitable, mais dont l'Ancien Testament nous fait un descriptif somptueux de palais multiples et autres constructions juives. En réalité, c'était un site de petite garnison romaine, prise d'assaut en plein désert par des rebelles. Pipi de chat pour les Romains! Ils utilisaient toujours les mêmes techniques : encerclement, construction d'engins militaires gigantesques, et ils attendaient que la faim épuise les révoltés. Pas une goutte de sang romain : on campait, on s'amusait, mais on faisait toujours travailler les soldats (mécanique, fossés, tumulus) pour qu'ils restent en forme. De temps en temps, on envoyait un éclaireur, souvent un traitre d'en face, pour obtenir des nouvelles : s'il ne revenait pas, on planifiait le siège pour un mois de plus.

Pour les assiégés, mourir sur place, ou mourir crucifiés (à cette époque précise, c'était la règle), l'équation était à solution unique: la mort.

MASSADA, et le grand peuple bâtisseur et courageux : version sioniste...

Destruction de Jérusalem par TITUS...

Notre ami ALBATROS (il faut de grandes ailes pour faire des sauts pareils) nous ramène à Titus, fils de l'empereur Vespasien et son légat en Judée, où il tomba amoureux de la fameuse Bérénice de Racine.

Là, nous sommes en l'an 70 de notre ère, époque de splendeur de Jérusalem, une petite ville de moins de cinq mille habitants et une région (Gallilée et Judée) qui comptait moins de cinquante mille âmes.

En face, une ville de Rome de plus d'un million d'habitants, et un empire de plus de dix millions d'habitants.

Pour "rassurer" les Romains sur son intention de ne pas épouser BERENICE (celle de RACINE), une fille d'HERODE et d'AGRIPPA Ier, elle-même descendante d'HERODE-LE-GRAND, puis pour "clarifier" ses projets politiques au sujet des juifs établis à Rome (détestés par les Romains car de plus en plus inflitrés dans la politique romaine) et enfin pour "démentir" ses propres velléités d'expansion vers l'Orient (ROME était exsangue), TITUS détruisit Jérusalem, contruite en l'honneur du Dieu des Hébreux (version hébraïque), et il amplifia sa victoire comme le faisaient toujours les empereurs romains.

A ce stade, je reviens donc sur la ville de Jérusalem, et je cite WIKIPEDIA pour les vérifications (les encyclopédies payantes ne disent pas autre chose) : "Jérusalem est mentionnée pour la première fois dans les textes égyptiens dits « d'exécration[2],[3] » (XXe et XIXe siècles av. J.-C., à la période où l'Égypte a vassalisé Canaan) sous le nom de Rushalimu. La prononciation exacte du nom égyptien ne ressort pas clairement des hiéroglyphes (on trouve aussi Urushalimu ou d'autres variantes [4],[2]). On peut supposer que le nom de la ville reflète le culte du dieu Shalem (en) ou Shalimu car il était courant alors d'appeler les cités du nom du dieu local[4],[2]. Le nom de Jérusalem se réfère donc au culte du dieu des Cananéens, Shalem était un dieu populaire dans le panthéon ouest sémitique, divinité de la création, de l'exhaustivité, et du soleil couchant. Comme la première syllabe de Jérusalem vient de uru, qui signifie « fondation » ou « ville fondée par », le sens du nom primitif est donc « fondée par Shalem », ou « sous la protection de Shalem ».

Evidemment, cette histoire de Jérusalem, construite de toute pièce par les Hébreux, et celle de TITUS le Glorieux, furent récupérées et amplifiées par les Sionistes.

Enfin, la fameuse Ménorah reprise par Titus...

Cette fameuse Ménorah mérite le commentaire suivant de WIKIPEDIA :

"Mais le chandelier à sept branches serait aussi un équivalent, et un héritier, de l’« arbre babylonien de la lumière » (cf. aussi l'étude de Léon Yarden sur le sujet). Certains se demandent aussi si la Menorah ne dérive pas d’un antique « arbre sacré », ce qui expliquerait sa forme arrondie dans le Temple détruit par Titus. Contrairement à la forme plus fréquente de la Ménorah, la tradition juive (Maïmonide dans son célèbre dessin et Rachi dans son commentaire à Exode 25, 32) suggère plutôt une forme selon laquelle les six branches seraient des diagonales droites".

Le peuple glorieux des Hébreux a aussi copié le SHEKEL, du mot "Sicle" (dont la valeur, après dévaluation, fut redéfinie dans le Code de Hammurapi) : le verbe voulait dire "compter et peser" en Mésopotamie...

Non, franchement, cela suffit !

Ces manipulations de l'Histoire sont aussi dangereuses que toutes les autres (négationnisme inclus)...

Merci de réagir...

ALTER-EUROPA

Pour une Autre Europe...

Et (bien sûr) pour un Autre Euro...

PS : sur les conseils de VELVETH, EMMANUEL ESLIARD et FANTIE B, j'ai changé le titre pour éviter le terme de "révisionnisme", lié désormais à des positions négationnistes concernant l'Holocauste, une thèse que, évidemment, nous ne partageons pas, ni les uns, ni les autres...

NB : suite à des remarques qui m'ont été faites.

En date du 8 avril 2013, j'ai revu la présentation de ce texte, publié le 24 frévrier 2011, car tous les titres avaient été chahutés par le changement de version DRUPAL.

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