Si les billets sur la vie du club foisonnent en cet automne, c’est que quelque chose ne va pas.
Les départs tonitruants des pionniers déçus ont pourtant démontré l’ampleur du malaise qui couve depuis bien longtemps sans que personne ne semble s’en émouvoir du côté de la rédaction.
p-a-r-t-i-c-i-p-a-t-i-f disent-ils en se contentant d’ouvrir un espace de blogs et lui conférant un maximum de liberté : intervention minimum pour les cas où cela devient incontournable.
Soit. Là où le bât blesse, c’est que la participation est limitée aux billets et aux commentaires des fils. Point final. Quelques rares journées portes ouvertes auxquelles ne peuvent assister que les quelques Parisiens sans obligations prioritaires et c’est tout.
Qu’en est-il de l’écoute des Mediapartiens lors des débats comme celui de M Peillon avant-hier soir par exemple ? Aucune remontée des préoccupations des lecteurs parmi lesquels on compte des enseignants, aucune question du fil de conversation du direct transmise au plateau à ce qu’il semble (je n’ai assisté qu’à la fin du débat), pratique courante pourtant dans maints médias sans prétention démocratique.
En fait se pose le problème de la portée démocratique de ce site qui se veut innovant et est des plus réduites.
Voyez la gestion du club dont les acteurs se plaignent dans leur grande majorité du manque de transparence : pourquoi ne pas ouvrir un espace de débats sur le club ? Crainte de la zizanie et des débordements ? Mais c’est justement ce que provoque cette opacité : des égarements des déçus du participatif et des claquements de porte grandiloquents.
Alors nous n’avons pas de conseils à donner, chacun assume sa conduite dans la position qu’il occupe. Mais de grâce un peu de modestie dans le slogan et cachons ce « participatif » que l’on ne saurait voir !