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Billet de blog 6 février 2017

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Retour sur la convention d'investiture de Benoît Hamon

Retour sur la convention d'investiture de Benoit Hamon...

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Illustration 1
Benoit Hamon

Nous étions une dizaine de militant(e)s à représenter hier la FFE à la convention d'investiture de Benoît Hamon :  Mehdi Tanani, Mauve Serra, Luc De Visme, Pascale Cairet, Tavana Livardjani, Marie Rose Koro, Charlotte Minvielle, Richard Alvarez, Adrien Mirande, Didier Le Bret, Gabrielle Siry et notre amie ministre Axelle Lemaire étaient présents (et sans doute beaucoup d'autres car je n'ai pu certainement identifier tout le monde...)

Parmi les images et les paroles fortes de ce rassemblement, je retiendrai : 

Les mots de la Maire de Paris, Anne Hidalgo, s'adressant à Benoit Hamon  "grâce à toi nous avons repris des couleurs". Car nous sentons depuis quelques jours une dynamique électorale plus favorable aux socialistes. Elle doit s'accentuer grâce au rassemblement des socialistes et à l'union de la gauche qui a toujours été plurielle.

Le discours de Jean-Christophe Cambadélis qui a remercié les 2 millions d'électeurs qui ont voté aux Primaires, "malgré la titraille" des journalistes (qui jouaient les socialistes perdants en décembre et attendaient que l'on se gamelle). Cette primaire a été un succès et nous devons également être fiers à la FFE d'avoir joué crânement notre rôle et fait progresser le nombre de votants par rapport à 2011.

La photo du rassemblement avec Vincent Peillon et Arnaud Montebourg, présents aux côtés du vainqueur de la Primaire. les proches de Manuel Valls étaient présents dans la salle, même si je regrette à titre personnel que l'ex Premier ministre n'ait pas été là, je suis persuadé qu'il saura apporter son soutien public tout au long de la campagne, comme il a su le faire au soir du 2ème tour, dans un discours émouvant.

Le lyrisme d'une Christiane Taubira citant René Char et Paul Eluard. Elle a acquis définitivement, sous ce quinquennat, le statut de figure "iconique" de la gauche dont elle incarne le combat contre l'intolérance, pour l'égalité, dans un style inimitable qui lui appartient.

La présence de jeunes ministres aux premiers rangs de la salle : je citerai Najat Vallaud Belkacem, Matthias Fekl (très applaudi quand Hamon a rappelé son combat contre le TAFTA), Axelle Lemaire (made in FFE). Ils joueront, à n'en pas douter, un rôle important dans la campagne qui s'ouvre et seront les relais naturels de notre fédération et des militant(e)s.

La présence d'intellectuels au pupitre, car le Parti socialiste doit devenir, ou redevenir, un creuset politique où les idées les plus novatrices sont portées au premier plan dans nos projets. Merci en particulier à Dominique Meda, qui a évoqué les changements à attendre dans notre rapport au travail, et à Patrick Weil pour un cours magistral sur la laïcité, ce "combat pour la libération des esprits" (Cf vidéo de son intervention ci dessous)

Le discours de Benoît qui a adopté une posture de rassemblement et a travaillé sa "stature" présidentielle :

il a rendu un hommage vibrant à l'action de François Hollande face au terrorisme. Il  a repris la défense de points du bilan gouvernemental (en particulier sur la refondation de l'école) tout en indiquant que nous ne gagnerions pas seulement grâce à la défense du bilan, à l'image de Lionel Jospin défait en 2002. Il a rappelé les lignes de force de son projet (transition écologique et revenu universel d'existence pour les 18-25 ans) et développé la dimension européenne de ce dernier : Politique de coopération militaire, pour assurer la défense de nos frontières européennes face à la menace représentée par la Russie de Poutine, pour combler le potentiel retrait de l'OTAN sous l'impulsion de Trump, investissement en matière de transition énergétique (1000 milliards nécessaires) et nouveau traité européen sur l'énergie, comme le proposait Delors. Nouveau traité budgétaire européen, pour une "régulation démocratique".

Il a indiqué clairement ne pas être "un homme providentiel" moquant au passage la posture d'Emmanuel Macron.

En conclusion, une belle phrase qui doit tous nous inspirer "Faites comme Albert Camus, désirez cet été qui vient, croyez-y, et alors nous serons invincibles"

Amitiés socialistes

Boris Faure

1er secrétaire fédéral FFE PS

Discours de Patrick Weil à l'investiture de Benoît Hamon

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