Boris Faure (avatar)

Boris Faure

Français de l'étranger depuis 2002

Abonné·e de Mediapart

126 Billets

0 Édition

Billet de blog 18 avril 2014

Boris Faure (avatar)

Boris Faure

Français de l'étranger depuis 2002

Abonné·e de Mediapart

Le sous-marin ou la vie en cabinet ministériel

Un cabinet ministériel c'est un sous-marin : espace clos. Equipe resserrée, généralement sous pression. Temps d'immersion prolongée au  fond (des dossiers). Sang froid exigé. L'équipage doit assurer ses "quarts" quoi qu'il en coûte et serrer les rangs dans la tempête. Le capitaine (directeur de cabinet) est le seul maître à bord après Dieu (le ou la ministre).

Boris Faure (avatar)

Boris Faure

Français de l'étranger depuis 2002

Abonné·e de Mediapart

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Un cabinet ministériel c'est un sous-marin : espace clos. Equipe resserrée, généralement sous pression. Temps d'immersion prolongée au  fond (des dossiers). Sang froid exigé. L'équipage doit assurer ses "quarts" quoi qu'il en coûte et serrer les rangs dans la tempête. Le capitaine (directeur de cabinet) est le seul maître à bord après Dieu (le ou la ministre).

Le matin on sort le périscope pour observer (en lisant la presse), ce qui se passe en surface. Le capitaine réunit ses seconds pour tracer une route sûre (la réunion journalière de cabinet et la définition de l'agenda). Les matelots (le personnel de soutien) ont un rôle aussi important que les officiers supérieurs (ou qui se jugent comme tels...) 

Bien sûr on est en permanence en temps de guerre : Les tirs de l'ennemi (droite, extrême droite), ne sont pas moins redoutables que les tirs amis (qui font les plus mal).

La marine c'est une tradition (surtout au quai d'Orsay). Il vaut mieux compter dans son équipe quelques vieux loups de mers capables de naviguer en eau trouble (les diplomates sont toujours un atout pour comprendre les us et coutume de la diplomatie).

La sensation des profondeurs est parfois grisante (surtout quand les dossiers avancent), même si beaucoup rêvent plutôt des sommets (qui sur la mer, comme en politique,  sont insondables et parfois dangereux pour l'Homme)

Le mercredi 2 avril je suis remonté en surface. j'ai respiré l'air du grand large. Homme libre, je continue à chérir la mer (merci Baudelaire)

Boris Faure

Conseiller technique au cabinet de la ministre déléguée à la Francophonie (3 Juin 2012, 2 avril 2014)

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.