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Billet de blog 19 septembre 2014

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Dans la réalité, c'est toujours plus difficile-verbatim conférence d'Alain Bergougnoux cu 26 Aout 2014

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Prendre de la hauteur. Tel était l'objet de la conférence qu'Alain Bergougnoux a donné lors de la convention fédérale FFE, le mardi 26 Aout, dans la salle Colbert devant une soixantaine de militants FFE. Une salle habituellement occupée par les députés socialistes qui y tiennent leur traditionnelle réunion de groupe le mercredi matin.


Initialement balisée pour une trentaine de minutes, sur le thème "Jaurès et l'international", j'ai demandé à Alain de poser un regard d'historien, et de "jauréssien" sur  l'actualité du changement de gouvernement tout en évoquant en filigrane Jaurès.

Je remercie  Alain de s'être parfaitement adapté à l'actualité, en replaçant le changement de gouvernement dans une perspective historique;

Ce fut un grand moment de satisfaction pour les militants, d'écouter ce conférencier, historien du parti socialiste et enseignant à Sc Po, et de prendre donc du "champ" et du recul...


Bergougnoux : "Dans la réalité, c’est toujours plus difficile".

(PS : le début du verbatim est manquant; je présidais la séance de la matinée, et prendre des notes à la volée était en soit difficile et peu compatible avec mon rôle de président de séance. Mais je n'ai pas pu résister au désir de partager ce verbatim (partiel) avec ceux qui n'ont pu être à la convention pour cette édition 2014.

Quelles sont les caractéristiques du socialisme français ? Ses forces et sources de fragilité ?


Il y a une réalité,  c'est qu'il n'y a pas de liaison forte avec le syndicalisme. Le syndicalisme qui s’est développé était de nature anarcho syndicaliste en France ; Il n’y a pas eu de liaison organisationnelle entre le mouvement ouvrier et le parti, comme cela a été le cas en Allemagne. C'est une première source de fragilité.


Deuxième source de fragilité pour le socialisme, c’est sa fragilité sociale. Le mode d’implantation du socialisme, n’a pas été le même qu’en Allemagne. C'est la Social démocratie municipale qui a été le principal mode d’implantation en France


Troisième trait du Parti socialiste (écho avec l’actualité) : Les Grandes divisions de ce parti socialiste ; Parti socialiste qui est un parti profondément clivé, entre différentes idéologies, plus ou moins socialistes, plus ou moins marxistes. L’objectif de ce parti, c’est donc d’emblée la synthèse. C’est les trois caractères du socialisme français.

Et la personnalisation du pouvoir, la présidentialisation des institutions ?


Dans les périodes fortes, il faut de la personnalisation. C’est déjà le cas en 1914. Avant internet avant la télévision, il y a déjà cette personnalisation. En 1914, il y a Jaurès, Guesde, Vaillant.


Ces personnalités peuvent dépasser les fragilités, dépasser les divisions idéologiques, dépasser la difficulté sociale.
Un parti qui est peu implanté, qui a un rapport avec les syndicalistes à ce moment là.


Les choses se compliquent ensuite ;


Pendant plusieurs décennies, c’est la cassure avec les communistes. Une cassure profonde. Le rapport à la démocratie, le rapport à la violence, sont différents.


Les périodes d’unité sont rares à gauche. Voir le Front populaire. Il faudra des circonstances exceptionnelles de la libération pour pouvoir, dans la reconstruction du pays, avoir quelques années qui ont posées des réformes fondamentales.


Jusque dans les années 80, avec le communisme, il y a cette division. En 1981, c’est une gauche désunie qui gagne. Le parti communiste a tout fait pour éviter la victoire du socialisme.


Avec la victoire du socialisme, il y a une autre gauche qui existe.


Le parti socialiste n’est jamais lui-même représentatif de toute la gauche, sauf quelquées années exceptionnelles où de 1981 à 1986, il a été majoritaire. Il faut toujours se battre sur le front de la gauche, et sur le front de la droite.


La fonction communiste a une fonction de protestation. C’est un parti tribunicien. Le FN a repris dans les années 80 puis 90 cette fonction tribunicienne, avec Le Pen Père, puis dans les années 2000, avec Le Pen Fille.


Il y a les péripéties. Les jeux personnels. Les questions d’autorité. Puis les questions de fonds.
Je vous parle franchement, c’est mieux plutôt que de camoufler les choses, de dire les choses.


On a réussi à avancer avec les exercices du pouvoir, qui ont toujours été difficiles, mais qui ont permis d’avancer. Il y a une œuvre socialiste, toujours dans la difficulté de l’exercice du pouvoir

.
C’est là qu’on tombe dans des choses plus contemporaines et polémiques.


A partir des années 80, on rentrait dans une autre période, parce que dans le fond, toutes les politiques socialistes avaient été conçues dans des cadres nationaux. Le programme commun de 1981 ignorait le cadre international. Ce qui s’est passé à la fin des années 70, 80 et 90, c’est que les conditions ont changé. L’internationalisation de l’économie, ce qu’on a appelé la mondialisation et la globalisation ensuite, ont éprouvé les compromis nationaux. La politique qui a été mise en œuvre en 1981 et 1983, avaient été conçues dans les années 50, 60, 70, regardant vers les trente glorieuses, une politique colbertiste, industrialiste.


Il ne faut pas raisonner qu’au plan économique.


Au plan social, plus de difficulté collective existe encore. Avec des sociétés plus fragmentées, plus individualistes. Les enjeux identitaires, culturels, sont importants. Parce qu’il y a le monde. Parce qu’il y a l’Europe. On a des populations inquiètes, qui se posent des questions.
Le grand pari de François Mitterrand, après avoir pris conscience qu’on ne pouvait pas faire le socialisme dans un seul pays, ni le keynésianisme en un seul pays, cela a été le pari européen.


On est pas sur les péripéties actuelles, même si elles ont leur importance et qu'i existe des similituede.

L’équipe qui s’est retrouvée autour de François Mitterrand. s’est retrouvée au niveau européen, les marges de manœuvre que l’on a perdu au niveau national aujourd''hui font que les différents partis socialistes sont arrivés au même conclusions en Europe maintenant quà la fin des années 1980.


Comment pouvoir articuler politique nationale, et politique européenne et mondiale. Voilà l'enjeu;


Paradoxalement, nous retrouvons dans un autre contexte les questions que se posait Jaurès. Il avait beaucoup réfléchi là-dessus. Comment articuler nation et internationalisme. Face à la réalité organique des nations, pas d’autres issue que de forger un internationalisme. L’histoire a des ironies. Le problème posé en 1914, c’est la liaison socialisme allemand, socialisme français.


La question Franco allemande était au cœur de l’Europe de 1914 pour les socialistes français. Dans un contexte qui n’est pas le même aujourd’hui, c’est la même question : comment peut on transformer l’Europe pour en faire un élément fondamental de progrès, s’il n’y  pas les alliances européennes suffisantes ?


Il y a des discours. Il y a des congrès. Des programmes qui sortent. Les partis socialistes sont aussi des partis nationaux. La grande difficulté c’est de construire un parti européen qui dépasse les enjeux nationaux.


Marx et Jaurès avaient raison. Pas de socialisme sans internationalisme. C’est sur ce point fondamental que nous clivons avec les souverainistes de tout poil.


En Juillet 33, lorsque Léon Blum s’est affronté avec Marcel Déat, Blum disait qu’un socialisme ne peut être qu’international, que le socialisme national n’existe pas. Dans le fond, nous nous débattons dans ce cadre là. Dans un héritage historique où des questions ont été posées, mais o on attend des réponses plus claires.


Jaurès ne serait pas dépaysé par les questions que nous nous posons ; je lui passerai d’ailleurs volontiers la parole s’il était là. Ce serait surement un peu long (Rires dans la salle) mais il trouverait un contexte différent.

et le débat économique et les "frondeurs" vous en pensez quoi ?


C’est quand même dérisoire ce débat. Il y a une position entre l’offre et la demande. C’est misérable. Il n’y a pas de socialisme sans production, sans production de richesse pas de redistribution, ou alors on organise une société de pénurie. On voit avec une faible croissance dans quel état est la société française. On peut aller plus loin. Mais les conséquences politiques seraient que nous serions balayés politiquement aux élections.


Il faut donner à nos débats plus de hauteur, pour trouver ensemble des solutions.


Le paradoxe, est c’est le deuxième point de polémique que je poserai, c’est une question d’équilibre, comme dirait Jaurès. Il est absurde de parler de démondialisation. Il n’y a pas d’économie qui vaille sans conquête de marchés internationaux. C’est absurde d’opposer une économie ouverte a une économie que l’on veut opposer à l’Europe.


Il faut savoir retrouver la valeur des hommes politiques de la valeur de Jaurès. Qui ne séparaient pas l’action, la pensée, et les valeurs ; On ne lance pas aux peuples des mots dont on est pas capable de remplir le contenu.


Jaurès essayait de travailler sur les problèmes tels qu’ils se posaient
Il faut ainsi que les socialistes s'en inspirent (Applaudissements nourris).

Questions de militants dans la salle :


« avec tout le respect pour tes travaux, la décroissance, ce n’est pas ce que vous présentez. Vous avez un train de vie dingue, vous consommez des vitamines, c’est donc qu’il faut produire de nouvelles richesses »

« Dans la formation de ce que doit être le socialisme du 21ème siècle, l’intégration économique, équilibre entre capital, travail et nature. Je suis allé un peu vite, mais c’est l’idée qu’il faut produire des richesses pour notre pays »

 "C’est la question d’actualité, posée par JC Cambadélis, on ne sait plus très bien quelle est notre identité. Peux tu nous éclairer ?"

 « on a compris que la gauche unie, c’est un oxymore. Il y a des questions en Amérique latine qui se posent qui sont de même nature"

"combien de gauche en France y a-t-il ?"


On avait dans les années 70 une pensée bien formée, forgée dans le cadre de l’Etat. On s’était assis sur un secteur public fort (les nationalisations), des politiques de redistribution Keynésienne. Captation de l’héritage de 68 : libertés individuelles, demande de droits nouveaux. On était alors dans un cadre que tout le monde acceptait.


Il y a aujourd’hui la question internationale et européenne qui se pose avec plus d’acuité.
Il n’y a pas de socialisme démocratique, sans internationalisme. Il y a le rapport à l’environnement, à la qualité de la vie, à la nature qui est en train de se poser. Dans la déclaration de principe du PS de 2008, on parle de socialisme écologique.
Qu’est ce qu’on appelle aujourd’hui la notion de progrès ? C’est le progrès humain et pas seulement économique. Il y a un travail qualificatif sur la notion de progrès.
Il faut reprendre, avec la réalité d’aujourdhui, le débat sur l’Etat. Quelle est la place de l’Etat ? de son rapport avec l’entreprise ? Est-ce qu’on raisonne en termes de cadeau à l’entreprise ? Les entreprises ne peuvent être étatisées et doivent fonctionner selon des critères qui sont les leurs.
Il y a aussi le débat culturel. Jospin avait parlé de socialisme populaire, comme avantage du PS. Aujourd’hui on a le rapport aux inquiétudes, la question de la laicité est une question qui ne doit pas servir de « moulin à prière ».

Comment on se définit par rapport aux religions. Quelle place on leur donne. Le Parti socialiste peut réfléchir au grands défis du 21ème siècle. Il y a un travail de fond à faire et il faut se dire les choses. C’est la difficulté dans un pays comme la France, on est toujours en élection. L’élection de 2017 a commencé à gauche comme à droite. Trois ans avant l’élection, on parle de l’élection.


On ne peut avoir des formules un peu vagues qui ne tiennent pas au pouvoir. Malgré la difficulté, il faut faire cet exercice maintenant. Sinon, pour l’opinion française, qu’est ce que cela représente. Problème d’identité dans la France qui vient. Sinon on ne va plus rien signifier pour la jeune génération. Or, ce n’est pas comme cela.


La gauche a toujours été divisée. Déjà René Rémond c’était trompé. Il n’y avait pas trois droites, j'en avait oublié une.


On a une composante Mélenchoniste à gauche, ensuite les verts qui sont plutôt à gauche mais ne le sont pas si clairement que cela. Le PS, comme c’est le grand parti de la gauche, c’est en son sein que passent les divisions importantes de ce point de vue. Le PS quand il réussit, il essaye de ramasser les choses, de les synthétiser. Quand cela ne marche pas, il y a des cassures, il y a des scissions.


Moins on fait de travail idéologique, plus on se contente de phrases générales, moins il y a de forces de cohésion. Là je vais être Jaurésien « un peu d’idéologie éloigne de la cohésion, beaucoup y ramène ».

Si on ne le fait pas, on va être un parti qui dans sa réalité va être veillissant. Quand je vais dans certaines réunions de province, je me sens encore Jeune (Rires). C’est un problème, il ne faut pas se le cacher.


Il n’y a pas une gauche, mais des gauches. Il y a des thèses qui courrent, que le socialisme c’est fini, c’est un déclin. Dans d’autres parties du monde, les choses ne sont pas simples. Le parti communiste chinois, on peut dire que c’est un parti frère, mais faut faire attention (rire) c’est pas les mêmes réalités.


Il y a des gauches différentes dans le monde. Entre la gauche chilienne et la gauche chaviste, c’est pas la même chose, comme la réalité du péronisme.


Il faut plus de lien avec les partis d’Amérique Latine. Le Chavisme ne repose que sur la rente pétrolière. Il faut mieux regarder vers le Brésil, vers le Chili, si l’on veut en tirer quelques enseignements.

« merci, tu nous a redonné notre émotion, on en avait besoin » « Comme socialiste et comme féministe, nous avons rêvé comme femmes. Nous avons réussi à vaincre, la vie sur la mort. Nous avons conquis des droits, et nous en sommes très orgueilleuses. Il faut redonner espoir, comment redonner l’espoir de vie aux damnés de la terre ? »


L’internationalisme aujourd’hui, dans cet été, on a vu la gravité des crises qui existent dans le monde. Il faut à la fois défendre un héritage qui s’incarne dans des réalités majeures. Il y a trois principes qui doivent guider la réalité du socialisme. Laurent Fabius nous dirait il y a le moment pragmatique, où on sait ce qu’il est possible ou pas de faire.


Pas de guerre d’agression. C’est une boussole importante. On a eu des débats longs, profonds et difficiles dans le socialisme français. Jaurès n’a jamais été un pacifiste intégral, il ne faut pas confondre, la bataille pour la paix ne passe pas par le pacifisme intégral.
L’Europe c’est batailler pour des organisations, pour des institutions, il y a une volonté de régulation, il faut des propositions, des actions, il faut davantage organiser la régulation au niveau européen.


Troisième point, sur lequel je te rejoins, c’est la défense des minorités opprimées. Cela doit être un principe clé. Je n’ai toujours pas compris pourquoi des socialistes, même en prenant des responsabilités qu’il faut prendre, quand il y a des milliers de morts en Méditerrannée, je ne comprends pas qu’on ne puisse pas réagir. On regrette, on s’indigne. Mais les hommes et les femmes de progrès en Europe ne devraient pas supporter cette situation. On peut difficilement porter un message humaniste si on est pas remonté parce qui se passe. Je ne dis pas que c’est facile, il faut gérer l’accueil etc.


"Au fond le socialisme c’est d’abord un cri de révolte" disait Léon Blum.


Comment toucher la jeunesse si on n’incarne pas des causes ; Jaurès s’est identifié au massacre des arméniens par exemple. Il faut porter des causes pour porter la flamme.

« j’entends une résonnance par rapport à ce qui s’est passé par rapport à 1983. François Mitterrand a fait le choix de l’Europe à ce moment là. Il a renvoyé « les visiteurs du soir » à leurs chères études, et c’est le choix européen qui a prévalu. Ce choix européen n’est pas encore fait dans toutes les têtes au Parti Socialiste. Il y a l’alternative européenne et puis il y a l’autre. François Hollande a fait le choix européen, on prépare la France a la mondialisation. Il faut que l’Europe s’unisse. Plus aucun pays européen ne pourra siéger au G8, si on continue à perdre du tissu industriel. Est-ce qu’on paye aujourd’hui l’absence de débat que nous avons eu après l’échec de 2005 pour la constitution européenne ? Est-ce que cela ne nous revient pas dans la figure ? »

« En 1983, il y avait une autre politique. Il y avait l’option Chevènement, cohérente (sortie du SME notamment). Ce qui est un peu énervant dans la situation actuelle, pour ceux qui se sont donnés la peine de lire le discours de Montebourg, à Frangy, sur le fond il n’y a pas une autre politique chez Montebourg".


Il plaide pour qu’il n’y ait plus de déficit. On est dans un théatre d’ombre. Tout le monde sait qu’on ne fera pas les 3%. Le PR ne peut le dire. Si c’est pour plaider pour qu’il y ait 4 ou 5% il faut le dire.C’est une question de curseur.


Les 50 milliards, on sait qu’on ne les fera pas. Cela fait partie d’un théatre d’ombre. Les européens savant que la France ne les fera pas, et on fait semblant. Le fond de la chose, c’est qu’il n’y a pas d’alternative politique, il y a des curseurs différents. Montebourg ne met pas en cause le soutien aux entreprises d’ailleurs, il n’a pas remis en cause le CICE. Il n’y a pas d’autre politique alternative réelle. La réalité n’est pas là. Il y a beaucoup de théâtre d’ombre dans tout cela.


J’ai senti à ton intervention que tu étais très européen. Le choix de Mitterrand était très difficile. Or aujourd’hui, l’histoire n’est pas faite que de hasards heureux. Ça a correspondu à la domination des idées libérales. On a eu la coïncidence de l’idée de l’Europe avec l’approfondissement de l’idée libérale (Thatcher), puis il y a eu la troisième voix, avec une Europe qui s’est approfondi avec une domination des idées libérales. C’est cela qui a fait notre difficulté. L’objectif aujourd’hui reste le même : on a besoin de l’Europe. On a besoin aussi d’investissement et de régulation. Il faut se battre là-dessus. Il faut trouver les coalitions nécessaires pour se battre là-dessus.

Hollande disait cela dans son ITW du Monde. Il le disait comme un chef d’Etat français qui ne peut pas taper sur la tête de ses collègues européens. Montebourg, dans son autre style, ne dit pas autre chose. On ne sait pas exactement ce qu’il a dans la tête. On doit se battre contre la domination des idées libérales. En se battant pour l’investissement, pour la croissance. Il y a moins d’espoir que sous Mitterrand. L’espace s’est retiré.

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