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Billet de blog 1 mai 2025

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Réenchanter la diversité plasticienne, parti pris de la Galerie PIAG

Le 12 avril à Paris, Towhidi, qui a fondé et dirige sa galerie PIAG depuis 2019, inaugurait une nouvelle exposition, à Saint-Germain des Prés, et avait choisi d'insuffler un nouveau regard, par l'accrochage d'un éventail de créations plastiques, figuratives et abstraites, d'une majorité de femmes artistes ou de peintres d'origine moyen-orientale. L'occasion, pour le visiteur, de "laver son oeil".

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dédié au peintre Guy de Malingre, bien vivant,
qui m'a recommandé ce vernissage et ce lieu.

 

Illustration 1
Détail du tableau de la Palestinienne Reem Al Natesh. © DR

Le galeriste est iranien, s'exprime en français mais invite, au rythme de trois expositions annuelles, depuis 2022, les oeuvres d'artistes ... du monde entier. Le 12 avril 2025, la bousculade bien ordonnée impressionnait le visiteur venu d'outre Atlantique. La réputation de Towhidi, dans le milieu des galeristes d'art, n'est usurpée. La Galerie PIAG présente ainsi une exposition intitulée : «Artistes du monde», riche d'une vingtaine de tableaux.
 
Il y a là, parmi ces plasticiens, un photographe, Français, dont la matière d'usage est brésilienne, en l'occurrence des troncs d'arbres. Claude Mollard a su, là, entre les blessures et les nervures des écorces, au coeur même des arbres du Brésil, "trouver" un torse féminin, et deux autres figures humaines, qu'il a immortalisé. Etonnant.
Mais, venus du Moyen-Orient, du Maghreb, d'Europe du Nord (Norvège), la plupart des peintres  ont choisi le figuratif pour s'exprimer, face au chassis, comme la classique Catherine Jarrett. Et la présence d'une photographie en noir et blanc (ci-dessous), énigmatique, d'une Libanaise, familière de l'inspiration de son pays, est notable. Font exceptions une création digitale, d'une Française, qui s'inspire d'un portrait oriental, et un grand maître de la calligraphie arabe, qui a exposé plus de cent cinquante fois à travers le monde. Un collage étonnant et luxuriant d'une artiste d'Arabie saoudite, Amal Al Zahrani, qui vit à Paris, et nous emmène, elle, sur des rives imaginaires florales. La Syrie ne manque pas d'être représentée avec la "femme sans visage", une figure singulière, de la jeune femme artiste Dieb Oroubah, qui pourrait, selon le galeriste, "être chinoise, moyen-orientale, européenne".

Illustration 2
© PIAG


S'y ajoute, pour clore, un tableau abstrait, absolument magnifique, d'une jeune Palestinienne, au parcours international en devenir, après quelques études à Paris. Il s'agit là, pour elle, par des personnages qui semblent probablement influencés picturalement par la peinture de Jame Ensor (1860/1949), et qui sont la réinterprétation de contes palestiniens populaires qu’elle entendait, enfant, à Hebron.   
 

Illustration 3
© Reem Alnatsheh


 
Par cette exposition, fascinante par ses points de vue distincts, Tawhidi a su allier, par ce délicat choix d'oeuvres aux influences sans frontières morales, la diversité des courants des peintres et plasticiens contemporains. Une belle réussite.
 
--------------- 
 
Le commissariat de l'exposition a été assuré à la fois par Towhidi et par Fatima Guemiah.
 
Instagram de la peintre palestinienne Reem AlNatesh.
 
Liste des auteurs accrochés non cités dans l'article : Kazarian (Arménie) ; Hans (Danemark) ;  Ramses Marzouk (Égypte) ; Malak Jamil Baban (Irak) ; Manochehr Ferdosi (Iran) ; Céline Hayek et Jean Merhi (Liban) ; Hammoud Chantout (Syrie) ; Fikratt Achraf (Turquie).
 
  
La galerie PIAG est installée à deux pas de Notre-Dame de Paris, au 48, boulevard Saint-Germain.
 

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