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Dans une lettre datée du 1er novembre 2024, les parlementaires McGovern et Massie ont exprimé leur « satisfaction » que l'affaire pénale ait été résolue mais se sont déclarés « extrêmement préoccupés » par le fait que l'accord exigeait que Julian Assange, éditeur, « plaide coupable à des accusations criminelles ».
« En d'autres termes, on craint depuis longtemps et à juste titre que l'article 793 [de la loi sur l'espionnage], qui criminalise l'obtention, la conservation ou la divulgation d'informations sensibles, ne soit utilisé contre des journalistes et des organes de presse dans le cadre de leurs activités normales, en particulier ceux qui traitent de sujets liés à la sécurité nationale. Ce risque aurait motivé la décision de l'administration Obama de ne pas poursuivre M. Assange », écrivent les deux parlementaires.
Le frère de M. Assange, Gabriel Shipton, et l'épouse de Julian, Stella Assange, se trouvent cette semaine à Canberra, la capitale australienne, et M. Shipton retournera à Washington en janvier 2025 dans le cadre d'une campagne mondiale visant à gracier Julian Assange et à inciter Joe Biden à agir avant qu'il ne quitte ses fonctions, le 20 janvier 2025.
Ces deux personnes ont demandé au premier ministre australien, Anthony Albanese, qui avait déclaré avant l'accord qu'il avait évoqué le cas de Julian Assange avec Joe Biden, d'appeler à la grâce lors de son appel téléphonique d'au revoir qu'il aura, en janvier 2025, avec Biden.