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« Je veux que depuis cette tribune, et dans les 6.000 conseils municipaux et le Congrès national, on réalise qu'un parlementaire ou bien qui que ce soit de la population qui dit "je défends la dictature" ne puisse pas être poursuivi pour cela, car c'est la liberté d'expression », tels ont été les mots du très droitier Sebastião Melo, nouvellement maire de la grande ville où vivent 1,4 million d'habitants.
Faut-il rappeler, ici, que Porto Alegre, la ville dont cette marionette neolibérale compatible bolsonariste est aujourd'hui réélue maire, a accueilli, en janvier 2001, la toute première édition du Forum social mondial (FSM), qui réunissait les organisations du monde entier sensibles à la cause altermondialiste ("Un autre monde est possible") et qui se présentait comme une alternative sociale au Forum économique mondial qui se déroule chaque année en janvier à Davos en Suisse ?
Et le 1er janvier 2025, du haut de son estrade et devant son pupitre, Sebastião de Araújo Melo n'était pas à une ignominie près, en ajoutant, dans son discours : « Mais je veux aussi que toute personne qui défend le communisme, le socialisme, qui dit qu'elle ne croit pas à la démocratie libérale, ne puisse pas être poursuivie, parce que c'est la liberté d'expression».
Lors de ce discours d'investiture, le maire a également déclaré qu'il avait l'intention de soumettre la privatisation du département municipal des eaux et des égouts (Dmae) au conseil municipal de Porto Alegre pour qu'il en discute.
Au titre d'un rappel des méfaits politiques passés de ce maire, un tribunal avait interdit, en février 2021 au maire Sebastião Melo de distribuer le « kit covid » contenant de la chloroquine et d'autres médicaments qui n'ont aucun effet contre le covid-19. Révisionniste et anti-vax, également, Melo...