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"Ne pas rester agenouillé, il n'est pas rationnel de renoncer à être libre. Même les esclaves par vocation doivent être contraints d'être libres lorsque les chaînes sont brisées".
Ces mots sont du militant communiste Carlos Marighella, pratiquant la lutte armée, qui a été lâchement assassiné, il y a exactement 55 ans, par des agents de la dictature militaire, le 4/11/1969, à São Paulo. Ce jour-là, ils étaient vingt-huit à encercler sa voiture pour le cribler de balles.
Sur son lieu de sépulture, à Salvador de Bahia, dans le cimetière de Quinta dos Lazaros, la pierre tombale (photo en fin de note) a été l'oeuvre de l'architecte-fondateur de Brasilia, Oscar Niemeyer. Les restes du corps de Marighella ont été rapatriés à Salvador, le 10/12/1979, journée internationale des droits de l'homme.
Une biographie absolument envoûtante, haletante, best-seller, signée Mário Magalhães, raconte une vie inouïe à tous les sens du terme, de celui qui, noir, né à Bahia et Bahianais par toutes ses pores, est devenu, par sa lutte et son courage, une icône absolue d'une certaine gauche, dans l'ensemble des Amériques.
Par ailleurs, Marighella, qui a publié de nombreux poèmes, était aussi l'auteur de courts essais, dont "A crise brasileira", publié en 1966 et dorénavant intégré dans l'ouvrage collectif "Caminhos da revoluçao brasileira".
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https://www.marxists.org/portugues/marighella/
https://jacobin.com.br/author/carlosmarighella/
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