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La dernière semaine de novembre 2025, trois agressions terrifiantes puis le meurtre d'une femme et de ses quatre enfants ont bouleversé tout le Brésil.
Oui, il y a de quoi fondre en larmes, tout en rédigeant ce petit papier.
Le samedi 29 novembre 2025, au matin, une caméra de sécurité a enregistré une agression abominable dans le quartier Parque Novo Mundo, au nord de la ville de São Paulo*. Tainara Souza Santos, 31 ans, sortait d'un bar, avec un ami, lorsqu'elle a été "renversée" par une voiture. Le conducteur lui a roulé dessus, la coinçant sous le véhicule. Il a continué à accélérer et l'a traînée sur un kilomètre. Elle a réussi à être secourue dans un état très grave et transportée à l'hôpital municipal Vereador José Storopolli, à Vila Maria, au nord de São Paulo. Les médecins ont dû lui amputer les deux jambes et elle est toujours dans le coma. La police a arrêté Douglas Alves da Silva, 26 ans, dimanche soir 30 novembre. Des témoins affirment qu'il n'acceptait pas la fin de sa relation avec Tainara. Il existe une video de cet horrible moment. Nous ne la publierons pas.
Un autre cas tragique s'est produit à Recife, capitale du Pernambuco, le même samedi 29 novembre, dans l'après-midi. Après s'être disputé et avoir agressé sa compagne
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Isabele Gomes de Macedo (photo ci-contre), âgée de 40 ans, Aguinaldo José Alves, 39 ans, a mis le feu à sa propre maison, dans le quartier très pauvre de Icauã, où se trouvaient sa femme et ses quatre enfants, âgés de 1 à 7 ans. La femme et les enfants sont morts carbonisés. Le tueur, qui a échappé à une tentative de lynchage, a été arrêté par la police militaire (video).
Le lundi 1er décembre 2025 au matin, un homme, vêtu d'un sweat à capuche noire discutait avec son ex-compagne, qui travaille dans une baraque de beignets frits, à São Paulo. Soudain, il a sorti deux armes, a tiré à bout portant et s'est enfui.
Evelin de Souza Saraiva, 38 ans, a reçu cinq balles. Elle est à l'hôpital dans un état critique. L'agresseur a été identifié comme étant Bruno Lopes Fernandes Barreto et est toujours en fuite. Des proches et une collègue de travail d'Evelin ont déclaré à la police qu'elle et Bruno avaient eu une relation pendant environ trois ans et s'étaient séparés il y a quelques mois. Après cela, il a commencé à la menacer de mort constamment.
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Le soir du vendredi 28 novembre 2025, dans le quartier Javari de la ville de Miguel Pereira (Rio de Janeiro, 26.000 hab.), Ellen Fernandes Duarte Santos, 28 ans, a été poignardée à mort alors qu'elle tentait de défendre sa sœur, Karolayne Fernandes Duarte Santos, 22 ans, qui était agressée par le propre petit ami de Karolayne, Armando Junio de Souza Almeida, 25 ans. Ellen est morte instantanément. L'agresseur, un homme de 25 ans ayant déjà été condamné en vertu de la loi Maria da Penha - qui réprime les crimes de feminicide et de genre - a pris la fuite. Karolayne a été aussi poignardée, secourue et se remet actuellement de ses blessures.
Le machisme ne cesse de tuer et d'assassiner, du nord au sud du Brésil.
Cette semaine, le président Lula da Silva a réagi à ces barbaries (écouter la video ci-dessous, à partir de 1 h 48 minutes) : « Cette semaine, un homme a pris deux pistolets et a tiré sur sa femme. Un autre a tué sa femme enceinte, mère de trois enfants, puis a incendié la maison. Un autre encore a renversé sa femme et l'a traînée sur un kilomètre. Cette femme survivra avec les deux jambes amputées. La question que je pose est la suivante : « Le Code pénal brésilien prévoit-il une peine qui rende justice à un animal irrationnel comme celui-là ? Avons-nous une peine pour cela ? Si le type a de l'argent, comme ce « madrandão » qui a frappé sa femme à 60 reprises dans l'ascenseur... S'il a de l'argent, il passe deux ans en prison et ressort pour frapper une autre femme. Et un pauvre malheureux, qui vole un pain dans une boulangerie pour manger, est emprisonné et n'a même pas d'avocat pour le défendre ni de juge pour le libérer »
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(*) 53 feminicides, entre janvier et fin octobre 2025, dans la ville de São Paulo. Dans l'Etat de São Paulo, durant la même période : 207 feminicides.