
Les avocats du député Chiquinho Brazão demandent son assignation à résidence depuis 2024. Dans une nouvelle demande, datée du 2 avril 2025 et acceptée cette fois par le Tribunal suprême fédéral (STF), la défense met en garde contre la forte probabilité d'une maladie soudaine, avec un risque élevé de décès.
Parmi les autres arguments avancés par la défense du député figurent une perte de poids de plus de 21 kilogrammes en six mois, des douleurs thoraciques, une insuffisance rénale et des problèmes cardiovasculaires. Le député fédéral a déjà subi une angioplastie avec pose d'un stent cardiaque, le mardi 18 mars 2025, dans l'Hospital do Coração, hôpital privé spécialisé, à Campo Grande, capitale du Mato Grosso do Sul.
La défense du député fédéral - qui vit et est élu de Rio de Janeiro - a également cité un rapport du Secrétariat national des politiques pénales (Senappen), datant de décembre 2024, qui souligne le risque cardiovasculaire élevé de "Chiquinho" Brazão, de son vrai nom João Francisco Inácio Brazão, et les signes d'une santé mentale compromise, y compris les facteurs qui augmenteraient sa vulnérabilité physique et psychologique.

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Au-delà du bracelet électronique, les mesures judiciaires imposées au député fédéral :
- Interdiction d'utiliser les réseaux sociaux, y compris ceux de tiers ;
- Interdiction de communiquer avec d'autres personnes impliquées, par quelque moyen que ce soit ;
-Interdiction d'accorder des interviews à tout média, y compris les journaux, les magazines, les portails d'information, les sites web, les blogs, les podcasts et autres, qu'ils soient nationaux ou internationaux, sauf avec l'autorisation expresse du STF ;
- Interdiction de visites, sauf par ses avocats dûment constitués avec procuration au dossier et par ses frères et sœurs, enfants et petits-enfants, ainsi que par d'autres personnes préalablement autorisées par le STF ;