BALIKPAPAN@PROTONMAIL.COM■WhatsApp (55) 71 88826417■Secrétaire de rédaction (free lance), c'est-à-dire journaliste: et je tweete, aussi, sur X (ex-Twitter), des faits.
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Dans 2 favelas de Rio, la terreur narco envers les non-évangéliques s'impose
L'impossibilité de fréquenter leurs lieux de culte catholique, pour les pratiquants, s'est violemment annoncée, via des miliciens armés, au cours de la première semaine de juillet, dans deux favelas situées au nord de la ville de Rio de Janeiro. Nouveau visage des accaparements de puissantes milices, qui se disent évangéliques.
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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.
Après avoir interdit les mosquées africaines, le narcotrafiquant Álvaro Malaquias Santa Rosa*, qui se dit évangélique - a décidé que les églises catholiques des deux favelas Brás de Pina et Parada de Lucas - situées dans la gigantesque favela "Complexo de Israel" où s'entassent au moins cent mille habitants, elle-même sise dans la zone nord de Rio de Janeiro - ne pourront plus célébrer de messes, de mariages ou de baptêmes.
Une plainte a été déposée par une confrérie des églises catholiques de ces paroisses.
Le narco trafiquant est en fuite et a au moins neuf mandats d'arrêt contre lui pour divers délits.
Ce week-end des 6 et 7 juillet 2024, des messes catholiques et des événements, tels que les fêtes de juin et les homélies, ont été annulées. Les églises concernées sont les deux paroisses de Santa Edwiges et de Santa Cecília, sises dans la favela Brás de Pina, et celle de Nossa Senhora da Conceição e São Justino, située dans la favela Parada de Lucas.
Selon les catholiques des deux favelas, des motocyclistes armés de fusils, qui auraient exécuté des ordres du chef narco, se sont rendus dans des paroisses vendredi 5 juillet et ont ordonné qu'aucun mariage ou baptême n'ait lieu.
Sans mentionner l'affaire, la paroisse de Santa Edwiges a utilisé ses réseaux sociaux pour annoncer l'annulation de son festival de juillet et des messes de ce week-end.
---------------- (*) Dans un premier temps, le trafiquant se faisait appeler "Alvinho" (petit alvin") puis il a adopté le surnom de Peixão ("gros poisson").
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