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Billet de blog 16 novembre 2025

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COP30 : un maire bolsonariste gifle un journaliste

Un journaliste de radio, originaire du Pará, a déclaré avoir été agressé le 14 novembre par le maire de la grande ville de Parauapebas (Pará), Aurélio Goiano (Avante), lors de la COP30, à Belém. Avant l'agression physique, le maire avait déjà proféré plusieurs insultes à l'encontre de deux productrices de la radio, qui étaient également présentes sur les lieux.

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Illustration 1

Le maire de Parauapebas (268.000 hab., État du Pará), Aurélio Goiano (Avante, droite), a agressé, le 14 novembre 2025, le journaliste Wesley Costa, de la Radio Liberal, du Pará, devant le studio de la station à la COP30. Après cet incident, l'organisation a décidé de suspendre l'accréditation du politicien, qui ne pourra plus accéder à la conférence.
 
Selon des témoins, Wesley Costa aurait reçu une gifle au visage. Le motif de cette agression n'a pas encore été clarifié. L'incident a été révélé par la Radio CBN.

Les témoins affirment que l'agression pourrait avoir été déclenchée par une publication récente du journaliste, qui montrait le maire — partisan de l'ancien président Jair Bolsonaro — en « conversation détendue » avec le ministre du Secrétariat spécial de la présidence de la République, Guilherme Boulos (PSOL, gauche de gauche).
 
Aurélio Goiano aurait également insulté verbalement deux productrices de la radio avant de gifler le journaliste Costa.
 

Illustration 2
Aurélio Goiano, à Belém, durant la COP30

Le journaliste affirme qu'après la publication du message, le service de presse de la mairie de Parauapebas a confirmé la participation du maire à une interview sur le site de la COP30. Cependant, à son arrivée sur les lieux convenus, Wesley Costa a été agressé par Goiano.

« Le lendemain (de la publication), son attachée de presse nous a demandé de réaliser une interview. Nous avons bien sûr accepté. ll devait venir ici et, dès son arrivée, il a vu que c'était moi qui m'en chargerais. Le maire a alors déclaré qu'il ne ferait pas l'interview et s'est disputé avec les deux productrices. À la fin de mon émission en direct, il est repassé par le studio et m'a insulté. Je me suis approché de lui pour entendre ce qu'il disait et j'ai reçu une gifle. Nous verrons quelle décision prendra l'ONU », a déclaré Wesley Costa après l'agression.
  
Après la gifle, les journalistes présents sur place ont appelé l'équipe de sécurité, qui a conduit le maire dans une zone réservée. Le journaliste a été soigné à l'hôpital installé dans la Blue Zone, zone où se déroulent les débats des autorités lors de la COP30. Il se porte bien et a indiqué qu'il allait porter plainte auprès de la police.

L'organisation de la COP30 a décidé de suspendre l'accréditation du maire bolsonariste. Contacté, celui-ci n'a pas souhaité s'exprimer.

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