Dans sa déclaration, la victime a indiqué qu'elle s'occupait encore aujourd'hui des tâches ménagères et qu'elle était également chargée de s'occuper de son employeur, dorénavant âgé. Travaillant de 7 heures à 21 heures, la femme n'a jamais eu droit à des vacances et a travaillé les jours fériés et les week-ends, gagnant actuellement environ 500 R$ (90 euros) par mois. Le salaire minimum en 2024, pour 44 heures/semaine, est de 1.412 R$.
N'ayant pas de chambre dans la maison, sise à Santa Rosa do Viterbo (23.000 hab.), à 8 kilomètres de la grande ville industrielle de Ribeirão Preto (700.000 hab.) madame Z dormait sur un matelas gonflable à même le sol, à côté du lit de son employeur. Depuis 1993, madame X paie ... elle-même ses cotisations de sécurité sociale en tant qu'indépendante.
Pour la procureure du ministère public du travail (MPT) Regina Duarte da Silva, il s'agit d'un cas grave de violation des droits de l'homme : « Malgré le lien parental apparent, la travailleuse a clairement été exploitée par sa famille en tant qu'employée pendant environ 40 ans, sans contrat de travail formel. Elle ne quitte pas la maison, n'a pas le droit de se reposer, travaille des heures excessives et vit dans la précarité ».
Après l'opération de sauvetage, le mardi 13 août 2024, de cette employée informelle, les inspecteurs du travail ont émis un avis d'infraction, accordant à la victime le droit à l'assurance chômage. Selon le ministère public du travail (MPT), une réunion sera organisée avec les employeurs pour discuter des termes d'un accord, ainsi que d'une indemnisation pour préjudice moral.
L'action a été lancée conjointement avec le ministère du travail et de l'emploi (MTE) et la police fédérale des routes (PRF).
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Source : divers et blog Alma Preta