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Billet de blog 18 octobre 2025

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10 ans de prison pour l'ex-président (bolsonariste) de la Fondation de l'Indigène

L'ex-président (juillet 2019-décembre 2022) de la Fondation nationale des peuples indigènes (Funai) sous le gouvernement Bolsonaro, le commissaire de police fédérale Marcelo Xavier, est condamné à 10 ans de prison, le 15 octobre 2025, par le parquet fédéral (MPF) de l'Etat de l'Amazonas pour avoir persécuté des indigènes et des fonctionnaires. Libre, Xavier va faire appel.

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Illustration 1
© FUNAI

L'ancien président de la Fondation nationale des peuples indigènes (Funai), le commissaire de la police fédérale, blanc, lié aux secteurs minier et de l'agronégoce Marcelo Xavier avait été nommé en juillet 2019 président de l'entité fédérale par Jair Bolsonaro. Il a été condamné mercredi 15 octobre 2025 par la justice fédérale de l'Amazonas à dix ans de prison pour avoir persécuté des dirigeants indigènes et des fonctionnaires de la fondation afin d'obtenir l'autorisation des travaux de la ligne électrique de Tucuruí.
 
Sur les 715 km qui séparent Boa Vista (capitale de l'État du Roraima) et Manaus (capitale de l'Amazonas), 122 km de pylônes électriques traverseront des territoires indigènes (TI).
 

Selon le MPF, Marcelo Xavier a donné lieu à l'ouverture de deux enquêtes sans fondement juridique. Dans la première, il a accusé des fonctionnaires de la Funai, des dirigeants indigènes et des entités liées au peuple Waimiri Atroari d'avoir manipulé des informations sur l'autorisation de la ligne électrique de Tucuruí. Dans la seconde, après le classement de cette enquête, il a dénoncé le procureur de la République Igor da Silva Spíndola pour prévarication et abus d'autorité.
  
Les deux affaires ont été classées sans suite faute de preuves. Le procureur régional Bruno Calabrich a qualifié la plainte contre Spíndola de représailles et a reconnu que le procureur avait agi de manière légitime.

Pour la justice, Marcelo Xavier a agi de manière dolosive et injuste, utilisant la police fédérale (PF) comme un instrument de pression politique pour accélérer les travaux de la ligne électrique de Tucuruí. La décision d'octobre 2025 a souligné qu'il cherchait à favoriser des intérêts politiques et idéologiques, au mépris des normes et des avis techniques.
 
Des fonctionnaires de la Funai ont rapporté que les plaintes avaient créé un climat de persécution et une tentative de criminalisation du travail indigéniste. Le jugement d'octobre 2025 souligne que Marcelo Xavier, en tant que commissaire de la police fédérale (PF) et président de la Funai, avait les connaissances techniques nécessaires et savait qu'il n'y avait aucune preuve de crime.

Après que Marcelo Augusto Xavier da Silva ait été doublement dénoncé par le ministère public fédéral (MPF) pour dénonciation calomnieuse, le juge Thadeu José Piragibe Afonso l'a condamné à cinq ans dans les deux procès.

En outre, le jugement prévoit également la perte de son poste de commissaire de la police fédérale et le paiement d'une indemnité minimale, pour préjudice moral, de 50.000 R$ .
  
En outre, la sentence prévoit également la perte du poste public de délégué de la PF et le paiement d'une indemnité minimale pour préjudice moral de 50.000 R$ (8.800 US$) . 
 
Marcelo Xavier pourra faire appel en restant en liberté.
  
La condamnation de Xavier sera communiquée au Tribunal régional électoral (TRE) de l'Amazonas afin que ses droits politiques soient suspendus.
 
Dans un communiqué, la défense de Marcelo Xavier a déclaré avoir reçu la décision « avec perplexité et indignation », soutenant que les actes commis par leur client avaient été réalisés « dans le strict respect de son devoir légal » et a affirmé que la lettre utilisée comme base pour la condamnation ne remettait en cause que la gestion d'une indemnisation de plusieurs millions de réaux destinée à la communauté indigène Waimiri Atroari. Les défenseurs ont déclaré qu'ils feront appel du jugement, estimant que la décision « manque des éléments minimaux pour une condamnation ».
 
Espérons que la barbarie bolsonariste, génocidaire en toutes ses ex-ramifications gouvernementales, n'aura droit au moindre fléchissement judiciaire.
 
 
 

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