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Billet de blog 19 juillet 2024

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La récolte de café brésilien et l'esclavage, une union qui perdure

Sept exploitations de café ont été inspectées en juin au sud du Minas Gerais, région qui représente 16% de la production nationale. Des irrégularités y ont été constatées, mais le travail analogue à l'esclavage n'a été prouvé que dans 3 exploitations. Deux caféiculteurs de Cooxupé, plus grande coopérative de café au monde, soumettaient leurs travailleurs à des conditions analogues à l'esclavage.

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Illustration 1
© Repórter Brasil

Dans la ferme Sítio Mata do Sino, propriété de Marcos Florio de Souza, dans la zone rurale de Juruaia, six travailleurs ont été trouvés en condition analogue à l'esclavage.
 
Dans la zone rurale de Nova Resende, dix autres personnes ont été secourues, par les fonctionnaires d'Etat, à la Fazenda Cachoeirinha, propriété de Vagner Freire da Silva.
 
Le troisième incident a eu lieu à Alfenas, sur la propriété Sítio de Ilha appartenant à Luis Carlos Moreira, où sept travailleurs étaient  soumis à des conditions analogues à de l'esclavage.
 
Parmi ces trois grands fermiers pris en flagrant délit de soumission de travailleurs à des conditions analogues à l'esclavage, les producteurs de café Marcos Florio de Souza et Vagner Freire da Silva sont membres de la coopérative Cooxupé.
 
Vagner Freire da Silva, cultivateur de café, a déclaré qu'il fournissait des bottes, des gants et des lunettes, de la nourriture et un logement sur la propriété sans déduire des salaires de ses travailleurs l'utilisation de ces protections.
Le caféiculteur Marcos Florio de Souza a répondu aux journalistes de Repórter Brasil qu'une telle situation n'avait jamais existé sur sa propriété et qu'il n'avait pas encore été officiellement informé de l'avis par le MTE. Repórter Brasil a confirmé que les avis d'infraction ont été enregistrés le 5 juillet 2024.
 
Cooxupé - dirigée nationalement par Carlos Augusto Rodrigues de Melo - a été classée 26e sur la liste Forbes des 100 plus grandes entreprises de l'agroalimentaire brésilien en 2023. C'est la seule coopérative qui travaille exclusivement avec du café à faire partie du groupe sélectionné par le magazine Forbes. Lors de la dernière récolte, la coopérative a réalisé un chiffre d'affaires de 6,4 milliards R$ (1,2 milliard US$) et ses exportations de café vont dans 50 pays.
Après le sauvetage par les équipes de l'inspection du travail et du ministère du travail, tous les producteurs ont signé des accords d'ajustement de conduite (TAC) avec le bureau du procureur du travail (MPT) et ont payé les indemnités de licenciement des travailleurs. 
 
Le site internet GREENPLANTATION semble effectuer la vente (ICI) des cafés Cooxupé avec des notices en langue française.
 

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