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Billet de blog 19 octobre 2025

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Lourdes critiques d'associations de femmes à Lula da Silva pour ignorer leur genre

Des mouvements féministes critiquent Lula da Silva pour sembler ignorer la question du genre pour la prochaine nomination de juriste au Tribunal suprême fédéral (STF). Pour la directrice de la Coalition nationale des femmes (CNM), l'avocate Adriana Cecílio, la nomination d'un autre homme représenterait une «terrible défaite» pour le féminisme brésilien et révèle un manque de sensibilité.

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Illustration 1
© CNM (reproduction Instagram)

La Coalition nationale des femmes (CNM), composée de leaders féministes progressistes, a déclaré vendredi 17 octobre 2025 que le président Lula da Silva ignorait les questions de genre et de race et a souligné que ces groupes sociaux l'avaient, eux, pourtant aidé à être élu président en octobre 2022.
 
Cette critique intervient alors que tout semble indiquer que le président du Parti des travailleurs (PT) nommera à la Tribunal suprême fédéral (STF) un homme blanc : l'actuel avocat général du Brésil, l'évangéliste Jorge Messias, né en 1980.
 
Le mouvement des femmes, qui comprend la présidente du tribunal supérieur militaire (STM), Maria Elizabeth Rocha, et la Défenseure publique de l'État de São Paulo, Mônica de Melo, affirme avoir remis une lettre à l'épouse de Lula da Silva, Rosângela da Silva, avec des arguments sur l'aspect symbolique de la nomination éventuelle d'une femme au STF, mais cela n'a servi à rien. « La Coalition nationale des femmes, formée par des leaders féministes progressistes, considère que le choix d'un autre homme pour intégrer le STF est une nouvelle démonstration que le gouvernement Lula a ignoré les questions de genre et de race qui l'ont aidé à revenir au pouvoir », indique un communiqué. La directrice de la coalition est l'avocate Adriana Cecilio, spécialiste en droit constitutionnel.
 
« La Coalition a remis cette semaine au Cabinet de la présidence de la République deux lettres, l'une adressée au président de la République et l'autre à la première dame, dans lesquelles la CNM présente des arguments concernant l'aspect symbolique que la nomination d'une femme au Tribunal suprême fédéral pourrait entraîner pour la société brésilienne », affirme un autre passage.
 

La Coalition nationale des femmes, composée de leaders féministes progressistes, considère que le choix d'un autre homme pour siégerau Tribunal suprême fédéral est une nouvelle preuve que le gouvernement Lula ignore les questions de genre et de race qui l'ont aidé à revenir au pouvoir. «Aujourd'hui, en particulier, est une journée difficile. La nouvelle concernant le choix de Messias nous a laissées dévastées», a déclaré Adriana Cecílio, avocate, professeure de droit constitutionnel et directrice nationale de la Coalition.

Selon elle, le groupe est envahi par un sentiment de frustration et d'incrédulité. « Nous avons l'impression que le président est entouré d'hommes qui lui disent ce qu'il veut entendre. Il manque une écoute active de la base, des personnes qui sont effectivement descendues dans la rue en 2022 pour l'élire. »

Le Tribunal suprême fédéral (STF) est composé de 11 ministres, dont une seule femme : Cármen Lúcia. Auparavant, Rosa Weber occupait également un poste de ministre, mais lorsqu'elle a pris sa retraite, elle a été remplacée par un homme, le ministre Flávio Dino. Depuis la création du STF en 1891, le nombre de femmes ayant occupé un siège est réduit : seulement trois ministres dans toute l'histoire : Ellen Gracie (1948), Cármen Lúcia (1954) et Rosa Weber (1948). Aucune d'entre elles n'était cependant une femme noire, ce qui met en évidence l'absence historique de représentativité raciale et de genre au plus haut niveau du pouvoir judiciaire brésilien.

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